PRÉSENTATION GÉNÉRALE ET DÉFINITIONS 1 DÉFINITIONS ESP-CCA INTRODUCTION • Les g
PRÉSENTATION GÉNÉRALE ET DÉFINITIONS 1 DÉFINITIONS ESP-CCA INTRODUCTION • Les grandes fonctions de l’entreprise ont été définies : •approvisionnement ; •production ; 2 •production ; •recherche et développement ; •ressources humaines ; •ventes ; •administration ; •etc. • Au-delà des grandes généralités, chaque entreprise a ses propres priorités induites par la nature de l’activité ou décidées par les dirigeants ou encore, le plus souvent, 3 les dirigeants ou encore, le plus souvent, un peu des deux. • Poser la question « De quoi l’entreprise pourrait-elle être malade ? » devient une question beaucoup plus complexe si on cherche à tout appréhender en même temps, mais beaucoup plus accessible si on décompose l’entreprise en éléments simples même si ce travail revêt un 4 simples même si ce travail revêt un caractère partial. La vision d’ensemble peut être reconstruite sur la base des conclusions partielles. • Pour auditer, pour veiller sur, il faut tout d’abord déterminer ce qu’il est nécessaire, utile de contrôler, vérifier. Ce qui peut porter à conséquence si un 5 porter à conséquence si un dysfonctionnement apparaît. • L’analyse du fonctionnement de l’entreprise permet de cerner son organisation, de comprendre le système de contrôle interne, c’est-à-dire 6 de contrôle interne, c’est-à-dire d’appréhender l’ensemble des moyens mis en œuvre pour atteindre les objectifs fixés dans le but de pérenniser l’entreprise et de favoriser son développement • Ce travail passe par des questions simples. Pourquoi ? Dans quel but, dans quel objectif tel ou tel processus a été mis en place,… 7 en place,… • Puis vient la question comment ? Par quels moyens, avec quels outils ? • Il n’y a pas d’organisation efficiente en elle-même, de façon absolue mais seulement en fonction des objectifs, de façon relative. Toutes les capacités 8 façon relative. Toutes les capacités d’appréciation, de regard critique, de jugement sont à mobiliser. • L’audit permet de poser un diagnostic, de formuler une opinion. Il peut porter sur toutes les fonctions de l’entreprise. Nous nous limiterons aux aspects comptables et 9 nous limiterons aux aspects comptables et financiers, à la communication financière. • L’audit interne porte sur la production des services comptables et financiers par rapport aux objectifs fixés. Il s’intéresse à la qualité de cette production en termes de 10 la qualité de cette production en termes de fiabilité, respect des délais, conformité de présentation, etc. Il mettra en évidence des faiblesses qui seront vite comblées, par un travail de prévention. Il identifiera les insuffisances qui seront vite « soignées » avant de se transformer en épidémie. • L’audit externe se place du point de vue des différents partenaires. Le diagnostic, l’opinion porte sur la qualité de l’information financière : Est-elle bien le reflet des 11 financière : Est-elle bien le reflet des activités de l’entreprise, donne-t-elle une image fidèle ? Il ne s’agit pas de porter une appréciation sur la qualité de la gestion, de savoir si elle aurait pu dégager un résultat plus élevé avec une meilleure gestion des stocks, par exemple. • La mise en œuvre d’une mission d’audit ne s’improvise pas, elle doit respecter une méthodologie, faire appel à des techniques d’audit, respecter des règles 12 techniques d’audit, respecter des règles de déontologie, etc. • Les aspects techniques d’une mission d’audit ne peuvent pas se comparer aux aspects de la technique comptable. En comptabilité, une écriture est juste ou 13 comptabilité, une écriture est juste ou fausse, un calcul est correct ou erroné. Il y a peu de choix possibles. • En audit, les étapes d’une mission doivent se dérouler suivant un ordre précis, la méthode employée peut être bonne ou mauvaise. 14 mauvaise. • Mais il y a des éléments importants et d’autres pas, plusieurs façons d’arriver au résultat souhaité : il vous faut analyser, raisonner, trancher et donner votre propre appréciation. Il n’y a pas qu’une seule bonne réponse • Au-delà de la technique, des règles à apprendre, cette partie du programme est l’occasion de prendre du recul, de voir les comptes sous un autre angle. Vous savez 15 comptes sous un autre angle. Vous savez comment établir un bilan, vous connaissez les techniques comptables. • Il vous est maintenant demandé d’analyser les comptes du point de vue du destinataire : comment va-t-il comprendre l’information qui lui est 16 comprendre l’information qui lui est présentée et cette information est-elle proche de la réalité, l’image fidèle est-elle respectée ? Présentation de l’audit comptable et financier • L’audit comptable et financier est une mission d’opinion qui porte sur les informations financières (audit de conformité) et les modalités d’élaboration 17 conformité) et les modalités d’élaboration de ces informations (audit opérationnel); • L’audit peut être effectué à la demande de la direction (audit interne) ou à la demande de tiers (audit externe). • Il peut être à caractère contractuel ou légal. Il s’inscrit alors dans la mission du commissaire aux comptes; • Les auditeurs font partie de l’entité 18 • Les auditeurs font partie de l’entité auditée ou sont des prestataires extérieurs. • Ils doivent conduire leur mission suivant une démarche prédéfinie à partir des zones de risques identifiées pour obtenir une assurance raisonnable de 19 une assurance raisonnable de l’absence ou la présence d’anomalies significatives dans les informations à publier. En toute occasion, ils exercent leur jugement professionnel. • L’opinion, émise sous forme d’un rapport, consiste à donner un avis sur l’application du référentiel comptable à ces informations financières. 20 informations financières. • En plus des compétences techniques nécessaires au bon déroulement d’une mission d’audit, le comportement de l’auditeur doit être conforme à un Code de déontologie. • Les entreprises et entités ont la responsabilité de mettre en œuvre les politiques et procédures qui permettent la réalisation des objectifs qu’elles se 21 la réalisation des objectifs qu’elles se sont fixées, leur bon fonctionnement et la sauvegarde de leur patrimoine en vue d’assurer leur pérennité. C’est l’objet et la finalité du contrôle interne • L’opinion émise par l’auditeur se construit tout au long de la mission. La qualité de l’opinion émise dépend : de la méthodologie mise en œuvre ; 22 de la méthodologie mise en œuvre ; du respect des règles applicables au déroulement de la mission ; de la qualité de l’auditeur, professionnel compétent et indépendant. • L’opinion porte sur l’adéquation entre l’objet de l’audit et ce qu’on en attend, sur le respect des règles qui s’impose à cet objet. Elle dépend du jugement du 23 Elle dépend du jugement du professionnel. • Les compétences de l’auditeur concernent à la fois le référentiel applicable à l’objet audité et les règles relatives à la mission d’audit. • La validité de l’opinion émise dépend également de la façon dont se déroule la mission. Les auditeurs doivent respecter des règles de comportement, des règles 24 des règles de comportement, des règles de déontologie. • EXEMPLE Le contrôle de sécurité qui autorise l’accès du public à un bâtiment est un audit. Ce contrôle porte sur un certain nombre de points (présence d’extincteurs, blocs « sortie », plan d’évacuation, par exemple) sur 25 blocs « sortie », plan d’évacuation, par exemple) sur la vérification du bon fonctionnement de certains appareils (extincteurs, détecteurs de fumée, sirène d’alarme, par exemple). Ce n’est qu’après avoir effectué l’ensemble de ces vérifications, qu’une conclusion pourra être formulée • DÉMARCHE DE CONTRÔLE D’une façon générale, une mission d’audit s’inscrit dans le cadre suivant : un cadre conceptuel, qui définit les grands 26 un cadre conceptuel, qui définit les grands principes ; une démarche générale faite d’étapes successives, chacune répondant à un objectif précis ; des objectifs cohérents exprimés par rapport au référentiel applicable ; des outils formant une palette de moyens d’investigation utilisés en fonction des besoins. 27 d’investigation utilisés en fonction des besoins. • La démarche, les objectifs et les outils sont définis et rassemblés dans des normes de travail qui s’imposent à l’auditeur. • L’auditeur conserve dans un dossier de travail l’ensemble des éléments collectés qui lui ont permis de former son jugement et d’en motiver la conclusion 28 et d’en motiver la conclusion • DÉLIVRANCE D’UNE OPINION La conclusion d’une mission d’audit est l’opinion émise; L’opinion est émise sous forme de rapport. 29 L’opinion est émise sous forme de rapport. La forme de ce rapport dépend du cadre dans lequel s’est déroulée la mission. L’opinion est motivée. L’opinion a une dimension relative puisqu’elle s’entend par rapport au référentiel applicable. • RÉFÉRENTIEL Un référentiel est un ensemble de normes à appliquer, de critères d’appréciation, et de tâches à effectuer. Dans le cadre de l’audit, 30 tâches à effectuer. Dans le cadre de l’audit, c’est un ensemble de références qui permettent de formuler une opinion Il faut prendre en compte à la fois : le référentiel qui concerne l’objet de l’audit; et l’ensemble des règles à respecter pour conduire la mission d’audit. Le non-respect de 31 conduire la mission d’audit. Le non-respect de ce référentiel peut invalider la procédure de contrôle et rendre les conclusions irrecevables. • DISTINCTION PROCESSUS – PROCÉDURES L’audit passe, en général, par une analyse du fonctionnement d’une entité, uploads/Management/ premiere-partie-cours-audit2017-pdf 1 .pdf
Documents similaires
-
21
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Jul 14, 2021
- Catégorie Management
- Langue French
- Taille du fichier 0.2024MB