Compréhension écrite Cinquième année Lisez le texte ci-dessous. Deux tâches vou

Compréhension écrite Cinquième année Lisez le texte ci-dessous. Deux tâches vous attendent: a) Identification des 5 affirmations fidèles au texte b) Tâche lexicale Mon shopping sur le WEB Faire ses courses en ligne n'est pas une utopie. On peut même acheter une voiture ou une maison. Les intermédiaires et l'État y perdent. Pas le consommateur Une voiture, de la nourriture, un billet d'avion, un logiciel, un livre, une chemise, de l'information, une maison, un ordinateur. Apprenti acheteur en ligne, j'ai failli me ruiner en testant les qualités commerçantes d'Internet: on peut déjà tout acheter et tout vendre sur le réseau. Une simple balade en ligne permet de comprendre pourquoi les estimations parlent de milliards de dollars pour le commerce électronique d'ici à 3 ans. Et pourquoi, aussi, les États commencent à s'inquiéter de ces échanges qui échappent en partie à leur contrôle. Le consommateur, lui, pourrait être le grand gagnant, même si les risques d'escroquerie sont un peu supérieurs à ceux encourus lors de la classique promenade consumériste du samedi après-midi. Deux sites résument l'intérêt et les enjeux du commerce en ligne. Amazon.com, d'abord. Une librairie virtuelle américaine inconnue il y a dix-huit mois est devenue la référence de la vente de livres sur Internet. Caractéristique: elle simule une véritable librairie, avec ses rayons, ses conseils, ses commentaires, ses promotions, etc. Le catalogue est de ...2,5 millions d'ouvrages! Réduction: jusqu'à 60 % du prix. L'article est livrable où que vous soyez dans le monde. Second exemple: Auto By Tel, spécialisé dans la voiture. Le principe est simple: vous indiquez le style du véhicule qui vous intéresse et vous recevez dans les heures qui suivent une proposition d'un revendeur local. Avec, bien sûr, un très gros rabais sur le prix habituel. 200 000 voitures neuves ont été vendues en 1996 par ce réseau uniquement nord-américain qui envisage de servir bientôt la France. En exclusivité sur le réseau mondial Précision: ces deux sociétés n'existaient pas avant l'apparition d'Internet. Ce sont de pures créations du monde virtuel. Ces nouveaux conquérants de la vente en ligne ont forgé une culture dite" de l'E-business", pour electronic business, qui commence à connaître un certain succès. Elle possède ses propres codes, fondés sur trois règles essentielles: la présentation du produit, la livraison à domicile et les promotions adaptées au média. À partir de là, on peut presque tout acheter sans sortir de chez soi. À une réserve près: l'essentiel du choix est anglo-saxon. Il faut donc savoir l'anglais et ne pas être pressé, les articles ayant l' Atlantique à traverser. Les sites français - hélas! moins nombreux - livrent bien sûr plus rapidement. On y trouve des livres, des disques, de l'informatique, des vêtements. Et même du luxe et de la gastronomie! Beaucoup de fromages français étant interdits à la vente sur le territoire américain par la très stricte Food and Drug Administration, les amateurs anglo-saxons peuvent commander par Internet du camembert estampillé normand ou du sainte-maure de Touraine, et contourner ainsi les règlements sanitaires américains. Pour les produits de luxe, les collections Sonia Rykiel, Ted Lapidus, Pierre Cardin et autres sont aussi en vente sur le Web. Et ça marche. Mais les français tentent également une percée là où personne ne les attendaient: le cybermall, ou centre commercial électronique. Principe: des dizaines, voire des centaines, de commerçants s'associent pour proposer leur catalogue sur un serveur unique. Avantage pour l'internaute: il trouve tout sur le même site. Problème: les pionniers, aux États-Unis, se sont cassé les dents. Sur Internet, les clients semblent préférer aux hypermarchés les serveurs spécialisés. Alors, IBM veut faire un test chez nous. Avec un site franco-français baptisé...Surf and buy (Surfer et acheter) . Aïe! On aurait aimé un nom aux résonances plus locales pour ce qu' Élisabeth Kimmerlin, responsable du projet chez Big Blue, appelle "une expérimentation sur un marché en pleine émergence". Une quarantaine de commerçants se sont associés, parmi lesquels quelques grands, comme Décathlon ou les 3 Suisses. Premières conclusions dans deux mois. La présence du géant de la vente par correspondance n'est pas une surprise. Les deux principaux vépécistes de l'Hexagone, La Redoute et les 3 Suisses, ont été parmi les premières sociétés françaises à proposer des catalogues en réseau, dès l'été de 1995. Pour l'instant, les résultats ne sont pas probants, mais ce service pourrait représenter un jour une partie non négligeable de leur chiffre d'affaires. On visualise les produits sur le Web aussi bien que sur le papier. Et les deux vépécistes espèrent ainsi toucher une clientèle étrangère qui jusqu'ici leur échappe. (Virginie Valadas, L'Express, 4 décembre 1997) uploads/Marketing/ ce-shopping-b2 2 .pdf

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  • Publié le Mai 14, 2021
  • Catégorie Marketing
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