Plan général : Introduction I. Notions de base en gestion de chaîne logistique
Plan général : Introduction I. Notions de base en gestion de chaîne logistique 1. De la logistique au Supply Chain Management 2. Modélisation d’une chaîne logistique a) Le modèle AFNOR b) Le modèle SCOR II. L’organisation de la chaîne logistique 1. La maison de Supply Chain 2. Les niveaux décisionnels 3. Organisation du réseau logistique a) Décision de faire et de faire-faire b) Evaluation de la performance logistique c) Localisation des unités de production et de stockage 4. Organisation de la relation logistique III. La gestion de la chaîne logistique 1. Les objectifs et les mesures de performance de la SCM 2. Les outils des niveaux décisionnels 3. Les fonctions principales du SCM 4. Gestion intégrée dans la Supply Chain IV. La gestion des risques liés à la chaîne logistique 1. Définitions risques/incertitude 2. Démarche générale de gestion des risques 3. Catégories de risques de la chaîne logistique V. La logistique au Maroc (La cas de la société SUNCROPS) 1. La logistique au Maroc 2. Présentation de la société SUNCROPS 3. Les étapes de la chaîne logistique a) La logistique en amont b) La logistique en interne c) La logistique en aval Conclusion Introduction : Dans le contexte actuel d’instabilité des marchés, les entreprises doivent intégrer l'incertitude de la demande dans leurs méthodes de planification afin de mieux gérer leurs ressources et de préserver leurs performances. D'autre part, elles se sont de plus en plus recentrées sur leur cœur de métier, et se sont donc de plus en plus regroupées au sein de chaînes logistiques. La gestion des chaînes logistiques (ou Supply Chain Management, SCM) s’intéresse dans ce cadre à des chaînes logistiques dont les acteurs de la chaîne sont des entités décisionnelles indépendantes. L’étude de ces chaînes logistiques passe donc souvent par la prise en compte d’une relation "point-à-point" entre le client et le fournisseur, qui constitue le "maillon" élémentaire de la chaîne logistique. L’amélioration de ces chaînes logistiques passe par la mise en place de processus coopératif entre les différents acteurs afin qu’ils puissent mieux travailler ensemble. Dans ce cadre, plusieurs types d’information peuvent être échangés comme les plans d’approvisionnement, les niveaux de stocks prévisionnels etc. Chapitre I : Notions de base en gestion de chaîne logistique I) De la logistique au Supply Chain Management A- La logistique : A l'origine, le terme de logistique appartient au monde militaire et désigne ainsi la gestion au mieux du ravitaillement, du logement et du transport des troupes et aussi Chercher à emprunter les plus courts chemins mais aussi ceux qui représentent le moins de risque possible. Par la suite le terme a été étendu au monde de l'entreprise pour désigner la gestion des flux matières et matériel, en entrée comme en sortie, des stocks et du transport des produits. La logistique a ensuite évolué pour inclure La circulation des flux d’informations et financiers, devenant ainsi « la gestion des flux de produits, d’informations et financiers, visant à satisfaire la demande finale sous contraintes de délai, qualité et coût ». B- La chaine logistique SC : Une chaîne logistique peut être vue comme un réseau d'installations qui assure les fonctions d'approvisionnement en matières premières, de transformation de ces matières premières en composants puis en produits finis, et de distribution des produits finis vers le client (Lee et Billington, 1993). La SC est un réseau de fournisseurs, fabricants, distributeurs/entrepôts et de détaillants qui produisent et livre des produits aux clients (Poirier, C. C. et Reiter S. E., 1996). C- Supply chain management : Le SCM est donc une série d'activités liées dont l’objectif est la planification, la coordination et le contrôle des flux de matériaux, de pièces et de produits finis, des flux est la planification, la coordination et le contrôle des flux de matériaux, de pièces et de produits finis, des flux d’informations et des flux financiers à partir du fournisseur et jusqu’au client final. Elle recouvre un champ d’activités très large allant de la conception, à l’achat, à l’approvisionnement, à la production, et à la distribution jusqu’au soutien logistique après-vente et au recyclage éventuels des produit. La logistique représentait traditionnellement l'activité allant de la mise à disposition des produits finis par l'usine ou le négociant jusqu'à la livraison au client. Elle s'est désormais fondue dans le concept de Supply Chain Management ou SCM dont l'objectif est d'optimiser la gestion des flux physiques et des flux d'information le long de la chaîne logistique depuis le fournisseur du fournisseur jusqu'au client du client. II) Modélisation d’une chaîne logistique 1. Le modèle AFNOR : AFNOR signifie Association Française de Normalisation. Créée en 1929, l'Association française de normalisation est l'organisation officielle en charge des normes en France. L’AFNOR identifie 6 processus comportant chacun 4 activités de base : Les 4 activités : Planifier (définir les objectifs sur une certaine durée et déterminer la façon de les atteindre et avec quelles ressources) Programmer (planification des heures de démarrage ou d’arrêt des activités Lancer et exécuter Contrôler 2. Le modèle SCOR : L e modèle SCOR a été développé en 1996 par le Supply Chain Council (SCC), organisation sans but lucratif regroupant à l’origine deux cabinets de conseil et 69 sociétés américaines. Le SCC compte désormais plus de 800 membres, dont les entreprises les plus performantes. Définition : SCOR est un outil de modélisation. Il définit une démarche, des processus, des indicateurs et les meilleures pratiques du moment pour représenter, évaluer et diagnostiquer la Supply Chain. Cette méthodologie basée sur le client est générique, rigoureuse, complète et structurante. SCOR s’organise autour des besoins du client (commandes, réclamations, demandes d’informations...) et recouvre les processus impliqués dans : Les interactions avec le client depuis la réception de la commande jusqu’au paiement de la facture, Les échanges depuis le client du client jusqu’au fournisseur du fournisseur, Les interactions liées à la demande depuis son analyse jusqu’à l’exécution de chaque commande. La méthode SCOR repose sur 4 processus de base de management : planifier, approvisionner, fabriquer, livrer. Les différents niveaux du modèle SCOR : Le niveau 1 (stratégique) est le plus agrégé et définit la Supply Chain selon 5 processus génériques : planification, approvisionnement, production, livraison, retour client et fournisseur. Le niveau 2 (tactique) permet, en accord avec la stratégie de l’entreprise, de (re)configurer la Supply Chain à partir de 30 sous processus. Le modèle met à disposition à ce niveau une « table de configuration Supply Chain». Le niveau 3 (opérationnel), les entreprises peuvent préciser les activités des sous processus, les meilleures pratiques, les ruptures de flux, les fonctionnalités des progiciels et des outils existants. Le niveau 4 n’est pas dans le modèle de référence. Il convient à chaque entreprise de définir les tâches élémentaires des activités. Chapitre II : L’organisation de la chaîne logistique I. La maison de Supply Chain Stadler propose de regrouper les méthodes et outils nécessaires à la réussite d’une démarche de SCM dans la maison du Supply Chain Management. Le toit de la maison du SCM constitue l’objectif de cette démarche SCM, c’est à dire la satisfaction du client final ou leur présenté les meilleurs services avec l’amélioration de la compétitivité de la Supply Chain dans son ensemble. Ces deux objectifs reposant sur deux piliers que sont l’intégration des membres de la Supply Chain et la coordination des processus. Le premier pilier est constitué par l’intégration des membres de la Supply Chain : trois « blocs » permettent de construire ce pilier. Il s’agit de la sélection des partenaires, de l’organisation du réseau Supply Chain et du partage du pouvoir dans la Supply Chain. Le second pilier est constitué par la coordination des processus du management des technologies et de l’information de la communication, du management des processus et de la planification et évaluation de la performance. Ces deux piliers reposent sur des fondations conceptuelles et académiques issues de plusieurs domaines (logistique, recherche opérationnelle, marketing, théorie des organisations, informatique, etc.). Le premier pilier : l’intégration : Met finalement en évidence les relations « coopératives » entre les acteurs d’une chaîne logistique. Il s’agit de définir et de piloter ces relations entre acteurs d’une même chaîne. Il concerne la création de la chaîne logistique et des partenariats entre les différents acteurs. La première étape est donc de choisir les partenaires qui apporteront du savoir-faire permettant d'une part de satisfaire les contraintes techniques et économiques pour la fabrication des produits mais apportant d'autre part un potentiel d’évolution leur permettant de s’inscrire dans une vision moyen terme, avec des perspectives d’amélioration de compétitivité. La deuxième étape est l’organisation du réseau et l’organisation collaborative. Cela consiste à établir des relations entre entités juridiquement indépendantes mais liées économiquement. La relation collaborative et notamment la définition de stratégies gagnant-gagnant doit être instaurée pour qu’aucun partenaire ne se sente lésé et menace la viabilité de la chaîne. Enfin, la conduite et l’animation de la chaîne concernent la prise de décisions la concernant dans sa totalité. Ces décisions peuvent être prises soit par une entreprise qui justifierait d’une influence majeure au sein uploads/Management/gestion-de-la-chaine-logistique-modifier.pdf
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- Publié le Mai 23, 2021
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