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Devoir de deux heures des Premières ESA du 28 – 09 - 2015 Partie 1 - Economie E

Devoir de deux heures des Premières ESA du 28 – 09 - 2015 Partie 1 - Economie EC 1 : 1. Expliquez les différentes raisons vues en cours qui obligent les individus à faire des choix Plusieurs facteurs obligent les individus à faire des choix : La rareté : on peut distinguer biens libres et biens économiques :  Les biens libres existent en quantité illimitée, ils n’ont donc pas de prix  Les biens économiques sont soit des ressources en quantité limité, soit produits par l’activité humaine La quantité de biens est donc limitée ; tous les individus ne peuvent les consommer en même temps. La contrainte budgétaire : les individus ont un revenu limité ; ils ne peuvent donc pas tout acheter La contrainte de temps : les individus n’ont que 24heures par jour ; cela les oblige à sélectionner les activités qu’ils préfèrent 2. Illustrez par un exemple l’arbitrage opéré par un individu quand il doit choisir entre plusieurs biens L’individu a un budget de 100 euros. Dans le magasin, on lui propose 3 sortes de jeux vidéos : 1 à 50 euros déjà ancien, ou la dernière nouveauté à 100 euros. Il réalise alors une analyse coût –bénéfice : Ce que lui coûte chaque jeu Ce qu’il lui rapporte : la satisfaction apportée par le jeu Le calcul sera différent selon les individus : L’individu passionné par les jeux vidéos achètera le jeu le plus récent, car la satisfaction sera nettement supérieure à celui de son coût Un autre moins intéressé préférera acheter celui à 50, car il utilisera les 50 euros pour une autre destination 3. Après avoir défini l’utilité totale vous montrerez comment elle évolue si l’individu est rationnel. Donnez un exemple précis L’utilité totale est le plaisir éprouvé par un individu grâce à la consommation d’un bien ou d’un service. Plus la quantité consommée d’un bien augmente, plus l’utilité totale augmente, mais de plus en plus lentement. L’utilité marginale, c’est-à-dire la satisfaction de la dernière unité consommée diminue. En effet un phénomène de saturation apparaît. Ainsi, le premier verre d’eau apporte une satisfaction importante, le deuxième génère un plaisir moins important, car on a moins soif, le troisième apporte une satisfaction quasi nulle. Analyse d’un phénomène économique : L’influence de la publicité sur les comportements de consommation alimentaire des enfants Document 1 : Nous avons testé la préférence spontanée des enfants entre deux produits, l'un mis en avant dans des publicités, l'autre ne bénéficiant d'aucune publicité. Les catégories choisies concernent des produits souvent mis en scène dans les publicités : les céréales du petit déjeuner et les boissons gazeuses. Nous avons pris soin de choisir des produits avec des présentations d'emballage proches. - Dans le cas des céréales du petit déjeuner, nous avons choisi Chocapic de Nestlé, ainsi qu'un produit comparable à marque de distributeur Casino. - Dans le cas des boissons gazeuses, nous avons choisi le Coca-Cola standard, ainsi que le Cola de Casino. - En ce qui concerne les céréales du petit déjeuner, les céréales Chocapic sont préférées par 77 % des enfants, - Dans le cas des colas, 95 % des enfants préfèrent la marque Coca-cola. Ces chiffres dénotent une préférence écrasante des enfants pour les produits mis en avant dans les publicités. (…) L'influence de ces publicités se traduit par les demandes d'achats que les enfants adressent à leurs parents, demandes auxquelles une partie importante des parents ne sait pas résister ! A ce stade de l'étude, ces éléments permettent donc de tirer un premier enseignement sur l'influence des publicités : celles-ci contribuent à construire l'idéal alimentaire des enfants, idéal qui va se retrouver dans les produits que les enfants réclament à leurs parents. Source : Les publicités de l'industrie agroalimentaire, Influence sur les préférences et les comportements alimentaires des enfants, que choisir, Les publicités de l'industrie agroalimentaire Questions : 1. A priori si les individus étaient totalement rationnels, quels déterminants devraient influencer leur choix de consommation alimentaire de céréales ou de boissons gazeuses ? 2 variables devraient influencer le choix des individus s’ils étaient rationnels : La qualité du produit : sa composition, son apport énergétique ou en vitamines Le prix 2. Est-ce le cas ? Expliquez comment le marketing publicitaire opéré par les marques influence les choix de consommation alimentaire des enfants Les individus ne sont donc pas rationnels. En effet, une enquête a montré que les enfants préféraient les produits mis en avant par la pub : les emballages et les produits sont proches : la qualité est donc quasi identique mais les produits de marque sont plus chers sont Nous avons pris soin de choisir des produits avec des présentations d'emballage proches. Les publicités indiquent ainsi aux enfants ce qui est bon et bien pour manger. Cela contribue « à construire l'idéal alimentaire des enfants » Document 2 : Dans la revue de littérature de Cairns (Cairns, Angus et al. 2013), 14 des 18 études incluses sur ce sujet ont démontré des associations positives entre le marketing alimentaire et des comportements alimentaires tels que l’augmentation de la consommation de produits de snacking, une prise accrue de produits riches en énergie et moins de choix d’aliments favorables à la santé. Six de ces études ont mis en évidence des effets significatifs de l’exposition au marketing alimentaire. Les effets incluaient une augmentation de la fréquence de choix d’aliments non favorables à la santé, une augmentation de la consommation de calories et une hausse de la prise alimentaire totale Source : Publicités alimentaires à destination des enfants et des adolescents, INPES (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé,) mai 2014 Questions : 1. Pouvez-vous faire apparaître une relation de corrélation entre les comportements alimentaires des enfants et le marketing alimentaire, est-elle positive ? Il y a une corrélation positive entre consommation de produits gars et sucrés et publicités : « 14 des 18 études incluses sur ce sujet ont démontré des associations positives entre le marketing alimentaire et des comportements alimentaires tels que l’augmentation de la consommation de produits de snacking, une prise accrue de produits riches en énergie et moins de choix d’aliments favorables à la santé ». Plus les enfants voient ces pubs, plus ils consomment de produits gras et sucrés. 2. Le marketing publicitaire modifie-t-il la forme de la courbe d’utilité totale des produits gras et sucrés ? celle de leur utilité marginale ? (si oui comment) Le marketing publicitaire entraîne « une augmentation de la fréquence de choix d’aliments non favorables à la santé, une augmentation de la consommation de calories et une hausse de la prise alimentaire totale ». Autrement dit, la pub génère plus de consommation de produits gras et sucrés. La forme de la courbe totale d’utilité se modifie : plus on consomme de produits gras et sucrés, plus le plaisir augmente rapidement. La courbe d’utilité marginale est profondément transformée : plus on consomme , plus la satisfaction de la dernière unité consommée augmente. C’est une forme d’addiction. Document 2 : La revue de littérature scientifique de Cairns (Cairns, Angus et al. 2009; Cairns, Angus et al. 2013) tend à montrer que la régulation de la publicité par les industriels eux-mêmes (autorégulation) n’est pas suffisante et ne permet pas réellement de réduire le nombre élevé de publicités pour les aliments gras, sucrés et/ou salés. De ce fait, plusieurs États ont mis en place ou s’interrogent sur la nécessité de mettre en place une réglementation de la publicité alimentaire afin de lutter contre l’obésité . Une telle mesure nécessite une bonne faisabilité politique c’est-à-dire un soutien notable du public à sa mise en place, lequel s’est avéré plutôt faible dans certaines pays (Goren, Harris et al. 2010). Afin d’évaluer en France la popularité ou l’impopularité de mesures de réglementation de la publicité alimentaire, l’Inpes a mené une étude sur la perception par les parents d’un éventuel encadrement voire de la suppression complète des publicités pour les aliments gras, sucrés et/ou salés. L’enquête de 2013 a ainsi interrogé 934 parents d’enfants âgés de 4 à 17 ans sur cette question. Les résultats montrent que 74% des parents d’enfants de 4 à 17 ans seraient favorables à une réglementation qui interdirait la publicité pour des boissons ou des aliments, trop gras, salés ou sucrés au cours des programmes télé à destination de leurs enfants/adolescents (31 % très favorables et 43 % plutôt favorables). Source : Publicités alimentaires à destination des enfants et des adolescents, INPES (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé,) mai 2014 Questions : 1. Expliquez pourquoi l’Etat devrait légiférer afin de règlementer la publicité alimentaire à destination des enfants Cette publicité pour les produits gras et sucrés génère alors une tendance à l’obésité. Il faut donc limiter cette pub pour réduire les problèmes de santé publique. La première solution est une autorégulation des entreprises, mais elle s’avère insuffisante, car les entreprises ne réduiront pas assez leurs publicités pour conserver leur chiffre d’affaires. Dans ces conditions, l’Etat doit intervenir. 2. En France, les parents sont-ils favorables à l’intervention uploads/Marketing/ correction-devoir-2-heures.pdf