Laurent Fignon Suspect Miraculeux Mutant Laurent FIGNON Cols et victoires d’éta
Laurent Fignon Suspect Miraculeux Mutant Laurent FIGNON Cols et victoires d’étape Puissance réelle watts/kg Puissance étalon 80 kg temps Cols Etape Tour de France 1983 Peyresourde. En difficulté, distancé par Pascal Simon et Delgado. 300 4,55 323 00:26:10 4 1er-23 ans Puy de Dôme CLM 380 5,76 402 00:42:31 1 Team Renault-Elf-Gitane Alpe d’Huez.Mesure sur la fin du col. Avec Van Impe et Delgado 395 5,98 421 00:24:10 5 Avoriaz CLM. Sur 9 km. Effort total 36’s.Conserve maillot jaune. 366 5,55 385 00:24:46 1 moyenne 360 5,5 383 00:29:24 Tour d’Italie 1984 Val Gardena.Aattaque dans portion raide (4,8 km à 6,8%) 397 6,02 420 00:12:48 1 2ème-24 ans Campolongo 1er. Après longue échappée, sur 4,97 km à 5,84% 378 5,73 400 00:12:25 4 Tour de France 1984 La Ruchère CLM 1er.Devant Herrera. Mesure sur 10 km, total de 42’ 429 6,5 454 00:26:51 1 1er-24 ans Alpe d’Huez. 2ème, lutte intense avec Hinault dès Laffrey. 348 5,27 369 00:23:23 3 La Plagne 1er. Exceptionnelle montée à la fin d’une longue étape 386 5,85 410 00:46:01 3 Joux Plane. Mesure sur la fin du col (5,2 km 1227m-1691m) 359 5,44 382 00:18:20 5 Crans Montana 1er 405 6,14 429 00:25:13 2 moyenne 385 5,8 409 00:27:58 Opération au tendon d’Achille en 1985 Tour d’Espagne 1986 Sierra Nevada. Pino 385 w soit 2 minutes de moins que Fignon 332 5,03 350 00:28:38 7ème-26 ans pédales automatiques à partir de 1987 Tour d’Espagne 1987 Cerler. Bon Tour d’Espagne. 1er à Avila en solitaire. X 3ème-27 ans Navacerrada.Sur 4,6 km (1485-1858). Longue étape de 5h 356 5,39 378 00:15:09 3 Tour de France 1987 Alpe d’Huez. Bonne montée. Arrive juste derrière Herrera 372 5,64 400 00:43:00 4 7ème-27 ans La Plagne 1er. Victoire d’étape au sprint devant Fuerte 348 5,27 369 00:55:30 3 Team Systeme U Joux Plane 356 5,39 379 00:39:30 5 Tour d’Italie 1989 Tre Cime Di Lavaredo. 2ème derrière Herrera. Effort total 25’ 389 5,89 417 00:10:10 1er-29 ans Monte Generoso CLM. Pas dans un bon jour, pluie. Herrera 28’30s 402 6,09 426 00:30:15 1 Tour de France 1989 Cauterets. Effort court 406 6,15 430 00:11:38 3 2ème-29 ans Superbagnères. Lâche Lemond dans le dernier km et prend le jaune. 396 6 419 00:28:50 4 Izoard. Il perd 13s dans la montée vers la vieille ville de Briançon. 381 5,77 408 00:24:38 2 Alpe d’Huez. Il lâche Lemond à 4 km du sommet 379 5,74 409 00:42:15 3 Saint Nizier 1er. En solitaire à Villard après une attaque Saint Nizier 391 5,92 413 00:33:38 1 moyenne. Perd le Tour au CLM final sur les Champs Elysées 387 5,9 412 00:32:20 Chute au Tour d’Italie et méforme sur le Tour de France qu’il abandonne Tour de France 1991 Somport. Montée au train par le peloton 337 5,11 346 00:40:40 2 6ème-31 ans Val Louron.7h,5 cols, Fignon souffre derrière Chiappucci et Indurain 350 5,3 362 00:20:30 5 Team Castorama Alpe d’Huez. N’a jamais monté aussi vite Huez, étape courte. 400 6,06 424 00:40:57 3 moyenne 362 5,5 377 00:34:02 Tour de France 1992 Marie Blanque. 15min24s pour 4,05 km (575m-1035m) 409 6,2 435 00:20:00 1 23ème-32 ans Sestrières. Termine à plus de 7’ de Chiappucci. 9,9 km à 6,26 %. 340 5,15 360 00:28:08 5 Team Gatorade Alpe d’Huez. Gruppetto après attaque dans le col du Galibier X 4 SON EXPLOIT : 1984, LA PLAGNE 46min01s à 410 watts étalon SON MEILLEUR TOUR DE FRANCE : 1989, 412 watts étalon 80 kg La preuve par 21 32 >> Plus de détails sur : www.alternativedition.com Laurent Fignon Quand il intègre l’équipe Renault, Laurent Fignon comprend que le dopage est présent partout dans le cyclisme, y-compris dans son équipe. Quand Laurent Fignon a-t-il com- mencé à se doper ? Il ne l’a pas dit. Il a raconté qu’au Tour de Colombie 1984, alors qu’il est dans sa troisième année chez les pros, il « dispose» avec trois équipiers de quelques grammes de cocaïne. Pas pour se doper. Juste pour s’amuser. Il s’amuse si bien qu’il est dans une forme exceptionnelle et remporte la dernière étape. Tous les colombiens tournent aussi à la coke et personne n’est déclaré positif. En 1987, il se fait contrôler positif aux amphétamines au Grand Prix de Wallonie. L’événement est fâcheux pour l’image du jeune champion. Avec Cyrille Guimard, ils ressortent de derrière les fagots une excuse éculée : une personne mal intentionnée aurait tendu un bidon frelaté au coureur. Dans L’Equipe, Jean-Marie Leblanc, journaliste et futur directeur du Tour de France s’insurge, révolté qu’on essaye ainsi de mener tout le monde « en bateau » . Fignon prend un mois de suspension avec sursis. Dans son livre, Nous étions jeunes et insouci- ants, publié en 2009, il maintient être innocent et accuse deux laboratoires belges d’avoir truqué les résultats. À la fin de cette année 1987, riche en péripéties médicamenteuse, Laurent Fignon expérimente pour le Grand Prix des Nations un nouveau produit, dont il taira le nom. Mal lui en prend, car il est complètement bloqué. En 1988, branle-bas de combat. À l’approche du Tour de France, la mise en place de contrôles inopinés est évoquée. Laurent Fignon est un des plus véhéments pour dénoncer cette infamie : « Je suis absolument contre les contrôles préven- tifs. Nous nous faisons déjà contrôler en course. Pourquoi pas la nuit dans notre lit, pourquoi pas à l’entraînement ? Il ne faut pas exagérer. (...) Si ce contrôle d’avant-Tour est instauré, je n’irai jamais. Jamais, jamais. » Le double vainqueur du Tour ira finalement. Pour abandonner rapide- ment. L’année suivante, pas vraiment remis de son Tour de France perdu pour 8 secondes, il avoue un moment de faiblesse : il a pris des amphétamines à l’entraînement pour se don- ner du courage. Pas de chance, il est contrôlé positif au Grand Prix d’Eindhoven quelques jours plus tard. Il est à nouveau suspendu. Laurent Fignon oublie de parler du plus important : que faisaient ces amphétamines à portée de sa main ? En 1992, il s’exile en Italie et rejoint l’équipe Gatorade de Gianni Bugno, dirigée par Gianluigi Stanga assistée de Claudio Corti et suiv- ie médicalement par le Docteur Conconi. Stanga incite rapidement Fignon à prendre de l’EPO et fera lui aussi l’objet d’une enquête policière en 2001. Claudio Corti incite lui aussi Fignon à prendre de l’EPO. Quant au docteur Conconi, il a mis les transfusions sanguines à la mode en préparant Francesco Moser au record du monde de l’heure. Fignon affirme n’avoir pas pris d’EPO. On peut le croire. Les risques encourus n’en valaient pas la peine pour un coureur en fin de carrière. Devenu consultant, Laurent Fignon n’a pas fait de l’antidopage son sujet de prédilection. Il a souvent été fort complaisant, par exemple avec Lance Armstrong et Alberto Contador. Gravement malade, il balance pourtant une grenade à fragmentation en juillet 2009 : « Ça me paraît aujourd’hui dépassé de vouloir faire croire aux gens qu’on n’a jamais rien pris. » « L « L’autre histoire » 32-35 FIGNON PREUVE.indd 32 09/05/13 16:18 Laurent Fignon Virage 18 on ape 4 1 5 1 1 4 1 3 3 5 2 3 4 3 5 1 3 4 2 3 1 2 5 3 1 5 4 w Laurent Fignon remporte le Tour de France à 23 ans dès sa première participation en 1983 avec 383 watts de moyenne. Sa meilleure performance est réalisée à l’Alpe d’Huez où il parvient à suivre le grimpeur Belge Van Impe. w L’année suivante, il est irrésistible sur le Tour de France avec 409 watts de moyenne. Il bat Hinault de plus de 10 minutes. w En 1985, les ennuis de santé arrivent, il doit se faire opérer du tendon d’Achille. w En 1987, il montre quelques signes de retour en forme avec une victoire d’étape à La Plagne sur le Tour de France et une 3ème place au Tour d’Espagne. w Il retrouve son meilleur niveau en 1989 avec 412 watts de moyenne sur le Tour de France (2ème derrière Lemond) et une victoire sur le Tour d’Italie. w La suite de sa carrière est de nouveau en dent de scie. Chute au Giro puis abandon au Tour de France en 1990. Il grimpe l’Alpe d’Huez en 40min57s en 1991 pour terminer 6ème du Tour de France.» 33 w Né le 12 août 1960 à Paris, Laurent Fignon remporte la première course à laquelle il participe en 1976. Deux ans plus tard, il est champion d’Île-de-France junior. w Guimard l’embauche pour la saison 1982 au sein de l’équipe Renault dont le leader est Bernard Hinault. Immédiatement, il s’impose sur le Critérium International. Dans la foulée, il épaule Bernard Hinault pour sa victoire sur le Tour d’Italie. L’année suivante, sur le Tour d’Espagne, il est encore le meilleur lieutenant de Bernard Hinault. Ce dernier forfait pour le Tour, Fignon saisit sa chance et enfile le maillot jaune à l’Alpe d’Huez, avant de remporter le dernier chrono. Il l’emporte à Paris à moins de 23 ans. uploads/Management/ p-32-35-fignon-preuve-pdf.pdf
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- Publié le Fev 27, 2021
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