Management Introduction : Thème 1 : Les enjeux du management des organisations
Management Introduction : Thème 1 : Les enjeux du management des organisations - Les organisations évoluent dans un environnement et cet environnement a une incidence sur leur fonctionnement, objectif, décision à prendre. - Ces organisations vont devoir tenir compte dans leur actions et choix des relations avec les différentes parties prenantes. Chapitre 1 : les organisations dans l’environnement actuel 1. Qu’est-ce qu’une organisation ? A. Définition Une organisation est à la fois un cadre (« résultat de cette action d’organiser ») et un processus (« action d’organiser ») C’est le cadre dans lequel les individus vont agir collectivement, mais c’est le processus par lequel ce cadre est mis en place. Le processus : Organiser c’est définir des structures (une certaine façon d’agencer les différents éléments qui vont composer l’organisation) et des procédures (répartir les rôles, affecter les différents moyens) qui vont encadrer l’action collective. Organiser c’est aussi établir des règles, fixer des objectifs et contrôler leur réalisation. Le cadre, Le résultat de cette organisation permet de définir une organisation. Organisation : ensemble de moyen qui sont structurés et dont les composants de l’organisation (ressources humaines, matérielles ou financières) fonctionnent de manière coordonnées (Mintzberg) en vue d’atteindre des objectifs qui sont partagés par les membres participants. En bref, une organisation est composée de plusieurs individus (des membres), elle mobilise des ressources. L’organisation a également une finalité, des objectifs communs, ce qui nécessite de diviser et de coordonner. La finalité signifie la mission pour laquelle l’organisation existe. L’existence et la pérennité même de l’organisation nécessite que ses membres aient une finalité et des objectifs communs. Mais il peut exister des difficultés à concilier les objectifs communs et les objectifs individuels. On a toujours besoin d’autres individus pour réussir une finalité, mais pour ça il faut fixer une règle, définir les rôles, c’est ce qu’on appelle s’organiser. Il va falloir réussir à articuler les objectifs communs et individuels. Il existe une tendance naturelle à faire passer son objectif personnel avant les objectifs communs, c’est pourquoi cette conciliation peut être compliqué, Michel Crozier et Cyert & March sont des auteurs qui se sont intéressés à ce phénomène. La théorie des parties prenantes c’est aussi intéressé à ces objectifs. Les finalités sont associées à toutes organisations elles peuvent être d’ordre économique (créer de la valeur) ou sociétal (humanitaire, culturel ou social). Les associations ont à priori une finalité sociétale tandis que les entreprises ont davantage une finalité économique. L’Economie Social et Solidaire donne aux entreprises la possibilité d’associer une finalité sociale et une finalité économique. Ce sont les finalités qui vont orienter les objectifs et donc l’organisation en elle-même. La finalité à un caractère très large alors que les objectifs sont beaucoup plus précis et détaillés. La finalité de Nestlé : améliorer la qualité de vie et contribuer à un avenir plus sain. Il faut remonter à l’origine de l’entreprise pour la comprendre. Exemples d’objectifs : distribuer 100 000 repas, cela découle d’améliorer la qualité de vie. Par exemple, on peut aussi avoir des objectifs de réduction des coûts ou des délais. B. Pourquoi une organisation ? Il est nécessaire d’organiser toutes les activités. Toutes actions ou tout projets qui a une certaine ampleur ne peut pas se faire un minimum d’organisation car les actions exécutées sont nombreuses et donc plusieurs individus ou services doivent collaborer ensemble afin de faire aboutir le projet. Dimension quantitative, on parle de l’effectif à mobiliser Les actions exécutées sont complexes, elles vont nécessités les compétences et les savoirs de plusieurs personnes afin de faire aboutir le projet. Dimension qualitative, on parle des compétences à mobiliser. Il faut diviser et coordonner le travail pour le rendre les tâches plus élémentaires. Il faut donc spécifier qui fait quelles tâches et il faut donc allouer les moyens pour y parvenir. Logique de division Il faut également coordonner les tâches ainsi divisées pour que l’action globale souhaitée se réalise. Il faut diviser et assurer la coordination nécessaire entre ces tâches c’est une théorie qu’à mis en avant Henry Mintzberg. Une organisation permet aussi de minimiser les coûts de transactions Les travaux de Ronald Coase et Oliver Williamson s’enchainent. Théorie des coûts de transactions : - Les travaux de Ronald Coase : pourquoi les entreprises existent ? Il se demande pourquoi les entreprises réalisent elles-mêmes en internes certaines activités alors que d’autres activités vont être confiées à des prestataires externes. Il oppose donc ici les entreprises (un type d’organisation) et le marché de l’autre. Pourquoi le rôle de l’agent collectif (entreprise) n’est pas joué par des acteurs individuels (le mécanisme de marché). Il estime, que contrairement à ce que l’économie classique prétend, recourir aux marchés pour procéder à l’allocation des ressources nécessaires induits des coûts, en réalité pour cause, si les entreprises apparaissent, c’est car le marché est coûteux. Il existe 3 types de coûts : o Les coûts de recherches et coûts d’informations : les coûts liés à la découverte des prix ou la recherche d’un fournisseur. o Les coûts de négociation et de décision : les coûts qui sont liés à la négociation des contrats avec chacun de ses partenaires. o Les coûts de surveillance et d’exécution : les coûts qui sont liés à la surveillance des prestataires, ce sont les coûts qu’on va engager pour s’assurer que le fournisseur respecte bien les termes du contrat. - Ces 3 types de coûts sont regroupés dans les coûts de transactions. Si ces coûts de transactions sont trop importants, il peut être plus intéressant d’organiser la production en interne et d’avoir recourir à une organisation comme une entreprise. Mais dans tous les cas, l’allocation des ressources aura bien lieux mais de manières différentes en fonction des situations. Mais l’organisation dans l’entreprise génère aussi des coûts, donc il faut faire un arbitrage entre les deux. Si on a recours au marché, c’est le système des prix qui va régir l’allocation des ressources. Dans le cadre d’une entreprise, l’allocation des ressources est faite par l’autorité de l’entrepreneur. Pour Coase, l’entreprise permet une allocation des ressources via l’autorité de l’entrepreneur, donc pour Coase, il existe un pouvoir hiérarchique dans l’entreprise qui rend la coordination et l’existence de relations à long terme possible. Dans ce cas, il y a signature de contrat de travail, ce qui fait qu’il y a un pouvoir hiérarchique. Si on a recours au mécanisme de marché, il y a un certain nombre d’incertitudes qui peuvent être couteuses. Coase donne un statut spécifique et une place centrale au contrat de travail et au rapport salarial ce qui n’est pas le cas lorsqu’on a recours au mécanisme de marché qui utilise des contrats commerciaux. L’organisation est une alternative nécessaire au marché qui pour autant ne remplace le marché. Les coûts de transaction concernent le marché, tandis que les coûts d’organisations concernent l’entreprise et y sont spécifiques. Cela est par exemple les coûts concernant la préparation du travail, ou bien les coûts de surveillance du salarié. Plus la taille de l’entreprise augmente, plus les activités deviennent complexes et les coûts d’organisations augmentent elles aussi (car on a plus de tâches à surveiller, plus de flux à organiser). Lorsque les coûts d’organisations sont inférieurs aux coûts de transactions, alors on va avoir recours à l’entreprise, dans le cas inverse, on va se tourner vers le marché. L’entreprise va intégrer ses activités par conséquent elle va intégrer en interne jusqu’à que la dernière activité coûte aussi chère que la produire en externe. (Coût marginal) Les contrats de travail (entreprise) sont des contrats de long terme, tandis que les contrats commerciaux (marché) sont des contrats plus de court terme. Sur le marché, on doit spécifier toutes les actions à l’avance, ce qui permet de diminuer les coûts de transactions, mais également les transformations du marché ; tout est absolument contractés, mais cela ne tient pas la route. Dans le contrat de travail, on n’est pas obligé de prévoir l’ensemble des actions du salarié car il y a un pouvoir de subordination. - Les apports d’Oliver Williamson : il propose les apports de Coase. Williamson cherche à comprendre dans quelles situations les coûts de transactions sont supérieurs aux coûts d’organisations, cela va dépendre des caractéristiques des transactions. Williamson va analyser les caractéristiques les plus significatives des transactions afin de savoir comment est la meilleure manière d’organiser la transaction. Est-il plus pertinent de l’organiser en ayant recours au marché ou bien vaut-il mieux l’internaliser. Cela va nous permettre de comprendre pourquoi dans certains cas il est moins couteux d’organiser une transaction en interne ou bien sur le marché. Williamson, est en accord avec Coase pour dire que les agents ont rationalité limitée, et partage également le fait que l’environnement dans lequel les agents évoluent est imprévisible. Aujourd’hui, notre environnement est de plus en plus incertain (cf hypercompétitivité environnement turbulent). Williamson ajoute également (chose que Coase n’était pas du tout en accord) que les agents économiques sont opportunistes, les agents économiques cherchent à maximiser leur bien- être, au détriment des autres. Pour Williamson, il y a 3 caractéristiques uploads/Management/management 7 .pdf
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- Publié le Mar 03, 2021
- Catégorie Management
- Langue French
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