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PY0D608V : Travail d'Étude et de Recherche - Psychopathologie clinique, Psychol

PY0D608V : Travail d'Étude et de Recherche - Psychopathologie clinique, Psychologie de la santé, Neuropsychologie L'impact des troubles du sommeil sur la performance scolaire et le stress chez les étudiants.es Camille ALBA Numéro étudiant : 21302935 Enseignante responsable : Mme Sordes TD17 Année universitaire 2020-2021 2 Table des matières 1. Résumé ................................................................................................................................ 3 2. Problématique ..................................................................................................................... 4 3. Présentation des scénarii ..................................................................................................... 5 Scénario 1 ............................................................................................................................... 5  Population .................................................................................................................... 6  Protocole ...................................................................................................................... 6  Matériel et méthode ..................................................................................................... 8  Analyses statistiques .................................................................................................... 9 Scénario 2 ............................................................................................................................... 9  Population .................................................................................................................... 9  Protocole .................................................................................................................... 10  Matériel et méthode ................................................................................................... 11  Analyses statistiques .................................................................................................. 11 4. Mise en perspective des scenarii ....................................................................................... 11 3 1. Résumé Mon travail d’étude et de recherche décrit un état de la littérature sur les thématiques du sommeil, des performances académiques et du stress. La question de recherche est la suivante : Quels sont les liens et l’impact des troubles du sommeil sur la performance scolaire et le stress chez les étudiants ? D'après la revue de littérature, il est largement admis que le sommeil, en plus d’être vital pour l’être humain, est indispensable pour ses fonctions cognitives et son bien- être. Néanmoins, dans la société actuelle, celui-ci est de plus en plus négligé. La population étudiante est significativement affectée par des troubles du sommeil et cela peut avoir un impact sur le stress ressenti et leurs performances scolaires. Pour la recherche des articles, des équations de recherche pertinentes pour le thème ont été validées avec le Thesaurus suite à la formation DocumenTER. Les recherches ont ensuite été réalisées sur PsychInfo, Google Scholar, Cairn, Pubmed et Sciencedirect ainsi que dans certains ouvrages empruntés à la BUC, le DSM-V et le site de l'INSERM pour certaines définitions. Plusieurs études se sont intéressées chez les étudiants au lien entre troubles du sommeil et performances cognitives et académiques. D’après les résultats, il en ressort globalement qu'une privation ou un mauvais sommeil impacterait la neurocognition et les moyennes générales des étudiants. D'autres études se sont penchées sur les liens entre troubles du sommeil et stress dans cette population et il en ressort que le stress serait un prédicteur d'un trouble du sommeil. Cependant, peu de chercheurs ont questionné les trois variables ensemble et les résultats restent mitigés. Une étude a montré que l’obtention de meilleures notes était associée à un bien-être psychologique élevé malgré un sommeil court/non réparateur. De plus, un fort stress était fortement associé à une mauvaise qualité de sommeil. Dans une autre étude, les résultats scolaires n'ont montré aucune association avec la qualité du sommeil ou le niveau de stress. Nombre de mots : 317 4 2. Problématique La revue de littérature réalisée et les lectures d’articles ont permis d’établir la question de recherche suivante : Quels sont les liens et l’impact des troubles du sommeil sur la performance scolaire et le stress chez les étudiants-es ? Les troubles du sommeil sont largement répandus dans la population française et mondiale (Luppi, 2017). D’après le DSM-V, « les troubles de l’alternance veille-sommeil comprennent 10 troubles ou groupes de troubles : l’insomnie, l’hypersomnolence, la narcolepsie, les troubles du sommeil liés à la respiration, les troubles de l’alternance veille- sommeil lié au rythme circadien, les troubles de l’éveil en sommeil non paradoxal, les cauchemars, les troubles du comportement en sommeil paradoxal, le syndrome des jambes sans repos et les troubles du sommeil induits par une substance/un medicament ». Les troubles du sommeil sont donc nombreux et différents selon les individus. Il a alors paru pertinent de se pencher sur son rôle au sein de la population étudiante, car son implication est importante dans le bien être, la santé et la réussite professionnelle des étudiants, qui sont d’ailleurs à un moment important de leur vie (Hout, 2012; cité par Chen et al., 2019). Au regard de la littérature, il semblerait qu'il y ait plusieurs liens dyadiques concernant les variables du trouble du sommeil, du stress et des performances scolaires chez les étudiants mais néanmoins, la direction et les relations de causalité restent floues. Le stress peut être défini comme « l’"usure" que subit le corps lorsqu'il s'adapte à une pression ou à une situation menaçante. » (Almojali et al., 2017). Ce dernier a l’air de jouer un rôle sur le sommeil, mais l’inverse est aussi possible. Il est d’ailleurs probable qu’un mauvais sommeil entraînerait alors une augmentation du stress, qui à son tour pourrait contribuer à un maintien de ces troubles du sommeil. (Wallace et al. (2017)). Ce cercle vicieux subi par les étudiants entraînerait de moins bons résultats visibles sur la moyenne générale et possiblement à terme, sur l’obtention ou non du diplôme (Almojali et al., 2017). De plus, j’ai pu m'apercevoir que les trois variables n'ont pas souvent été questionnées en même temps dans une même étude (Cvejic et al., 2017; Alotaibi et al. (2020)). Concernant la performance scolaire, qui est un terme bien large, il est aussi possible de s’intéresser à la satisfaction scolaire personnelle de l’étudiant, ainsi que de son sentiment d’auto-efficacité concernant ses études et non pas seulement la moyenne générale comme l'ont cité Hayley et al. (2017). La plupart des études récentes de cette revue de littérature se sont déroulées en Arabie Saoudite (Almojali et al., 2017; Alotaibi et al., 2020). La culture peut évidemment jouer un rôle dans les résultats, ainsi une étude faite en France serait un ajout intéressant pour la recherche. 5 De plus, les étudiants sur lesquels portent la majorité des études dans ce domaine sont issus de filières de médecine ou d'infirmier, bien connus pour leur grande charge de travail et le stress associé. Néanmoins, il n’y a que peu d'études portant sur des étudiants d'université d'autres filières et les conséquences de leurs troubles du sommeil. La littérature exprime que les relations entre sommeil et stress ont des raisons d’être bidirectionnelles et avoir des relations complexes. Il semble alors compliqué de rechercher la relation causale exacte du trouble du sommeil sur le stress ou les performances académiques des étudiants (Lund et al., 2010). De plus, des résultats mitigés ont été trouvés où les heures de sommeil n’étaient pas corrélées avec la moyenne générale et il ne serait pas toujours clair que la privation de sommeil prévoie une baisse des résultats scolaires (Nihayah et al., 2011 ; cité par Chen et al., 2019). Il semble alors important d’investiguer davantage les relations entre toutes ces variables. Ainsi, l’hypothèse générale posée est la suivante : Les troubles du sommeil (variable indépendante) ont un impact sur le stress et les performances scolaires (variables dépendantes) chez les étudiants. 3. Présentation des scénarii Scénario 1 Pour tester l'hypothèse générale posée, deux scenarii différents seront présentés. Le premier dispositif méthodologique est une étude quasi-expérimentale longitudinale d’une durée de 2 ans réalisée auprès d’étudiants issus de plusieurs universités. L’objectif de l’étude est de suivre une population atteinte de troubles du sommeil, qui va montrer dans le temps des variations de performances scolaires, et voir si ces variations correspondent à des périodes de stress et si cela se corrèle à un manque de sommeil. La variable indépendante est “les troubles du sommeil”. Il s’agit d’une variable nominale, invoquée et intrasujet. Les deux variables dépendantes sont le stress et les performances scolaires. Le choix de se porter sur une étude longitudinale s’est imposé, car d’après la revue de littérature réalisée au premier semestre, les études transversales ne permettent pas vraiment de savoir s’il y a des moments où la privation de sommeil est plus importante que d’autres; et elles ne permettent pas non plus de savoir si les relations entre la privation de sommeil, le stress et les performances scolaires entraînent des conséquences sur le long terme et l’obtention d’un diplôme. 6 • Population La population choisie ici est composée d’étudiants à l’Université issus de filières différentes, âgés entre 18 et 25 ans. Dans le cadre où l’étude se déroulerait à Toulouse, les participants seraient sélectionnés dans les trois universités : Toulouse 1 Capitole, Toulouse 2 Jean-Jaurès et Toulouse 3 Paul Sabatier. Le but ici serait de trouver au moins 200 participants pour avoir une taille d’échantillon assez large. Les critères d’inclusion des participants seraient : l’âge, comprendre le français, être étudiant inscrit en L2 ou en M1 dans une université et être atteint d’un trouble du sommeil de manière régulière (classification du DSM-V). Le critère d’exclusion est : les étudiants n’ayant pas de troubles du sommeil révélés par le PSQI. Le choix de prendre une population d’étudiants de plusieurs filières s’est posé car d’après la revue de littérature, les études qui s’intéressent aux troubles du sommeil ont principalement été réalisées avec des étudiants issus de médecine ou d’étude d’infirmier. En menant une étude comportant une plus grande diversité d’étudiants, on prend mieux en compte la réalité du terrain et à terme, cela pourrait permettre une généralisation des résultats plus probante. Le fait de sélectionner les étudiants au sein de différentes universités diversifie davantage leurs origines, que ce soit au niveau ethnique, culturel qu’au niveau uploads/Management/ ter-alba-camille.pdf