Le petit livre du talent En lisant ce koob, vous découvrirez que le talent n’es

Le petit livre du talent En lisant ce koob, vous découvrirez que le talent n’est pas inné et que nous pouvons tous être talentueux. Vous découvrirez aussi que : - il est important de faire des erreurs ; - les prodiges n’existent pas ; - il faut apprendre à aimer la difficulté ; - vivre dans le luxe freine la progression. L’ancienne croyance selon laquelle le talent serait inné est aujourd’hui remise en question par les chercheurs. En effet, le talent dépendrait plus de nos actions, de notre entraînement et de notre motivation que de nos gènes. Et il est possible d’apprendre à développer nos talents grâce à des méthodes simples dont l’efficacité a été prouvée par la science. L’avis de Koober : “Dans Le petit livre du talent, Daniel Coyle condense tout ce qu’il a appris sur les habitudes à former, afin de vous aider à développer certains talents. Il présente une cinquantaine de conseils pratiques à appliquer pour peaufiner vos compétences. Il les accompagne d’exemples et d’anecdotes pour montrer les différents talents qui peuvent être améliorés grâce à ce qu’il vous propose. L’ouvrage se lit rapidement et est à la fois instructif et divertissant. Il plaira à tous ceux qui souhaitent s’améliorer et apprendre de nouvelles choses !” 1 Il faut s’inspirer des plus grands dans leur domaine : les observer suscite la motivation et le désir de les imiter Il faut une certaine motivation pour développer un talent. Cette motivation naît de rencontres inspirantes. En effet, des études ont prouvé que s’identifier à un modèle permet d’accroître sa motivation. La Ladies Professional Golf Association en a fait l’expérience. Ainsi en 1997, aucune golfeuse sud-coréenne ne prenait part à leurs compétitions. Cependant, en 1998, la golfeuse Se-Ri Pak remporte deux tournois. Elle suscite ainsi de nombreuses vocations chez les adolescentes sud-coréennes. Elles sont aujourd’hui quarante à participer avec de nombreux succès aux épreuves de la Ladies Professional Golf Association. Observer et chercher à imiter les grands talents peut être un moteur. Le talent se développe en observant les meilleurs dans leur domaine. Le club de tennis Spartak à Moscou, qui a produit nombre de grandes joueuses, en a fait une méthode éprouvée. Les groupes d’âge sont mélangés afin que les plus jeunes puissent observer leurs aînées. Ce n’est toutefois pas une observation passive. Elles gravent chaque geste dans leur mémoire, s’en imprègnent et s’appliquent ensuite à les reproduire parfaitement. Il faut regarder les grands talents et se convaincre que s’ils peuvent le faire on le peut aussi. Il ne faut pas hésiter également à s’inspirer d’eux. Les plus grands artistes se sont inspirés de leurs idoles. Ainsi les Beatles se sont inspirés de Little Richard pour des chansons telles que “She Loves You” ou “From Me To You”. Il faut regarder ce que font les grands talents, observer leurs techniques et leurs idées, puis se les approprier. Cela se fait en se concentrant sur des détails essentiels. Ce ne sont pas les généralités qu’il faut copier mais les techniques précises et concrètes. C’est par exemple s’attarder sur la longueur exacte de la pause que laisse un humoriste avant la chute. Ou encore, c’est l’angle que décrit le coude d’un golfeur ou le poignet d’un chirurgien. Les erreurs sont inévitables et nécessaires dans un parcours, elles vous permettent de progresser et de vous améliorer Dès lors que vous chercherez à développer vos talents, vous ferez des erreurs. C’est inévitable. Mais ce n’est pas problématique, bien au contraire. Ces erreurs sont nécessaires à votre parcours. Elles sont un risque que vous devez être prêt à prendre. Vous vous trompez ou vous échouez, alors vous réessayez. Puis vous essayez encore une fois et encore une autre. Et ainsi de suite jusqu’à ce que vous obteniez un résultat satisfaisant. C’est en essayant ainsi à plusieurs reprises que le cerveau grandit. De nouvelles connexions se forment au fur et à mesure que vous repoussez vos limites. Ainsi, certaines entreprises encouragent leurs employés à dépasser leurs limites et à prendre le risque de faire des erreurs. Google par exemple mène la politique des 20% du temps. Cela signifie que ses ingénieurs sont encouragés à passer 20% de leur temps à travailler sur des projets personnels qui leur tiennent à cœur. Ces projets n’engagent qu’eux. Ils ont une grande importance pour eux c’est pourquoi les employés sont plus susceptibles de prendre des risques pour réussir. La Living-Social, société d’électronique basée à Washington, impose à ses employés de prendre des risques et de sortir de leur zone de confort au moins une fois par semaine. D’ailleurs nombre d’autres entreprises font signer à leurs employés un accord dans lequel ils s’engagent à prendre des risques. De la même manière, les coéquipiers du grand joueur de hockey Wayne Gretzky le voient souvent tomber sur la glace car, lors de ses entraînements, il cherche à dépasser ses limites. Il est prêt à risquer la chute. Tous ces exemples démontrent l’importance de se placer volontairement dans des situations risquées. Les erreurs et les échecs qui en découlent permettent de progresser et de déterminer ce qui est à améliorer dans sa pratique. Tenir un journal de sa progression au jour le jour peut permettre de prendre un certain recul sur sa manière de procéder Nombre de grands talents tiennent un journal quotidien. Ils y notent leur progression, leurs idées et leurs remarques sur leur travail. La championne de tennis, Serena Williams, et le joueur de base-ball, Curt Schilling, prennent par exemple tout en note dans des carnets. Le rappeur Eminem et la chorégraphe Twyla Tharp utilisent des boîtes à chaussures dans lesquelles ils déposent des bouts de papier sur lesquels ils ont écrit leurs idées. Au final, peu importe la forme choisie tant qu’elle vous convient. L’essentiel est simplement de mettre à l’écrit ses idées et sa progression. Cela permet de mieux y réfléchir et de bien visualiser ses objectifs. Noter ses idées et sa progression permet de mieux déterminer la route que l’on doit suivre. Cela peut également permettre d’accepter plus facilement de voir ses erreurs. En effet, lorsque l’on commet des erreurs on a plutôt tendance à faire comme si de rien n’était et à oublier. Or, les erreurs sont nécessaires à l’apprentissage. Il faut donc les repérer et les analyser. Ceux qui prennent le temps de voir leurs erreurs et de chercher à les corriger sont ceux qui progressent le plus. Repérer ses erreurs et apprendre à les corriger permet de créer de nouvelles connexions dans le cerveau. C’est ce qui fait que par la suite, on apprendra plus vite. Ainsi, les erreurs sont des outils utiles qu’il ne faut pas ignorer mais utiliser. Visualiser les connexions qui se créent de cette manière aide à progresser et à atteindre ses objectifs plus rapidement. La détection des erreurs couplée à des exercices répétitifs permet aux neurones de gagner en rapidité. Il est important de visualiser ce processus et la prise de notes est pour cela un outil essentiel. Le luxe freine la progression car il pousse à limiter ses efforts : il faut se défaire du confort et du luxe Le luxe freine la motivation. Il détruit l’envie de faire des efforts. La tentation du confort est omniprésente mais il faut y résister. Le luxe et le confort envoient à notre inconscient des messages qui vont bloquer la motivation. Le cerveau interprétera ce luxe comme un signal disant que l’on peut arrêter de faire des efforts et se reposer. Ainsi, les viviers de talents sont rarement luxueux. Les meilleurs camps de musique, par exemple, sont principalement constitués de chalets spartiates et austères. Et certaines écoles parmi les meilleures du monde, en Corée du Sud et en Finlande, ont des salles de cours tout aussi austères. Cela s’explique du fait que les espaces dépouillés et simples favorisent la concentration et poussent à répéter ses efforts. Si vous avez le choix entre un modèle basique et un modèle haut de gamme, il vaut mieux choisir le premier modèle. Vous en serez plus productif et plus concentré sur vos tâches. Un autre point essentiel est de travailler dans un espace restreint. Par exemple, l’équipe du FC Barcelone utilise une petite salle, à peine plus grande qu’une salle de bain, où s’entraînent deux joueurs. Ces derniers doivent alors s’emparer du ballon et tenter de le garder le plus longtemps possible. L’espace réduit permet d’augmenter l’intensité et la difficulté de l’entraînement. De plus, il facilite la communication et la compréhension entre les joueurs et l’entraîneur. Cette technique est applicable à d’autres domaines que le sport. Les auteurs, par exemple, peuvent l’utiliser en se forçant à respecter certaines contraintes de longueur comme dans un haïku ou un récit court. Il suffit de se demander quel est l’espace minimum nécessaire à l’entraînement et de s’y restreindre. Il faut apprendre à distinguer les compétences générales et les compétences spécialisées Lorsque l’on souhaite acquérir une nouvelle compétence, il est nécessaire de déterminer le type de compétence dont il s’agit. On peut distinguer deux types de compétences : les uploads/Management/ le-petit-livre-du-talent.pdf

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  • Publié le Fev 17, 2021
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