1 SYLLABUS DU COURS : NIVEAU LICENCE 1, UFR SEG INTITULÉ DU COURS : TECHNIQUES

1 SYLLABUS DU COURS : NIVEAU LICENCE 1, UFR SEG INTITULÉ DU COURS : TECHNIQUES D’EXPRESSION ORALE ET ÉCTRITE NOMS DES ENSEIGNANTS : Dr. DANHO VINCENT TEL : 07 46 29 20 Dr. MOBIO FRANÇOIS TEL : 06 26 63 88 2 PLAN DU COURS Avant-propos Introduction CHAPITRE 1 : LANGUE ET COMMUNICATION 1.1La communication 1.1.1 L’émetteur ou le destinateur 1.1.2 Le récepteur ou le destinataire 1.1.3 Le message 1.1.4 Le canal de communication / Le système de communication 1.1.5 Le code 1.1.6 Le référent 1.2 Problèmes généraux de la communication 1.2.1 Types de communication 1.2.2 Bruit et redondance 1.3 Les registres (niveaux) de langue 1.4 Distinction entre discours et récit 1.4.1Le discours 1.4.2Le récit CHAPITRE 2 : LA LANGUE ORALE 2.1 La transcription de la langue orale 2.1.1 Les plus petites unités : les sons 2.1.2Les syllabes 2.2 L’oragenèse 2.2.1 L’articulation 2.2.2 La ponctuation 2.2.3 Le rythme 2.2.4 La variété 2.3 La prise de parole en public 2.3.1 Préparer son intervention 2.3.2 Comment se tenir devant l’auditoire 2.3.3 Maitriser sa voix 2.3.4 Comment utiliser un micro 2.3.5 Intégrer le stress CHAPITRE 3 : L’EXPRESSION ÉCRITE 3.1Le contrôle de l’orthographe 3..1.1 L’utilisation d’une feuille de brouillon 3.1.2 La confection d’un socle épistémologique 3.1.3.La consultation régulière des dictionnaires et des livres de grammaire 3.2Les signes typographiques : les éléments de la ponctuation 3.2.1 Le point 3.2.2 La virgule 3- 2.3 Le point-virgule 3.2.4 Le point d’exclamation 3.2. 5 Le point d’interrogation 3.2. 6 Les points de suspension 3.2. 7 Les deux points 3 3.2.8 Les italiques 3.2.9Les majuscules 3.2.10 Les parenthèses, les tirets, les crochets 3.2.11 Les guillemets CHAPITRE 4 :LE DISCOURS RAPPORTÉ 4.1 Le discours direct 4.2 Le discours indirect 4.3 Le discours indirect libre CHAPITRE 5 : LE PARTICIPE PASSÉ 5.1 Employé avec l’auxiliaire « être » 5.1.1 La forme verbale 5.1. 2 -Le participe adjectif 5.2 Employé avec l’auxiliaire « avoir » 5.2.1 Sans C. O. D 5.2.2 Avec C.O.D 5.2.3C.O.D placé après. 5.2.4 C.O.D placé avant. 5.3 Le participe passé précédé de « en » 5.3.1 Le cas C.O.D en « en » 5.3.2 Le verbe précédé de « en » a un C.O.D placé avant lui. 5.4 Le participe passé suivi d’un infinitif 5.4.1 Le C.O.D fait l’action exprimée par l’infinitif 5.4.2 Le C.O.D ne fait pas l’action exprimée par l’infinitif 5. 5 Le participe passé des verbes pronominaux 5.5.1 Verbes essentiellement pronominaux. 5.5.2 Verbes employés sous la forme pronominale 4 Avant-propos : Cet enseignement s’adresse à tous ceux, et ils sont désormais très nombreux, qui étudient l’expression et les communications écrites et orales dans des instituts ou instances de formation permanente. L’UFR des sciences économiques et de gestion de l’Université Felix Houphouët-Boigny de Cocody n’est pas en reste. Pour les futurs économistes, entrepreneurs, chefs d’entreprise, etc., la formation dispensée dans cette Unité de Formation et de Recherche est d’une extrême importance, car elle leur permettra d’être mieux outillés face aux interlocuteurs, devenus de plus en plus exigeants. Elle comporte : - des parties concernant les basses théoriques de l’expression et de la communication, qu’on s’est efforcé de rendre simples et accessibles ; - des exercices d’application et d’entrainement, à réaliser individuellement ou en groupe. 5 INTRODUCTION Les pratiques d’expression et de communication écrites ou orales renvoient le plus souvent à trois objectifs qui ne s’excluent pas, mais ne se recoupent pas nécessairement : - un objectif technique, pratique, lié à la réalisation de tâches précises : présenter un discours oratoire, écrire un texte bien structuré, élaborer un message, etc. ; - un objectif de participation, lié à des phénomènes sociaux tels que la multiplication des instances consultatives dans les établissements et les entreprises, l’extension de la vie associative, laïque ou religieuse, etc. De nombreuses personnes sont amenées à participer à des réunions, à prendre la parole, à produire des écrits, bref à faire entendre leur voix, sans y avoir nécessairement été préparées ; - un objectif de développement personnellié au désir de s’épanouir, de développer ses capacités relationnelles, de prendre plaisir à parler et à écrire. En résumé - Rendre cet enseignement accessible. Partir du principe qu’on ne s’adresse pas à des linguistes, mais à des apprenants de tout bord. - Apporter les savoirs, les savoirs faire et les savoirs être, tant au niveau de la communication écrite qu’orale. En conséquence On trouvera dans ce cours des conseils pratiques directement utilisables mais aussi, nous l’espérons, les moyens de prendre une conscience claire des mécanismes du langage. CHAPITRE 1 : LANGUE ET COMMUNICATION La langue est inhérente à la communication. 1.1 La communication Les êtres humains disposent de divers moyens pour communiquer : signaux, signes, etc. L’outil le plus complet et le plus perfectionné est la langue, qui permet de communiquer n’importe quoi, dans n’importe quelles circonstances. La langue est l’outil dont on se sert pour communiquer quelque chose à quelqu’un dans une situation donnée. En effet, si l’on postule que la communication a pour but la transmission d’un message – mais nous verrons que dans bien des cas, son objectif est plus complexe −, elle implique certains éléments, indiqués dans le schéma suivant : Fig. 1. Schéma de la communication Explicitons ces éléments… 6 1.1.1 L’émetteur ou le destinateur L’émetteur ou destinateur émet le message ; ce peut être un individu ou un groupe (firme, entreprise de diffusion, etc.) 1.1.2. Le récepteur ou le destinataire Le récepteur ou destinataire reçoit le message ; ce peut être un individu, un groupe ou même un animal ou une machine (ordinateur). Dans tous les cas, on estimera que la communication a eu lieu si la réception du message a une incidence observable sur le comportement du destinataire (ceci ne signifiant pas que le massage a été compris : il faut distinguer avec soin réception et compréhension). 1.1.3 Le message Le messageest le produit de la communication ; il est constitué par le contenu des informations transmises. 1.1.4 Le canal de communication / Le système de communication Le canal de communication est la voie de circulation des messages. Il peut être, en première approximation, défini par les moyens techniques auxquels le destinateur a recours pour assurer l’acheminement de son message vers le destinataire : - moyens sonores : voix, ondes sonores, oreille … - moyens visuels : excitation lumineuse, perception rétinienne … Suivant le canal de communication utilisé, on peut opérer une première classification des messages : - les messages visuels, recourant à l’image (messages « iconiques » : dessins photographies) ou aux symboles (messages symboliques : écriture) ; - les messages sonores : paroles, musiques, sons divers ; - les messages tactiles : pressions, chocs, trépidations, etc. ; - les messages olfactifs : parfums, par exemple ; - les messages gustatifs : dragées au poivre ou non… Attention… Un choc, une pression de main ou un parfum ne constituent des messages que s’ils véhiculent, de la volonté du destinateur, une ou plusieurs informations à l’adresse d’un destinataire. La transmission réussie d’un message requiert non seulement un canal physique, mais aussi une prise de contact psychologique : prononcer une phrase à haute et intelligible voix ne suffit pas à la faire recevoir d’un destinataire inattentif. 1.1.5 Le code Le code est un ensemble de signes et de règles de combinaison de ses signes ; le destinateur y puise pour constituer son message (c’est l’opération d’encodage). Le destinataire identifiera ce système de signes (c’est l’opération de décodage) si son répertoire est commun avec celui de l’émetteur. Plusieurs cas peuvent se présenter ; nous représentons par deux cercles les répertoires de signes de l’émetteur et du récepteur : 7 1er cas : ● La communication n’a pas lieu ; le message est reçu mais non compris : l’émetteur et le récepteur ne possèdent aucun signe en commun. Exemple : message chiffré reçu par un récepteur ignorant du code employé ou encore le cas d’un prédicateur prêchant devant une assemblée de fidèles ne comprenant pas le code dont il fait usage. Dans ce cas, une opération de décodage doit avoir lieu. 2e cas : ● La communication est restreinte ; les signes en commun sont peu nombreux. Exemple : conversation entre un Ebrié et un jeune Sénoufo étudiant la langue depuis un an. 3e cas : ● La communication est plus large ; toutefois l’intelligibilité des signes n’est pas totale : certains éléments du message venant de E ne seront pas compris de R. Exemple : délivrance d’un message de haut niveau à des fidèles mal préparés à le recevoir. 4e cas : ● La communication est parfaite ; tous les signes émis par E sont compris par R. Nous nous situons dans le cas d’une communication unidirectionnelle. Attention…Il ne suffit pas que le code soit commun pour que la communication soit parfaite ; ainsi, le prédicateur officiant et son auditoire ne possèdent pas forcément la même richesse de vocabulaire ni la même maitrise de la syntaxe. 1.1.6 Le référent Le référent est constitué par le contexte, la situation, les objets réels auxquels renvoient le message. 8 2. Problèmes généraux de la uploads/Management/ technique-d-x27-expression-communication-pdf 1 .pdf

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  • Publié le Oct 17, 2021
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