Bernard Hinault SUSPECT Miraculeux Mutant Bernard HINAULT Cols et victoires d’é
Bernard Hinault SUSPECT Miraculeux Mutant Bernard HINAULT Cols et victoires d’étape Puissance réelle watts/kg Puissance étalon 80 kg temps Cols Etape Tour de France 1978 Saint Lary 367 5,65 395 00:32:42 2 1er-24 ans Puy de Dôme CLM. Battu par Zoetemelk (16min23s, 430 watts). 370 5,69 400 00:17:56 1 Team Renault Gitane Alpe d’Huez. Mesure sur 5,25 km sur la fin 358 5,51 385 00:15:13 2 Tour de France 1979 Superbagnères CLM 1er 402 6,18 432 00:26:40 1 1er-25 ans Avoriaz CLM 1er. Son plus bel exploit athlétique sur le Tour 412 6,34 440 00:33:00 1 Alpe d’Huez 360 5,54 386 00:44:49 4 Tour de France 1981 Saint Lary. Bonne montée, 2ème derrière Lucien Van Impe 361 5,55 388 00:33:12 2 1er-27 ans Le Pleynet 1er. Du grand Hinault,en solitaire après un raid 393 6,05 420 00:14:33 4 Team Renault Elf Tour d’Italie 1982 Monte Campione 1er. Prend 3 minutes à Contini. 9,8 km à 8,23% 414 6,37 445 00:35:00 1 1er-28 ans Tour de France 1982 Saint Lary. Fatigué par le Giro, il gére et contrôle en montagne 371 5,71 400 00:32:25 2 1er-28 ans Merlette 344 5,29 369 00:20:30 4 Alpe d’Huez 365 5,62 395 00:43:54 2 moyenne 360 5,5 388 00:32:16 Tour d’Espagne 1983 Navalmoral 1er. Hinault renverse la course 345 5,31 368 00:08:31 3 1er-29 ans Opération au genou en 1983 Tour de France 1984 La Ruchère CLM. Perd 33 secondes sur Fignon 409 6,29 442 00:27:25 1 2ème-30 ans Alpe d’Huez. DéfaillanceMesure sur 6,9 km (1345m-1845m) 307 4,72 332 00:23:23 3 Team La vie Claire La Plagne. Perd 3’ sur Fignon. Attaque « suicide » avant la Madeleine. 354 5,45 380 00:48:59 3 Joux Plane X 5 Crans Montana. Subit encore la loi de Laurent Fignon 390 6 417 00:25:50 2 moyenne 365 5,6 393 00:31:24 pédales automatiques à partir de 1985 Tour de France 1985 Avoriaz.Une de ses plus belle échappée sur le Tour avec Herrera 380 5,85 407 00:28:58 3 1er-31 ans Luz Ardiden. En mauvaise forme suite à sa chute de Saint Etienne 340 5,23 366 00:37:50 3 Tour de France 1986 Marie Blanque. A l’avant de la course avec Delgado 358 5,51 384 00:21:27 2 2ème-32 ans Superbagnères. Défaillance, échappé depuis descente Tourmalet. 326 5,02 349 00:31:34 4 Col de Granon. Lâché par Lemond dans l’Izoard, mal au genou 344 5,29 370 00:43:10 3 Alpe d’Huez 1er. Main dans la main avec Lemond 326 5,02 353 00:48:00 3 moyenne 339 5,2 364 00:36:03 SON EXPLOIT : 1979, AVORIAZ CLM 33min01s à 440 watts étalon 80 kg SON MEILLEUR TOUR DE FRANCE : 1979 (pas de valeur moyenne disponible) La preuve par 21 28 >> Plus de détails sur : www.alternativedition.com Bernard Hinault Quand on pointe du doigt le dopage dans le cyclisme, Bernard Hinault prend le bras et le détourne vers les autres sports. Pourtant, Bernard Hinault n’a pas échappé à la suspicion. Sa chute dans le Dauphiné 77 fait dire à Roger Piel, devenu manager de coureurs qu’Hinault n’était « pas dans un état naturel » . Le Ber- nard Hinault des débuts est comme la plupart de ses collègues : tolérant vis-à-vis du dopage. C’est ainsi qu’après le double contrôle positif de son équipier Gilbert Chaumaz dans le Tour de France 1979, il signe, avec plusieurs membres de l’équipe, une lettre au PDG de Gitane, pour s’élever contre le non-renouvelle- ment du contrat du savoyard. En plein Tour de France 1979, on le soupçonne de fréquenter le fameux Bernard Sainz, alias Docteur Mabuse, un faux médecin décrié et proche de Guimard. Bernard Hinault est aussi plus tard un des patients du docteur François Bellocq qui prône le rééquilibrage hormonal, pratique consistant à prodiguer des hormones (cortisone par exemple) à un sportif pour lui faire retrouver son taux « normal ». Quand il doit abandonner le Tour de France 1980, victime d’une tendinite, Bernard Hinault peste après les contrôles antidopage à cause desquels « il est difficile, pour ne pas dire impossible, de se soigner efficacement » . Cela n’empêche pas le docteur Miserez (médecin chef du Tour) de le soigner à coup d’infiltrations de cortisone. Par la suite, le docteur Miserez met encore le Breton dans l’embarras en affirmant que ces mêmes corticoïdes pourraient être la cause de cette fameuse tendinite . En 1982, alors qu’il participe à la tournée des critéri- ums, il refuse de se soumettre à un contrôle anti- dopage. Les contrôles sont normalement inexistants sur ces épreuves : la FFC et sa commission médicale les proscrivent explicitement . Inexistants, jusqu’à ce que quelqu’un ne décide de contrôler le Critérium de Callac le 27 juillet. Un constat de carence (qui a valeur de contrôle positif) est établi à l’encontre d’Hinault et de quelques autres. Ils écopent d’une suspension d’un mois avec sursis et d’une amende de 1100 Francs su- isses. La FFC décide de ne pas appliquer la sanction. En 1984, Bernard Hinault crée l’équipe La Vie Claire avec comme entraîneur Paul Koechli fermement contre le dopage. En patron, Hinault affiche clairement ses convictions : « Pas de dopé chez moi, dit-il » . Pourtant, en 1985, il embauche un Danois du nom de Kim Andersen, lequel va inaugurer une série de sept (six selon certaines sources) contrôles positifs, dont au moins quatre alors qu’Hinault court toujours dans l’équipe. Le patron Hinault n’exclut pourtant pas le coureur Andersen. Bernard Hinault est toujours prompt à dénoncer la suspicion, comme lors de l’affaire PDM en 1991 où il prend la défense de l’équipe et appelle les coureurs à boycotter les journalistes . Quand Francesco Moser est accusé d’avoir pratiqué des transfusions sanguines, il n’est pas sûr que ce soit du dopage . En revanche, il est plus pointilleux quand il s’agit de s’en prendre à Christophe Bassons: « Bassons a eu le tort de dire que lui était propre et que les autres étaient sales. Lui-même dort dans un caisson hypobare. (…) Le dopage commence là, même si l’oxygène c’est ce qu’il y a de plus naturel. » Dans les années 2000, alors que les pelotons sont envahis par l’EPO et autres transfusions sanguines et que beaucoup de coureurs français dénoncent un « cyclisme à deux vitesses », Bernard Hinault s’insurge et estime que « ceux-ci gagnent trop d’argent et ne font pas assez d’efforts » pendant que leurs directeurs sportifs sont des « nazes [qui] feraient mieux de retourner à l’école » . Qu’importe si Cyrille Guimard rappelle que le blaireau « détestait les entraînements et ne s’y livrait qu’à minima » . Depuis qu’il officie comme responsable du protocole pour ASO, Bernard Hinault a aidé une pléiade de grand champions à enfiler leur beau maillot jaune : Lance Armstrong, Marco Pantani, Bjarne Riis, Jan Ullrich, Floyd Landis, Michael Rasmussen, Richard Virenque, Alberto Contador, etc. etc. « L’autre histoire » 28-31 HINAULT PREUVE.indd 28 09/05/13 16:15 Bernard Hinault Virage 19 ape 2 1 2 1 1 4 2 4 1 2 4 2 3 1 3 3 5 2 3 3 2 4 3 3 w Bernard Hinault a très certainement atteint son meilleur niveau de 1979 à 1982. En raison des données partielles le concernant, Il n’est pas possible de le montrer à l’aide des estimations de puissance moyenne sur l’ensemble d’un grand Tour de 3 semaines. w On retiendra surtout pour cette période sa montée exceptionnelle d’Avoriaz en 1979 à 440 watts (étalon 80 kg), sa victoire au Pleynet en 1981 (420 watts étalon 80 kg) et son ascension du Monte Campione au Giro 1982 (445 watts étalon 80 kg). w Après son opération du genou en 1983, il est probablement revenu à son meilleur niveau au Tour de France 1985. Sa plus grande performance de fin de carrière en montagne restera son échappée avec Luis Herrera en direction d’Avoriaz. Pour son dernier Tour en 1986, sa puissance moyenne relativement basse sur les derniers cols est due à sa manière de courir très offensive sur ce Tour 1986. Il attaqua à plusieurs reprises loin de l’arrivée. 29 w Né le 14 novembre 1954 à Yffiniac (Côtes d’Armor), Bernard Hinault prend sa première licence en 1971 et devient rapidement une terreur locale. L’année suivante, il est champion de France Junior. w Après une année de service militaire, il devient champion de France de poursuite. Il passe w professionnel en 1975 dans l’équipe Gitane-Campagnolo dirigée par Jean Stablinski. Il remporte sa première victoire dans le Circuit de la Sarthe. À la fin de la saison, Stablinski est remplacé par Cyrille Guimard. w En 1976, il gagne plusieurs courses de premier ordre : Circuit de la Sarthe, Paris-Camembert, Tour d’Indre-et-Loire, Tour de l’Aude, Tour du Limousin et une étape de l’Etoile des Espoirs. Il se classe premier du Prestige Pernod, ancêtre de l’actuelle Coupe de France. w Avec une victoire dans Gand-Wevelgem 1977, Bernard Hinault inscrit son nom pour la première fois au palmarès d’une grande classique. Il récidive quelques jours plus tard dans Liège- Bastogne-Liège. Mais il entre dans la légende dans le Dauphiné Libéré. Seul en uploads/Management/ p-28-31-hinault-preuve-pdf.pdf
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- Publié le Mai 01, 2021
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