RAPPORT DE FIN DE STAGE THEME LA COOPERATION INTERNATIONALE ET LA CONSERVATION
RAPPORT DE FIN DE STAGE THEME LA COOPERATION INTERNATIONALE ET LA CONSERVATION DE LA BIODIVERSITE : CAS DE L ’ECOLE POUR LA FORMATION DES SPECIALISTES DE LA FAUNE DE GAROUA Par ELLE MEDJO Jeanne Christelle Etudiante en Communication et Action Publique Internationales SOMMAIRE • INTRODUCTION GENERALE • PREMIERE PARTIE: PRÉSENTATION DE LA STRUCTURE ET DE SES ACTIVITÉS • DEUXIÈME PARTIE: COOPÉRATION INTERNATIONALE COMME ENJEU POUR LA CONSERVATION DE LA BIODIVERSITÉ • TROISIÈME PARTIE: ATTENTES ET RECOMMANDATIONS • CONCLUSION GENERALE OBJECTIF GLOBAL ET SPECIFIQUE • L’objectif global de cette recherche est de déduire l’impact que peut avoir la collaboration internationale dans la contribution à la conservation des ressources naturelles mondiales et des espèces protégées et de manière plus spécifique, à déceler les limites à l’implémentation effective du partenariat mondial, les stratégies pour contourner ces contraintes ainsi que les conditions d’admission à ce partenariat. IMPORTANCE DE L’ETUDE • Cette étude révèle une triple importance : • Une importance pour l’Ecole de Faune dans sa recherche des nouveaux partenaires • Une importance du point de vue de la recherche car cette étude pourra inspirer d’autres étudiants et chercheurs • Une importance du point de vue national puisque cela pourra permettre à l’Etat d’élaborer de nouvelles stratégies d’approches partenariales. INTRODUCTION GENERALE • La prise en compte de l’environnement dans le processus de développent est d’une grande importance pour tous les pays du monde. C’est la raison pour laquelle la communauté internationale sous la tutelle des Nations Unies a intégré le concept parmi ses programmes d’action. Le continent africain est reconnu comme l’unique au monde qui abrite la faune la plus diversifiée et la plus riche. • En effet, 1570 espèces mammifères sur les 4170 espèces actuellement connues y vivent soit 36,6 %. De plus, sur les 9198 espèces d’oiseaux recensées jusqu’à nos jours, 1481 espèces sont d’origine africaine et parmi les 6300 espèces de reptiles reconnues dans le monde, 1200 vivent sur le continent noir soit 19 %. • Cependant, compte tenu des habitudes alimentaires, des conditions traditionnelles de vies et de la pauvreté, le continent africain est le lieu où les espèces animales et végétales sont sérieusement menacées de disparition. C’est ainsi que sur les 414 espèces de mammifères menacées, 217 se trouvent en Afrique et représente un pourcentage de près de 50 %. Sur les 924 espèces d’oiseaux menacées, dans le monde, 146 se trouvent en Afrique et sur les 149 espèces de reptiles en phase d’extinction, 25 se trouvent sur le continent africain. • C’est vis-à-vis de ces statistiques alarmantes que les Nations Unies dans le souci de créer des conditions de vie favorables pour l’épanouissement de l’Homme ont pris actes de cette situation et organisées des rencontres internationales successives : • La Conférence des Nations Unies sur l’Environnement Humain (CNUEH) tenue à STOCKHOLM en SUEDE du 5 au 16 juin 1972 • la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le Développement (CNUED) tenue à Rio de Janeiro au Brésil du 3 au 14 juin 1992 • le Sommet Mondial sur le Développement Durable(SMDD) appelé Sommet de Johannesburg • Cependant, bien avant la tenue de ces différentes rencontres, la communauté internationale avait sauné le glas de la dégradation de l’environnement et de la destruction de la biodiversité : le Collège pour l’aménagement de la Faune africaine en T anzanie et l’Ecole de faune de Garoua en sont les preuves. Par ce que ces établissements de part leur création sont le fruit d’un consentement international, le partenariat international est donc nécessaire pour leur survie. De ce fait, les interrogations qui motivent cette analyse sont les suivantes : • Dans quelles mesures le partenariat est- il un enjeu pour la sauvegarde de la biodiversité ? • Cette collaboration internationale est-elle effective sur le terrain ? Si oui quels sont les projets réalisés et quels en sont les auteurs ? • Quels sont les entraves que rencontre le partenariat international ? Comment cela se traduit-il à l’Ecole de faune ? • Comment peut- on remédier ou contourner ces obstacles ? • Quelles perspectives pour l’Ecole de Faune de Garoua en cas de rupture des relations avec les coopérants ? DEUXIEME PARTIE : LA COOPERATION INTERNATIONALE COMME ENJEU POUR LA CONSERVATION DE LA BIODIVERSITE • LE ROLE DE LA COOPERATION INTERNATIONALE DANS LA CONSERVATION DE LA BIODIVERSITE: • l’action des partenaires internationaux est d’une importance capitale notamment dans les domaines des apports financiers et infrastructurels, des formations, ainsi que de la conservation des espaces protégées. Les apports financiers et infrastructurels • Le budget de fonctionnement de l’Ecole de Faune depuis sa création est largement couvert par les crédits d’aides extérieures bilatéraux, multilatéraux ou privés. Il est bien vrai que l’apport actuel du gouvernement camerounais s’élève à près de cinquante pour cent, ce qui est insuffisant vue le coût très élevés des dépenses relatives au fonctionnement de l’institution Les apports en formation • la complexité en matière de formation, de la technicité évolutive et du coût très élevé de la formation, La coopération va également au-delà des finances pour intégrer les formations car à l’origine le personnel était largement d’origine étrangère dès la naissance de l’institution jusqu’au 31 Mai 1975 date à laquelle les services de l’expertise étrangère dépendront des besoins en formations sollicités et pas encore accessible aux compatriotes. . Actuellement, l’institution compte quatre membres du personnel à l’extérieur dans le cadre des formations particulièrement en Allemagne, au Canada et au Congo. L ’APPORT EN CONSERVATION DES ESPACES PROTEGES • Le principal élément à noter dans le domaine de l’importance de la coopération c’est l’aspect ‘’ brassage écologique’’:la conservation de la biodiversité fait l’apanage de l’humanité toute entière car le déplacement des espèces animales ne tient pas compte des limitations des frontières. Il peut être cité à titre illustratif le parc National de Kalamaloué . On peut également noter le parc national de Bouba Ndjida crée en 1968 et qui couvre une superficie de 220 000 hectare ainsi que la réserve de la biosphère du Dja crée en 1950 comme réserve forestière de chasses le long de la frontière tchadienne :C’est un échantillon de la diversité biologique de la forêt dense Camerouno- Congolaise. Les contraintes liées à la mise en œuvre effective de la coopération internationale • Les contraintes nationales: Cela s’explique grosso modo par le fait que l’institution n’a pas un statut légal. Il est bien vrai qu’elle est sous tutelle du Ministère de la Forêt et de la Faune mais cela ne fait pas d’elle une institution à part entière. Jusqu’à nos jours, il n’est pas possible pour l’institution d’organiser des concours directs pour l’admission des étudiants. • Les contraintes vis-à-vis des autres Etats africains pour la mise en œuvre effective de la coopération à l’Ecole de Faune viennent également de l’ignorance : C’est ainsi qu’au même titre que l’Etat camerounais, de nombreux pays ne sont pas spécialement sensibles à la formation des cadre et des spécialistes pour la conservation des ressources naturelles et de la faune. Les différentes aides, subventions et bourses octroyées par les partenaires internationaux ne sont presque toujours pas utilisées étant donné que nombreux sont les pays qui ne prennent pas l’initiative de demander des financements pourtant disponibles, de proposer des projets ou encore des programmes d’action dans le domaine de la conservation. Les perspectives de l’institution en cas de rupture des relations de partenariat • LA CREATION DES ACTIVITES D’AUTOFINANCEMENT:La vulgarisation des activités de l’institution sont de ce fait la condition sine qua none pour atteindre cet objectif. De nombreuses pétitions sont en cours auprès de l’Etat camerounais en vue de la signature d’un statut légal relatif à l’établissement. • LA SIGNATURE DES CONTRATS: Un partenariat d’échanges peut être mis en place en donnant la possibilité aux étudiants étrangers de compléter leurs formations en ayant accès au volet pratique. En contrepartie, l’Ecole pourra bénéficier du matériel, de l’expertise étrangère et autres contributions. Il sera de ce fait question d’un partenariat gagnant-gagnant. • Les contrats peuvent également être signés entre l’Etat camerounais et d’autre Etats du monde dans le cadre des formations. • Par ailleurs, la création des offices chargés de la gestion des parcs et des réserves protégées est un atout pour la réalisation de ces attentes. TROISIEME PARTIE: LES ATTENTES ET LES RECOMMANDATIONS • Parler des contraintes et des recommandations par rapport à ce rapport c’est d’abord présenter les difficultés rencontrées sur le terrain, ensuite les suggestions et les attentes pour le bon déroulement des activités relatives à la conservation de la biodiversité en rapport avec la coopération internationale. LES DIFFICULTES RENCONTREES SUR LE TERRAIN • L ’ABSENCE D’UNE CELLULE DE COMMUNICATION : cette cellule de communication aura pour fonctions majeures : • La promotion de l’institution à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. • La médiatisation de toutes les activités qui se tiennent à l’Ecole par le biais des médias locaux et internationaux. • La promotion médiatique de l’Ecole afin de réveiller l’intérêt des élèves et étudiants sur l’importance des formations dispensées par l’Etablissement. • C’est également le moyen efficace pour la sensibilisation des populations uploads/Management/ presentation-rapport-de-fin-de-stage.pdf
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- Publié le Apv 29, 2022
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