LES CONNECTEURS LOGIQUES DEFINITION : En linguistique, les connecteurs logiques

LES CONNECTEURS LOGIQUES DEFINITION : En linguistique, les connecteurs logiques désignent des mots de liaison. En effet, il s’agit de tout élément lexical (mot) qui sert à relier entre elles, des phrases ou des propositions. Il existe toute une variété de connecteurs logiques que l’on peut regrouper par catégories (classes) grammaticales. I – LES CONJONCTIONS DE COORDINATION : Au nombre de sept (07), les conjonctions de coordination sont des mots courts (de deux à quatre lettres) servant à relier d’autres mots ou expressions de même nature ou de même fonction, très souvent. Elles peuvent aussi relier des propositions dans certains contextes d’emploi. Ce sont : mais, ou, et, donc, or, ni, car. Exemple : Les étudiants viennent régulièrement en classe car (pourrait représenter : puisque, parce que, étant donné que…) leur réussite sociale les préoccupe. (Conjonction de coordination exprimant un rapport de cause). II – LES ADVERBES ET LES LOCUTIONS ADVERBIALES : En restant dans la logique de la linguistique, l’adverbe se présente en grammaire comme mot, généralement invariable, servant à organiser un énoncé, à relier les éléments du discours ou à modifier le sens d'un adjectif, d'un verbe ou d'un autre adverbe. Ce sont notamment : alors, ainsi, cependant, toutefois, pourtant, notamment, concomitamment, lentement,… (en un seul mot= adverbe). / En effet, en outre, en plus, par ailleurs, en somme, en définitive, à cause de, … (plus d’un mot= locution adverbiale). Exemple : Nos chers étudiants rencontrent des difficultés de concentration à l’école pourtant (pourrait représenter : « or ») ils ont un examen à préparer. (adverbe, pris comme connecteur logique). III – LES CONJONCTIONS DE SUBORDINATION ET LES LOCUTIONS CONJONCTIVES : Les conjonctions de subordination sont des mots ou groupes de mots se terminant pour la plupart (généralement) par « que » dans leur composition. Elles servent à exprimer diverses circonstances en reliant des propositions principales à des propositions subordonnées. En voici quelques-unes : 1- L’expression de la cause : parce que, puisque, comme, étant donné que, sous prétexte que,… Exemple : Les étudiants modernes sont en liesse (contents) parce qu’ils sont enfin informés de la date des congés de Pâques. (locution conjonctive, connecteur logique permettant d’exprimer une cause). 2 – L’expression de la conséquence : si bien que, de (telle) sorte que, de façon que, de manière que, à tel point que, tellement (trop ; assez) … que, etc. Exemple : Les étudiants semblent accorder une importance particulière au cours de Techniques d’Expression Ecrite et Orale (T.E.E.O) si bien qu’ils ne s’absentent jamais. (locution conjonctive, connecteur logique servant à exprimer une conséquence). 3 – L’expression du but : afin que, pour que, de crainte que, de peur que,… Exemple : Pour que les Etats démunis accèdent au développement, il faut qu’ils combattent plus sérieusement la corruption et l’insécurité. (locution conjonctive, connecteur logique occasionnant l’expression d’un but). 4 – L’expression du temps : quand, lorsque, pendant que, tandis que, jusqu’à ce que, depuis que, comme, une fois que, toutes les fois que, etc. Exemple : Lorsque les prix des produits de grande consommation flambent, le gouvernement doit prendre des mesures urgentes pour les faire baisser. (conjonction de subordination, connecteur logique induisant l’expression d’un temps ou d’une période donnée). REMARQUE : Il existe encore toute une variété de connecteurs logiques de ce genre. Les étudiants pourraient donc entreprendre des investigations personnelles susceptibles de leur permettre d’en découvrir d’autres qu’ils sauraient, bien évidemment, utiliser à bon escient. IV – TABLEAU RECAPITULATIF (NON EXHAUSTIF) : Conjonction (Addition des idées). Disjonct ion, (choix, opposition Explication cause Conséquenc e Ordre Chronologiqu e En outre ; En plus ; Il faut ajouter que ; également ; de surcroît ; de plus ; il faut ajouter que ; comme ; ensuite ; enfin ; sans doute ; en effet, et ; surtout ; ainsi que ; de même que ; d’une part…d’autre part (Alterna tive). Soit… soit ; Ou bien En revanche, En effet ; Or ; Pourtant ; Outre ; En fait ; En clair ; Cependant ; Autrement dit, Quoique ; En termes Même si ; différents A l’opposé ; Inversement En d’autres termes Contrairement à Or ;Mais ;Tand is que ; Alors que ; Néanmoins Ce rtes ; Au contraire Par opposition A l’inverse Puisque ; Parce que ; Vu que ; Comme ; Car ; Sous prétexte que Etant donné que Donc ; C’est pourquoi; Si bien que ; Voilà pourquoi ; De là ; Par suite ; Aussi ; D’où ; De telle sorte que D’abord…En- suite…Puis… Enfin. Primo… Secundo… …Tertio. Autrefois… Aujourd’hui... Demain (Plus tard). SUPPLEMENT : -La présence d’un nombre élevé de connecteurs logiques dans un texte est un des critères d'identification des textes argumentatifs. -« et même » : conjonction de coordination + adverbe (tous deux invariables) marquant la gradation. L’EPREUVE DE RESUME DE TEXTE AU BTS LEÇON 1 : LE RÉSUME DE TEXTE I - APPROCHE GENERALE : Le résumé de texte est un exercice, une épreuve écrite de français. En année de BTS, -le résumé de texte est un exercice qui a pour support un texte assez long (environ 800 mots, de 3 à 4 pages).- cette épreuve a pour support un texte assez long (de 3 à 4 pages). Pendant cet exercice, le candidat est appelé à réduire le volume initial du texte donné en se mettant dans la peau de l’auteur, tout en faisant attention au nombre de mots qu’il lui sera demandé de respecter. La consigne habituelle qui accompagne le texte dans le cadre de cet exercice est libellée comme suit : « Résumez ce texte en … mots. Une marge de plus ou moins de 10% est tolérée. Vous marquerez à la fin de votre résumé le nombre de mots utilisés.» Résumer un texte revient donc à redire en plus court et en des termes personnels ce qu’un auteur a pu développer en plus long. A cet effet, il est conseillé de prendre soin de ne pas déformer la pensée de l’auteur en résumant son texte. Notons que deux (02) types de textes sont généralement proposés en devoir le jour de l’examen de fin d’année. II - LES TYPES DE TEXTES PROPOSÉS : Généralement, deux types de textes sont proposés aux étudiants : 1 - Le texte argumentatif : Ce type de texte se reconnait essentiellement par une présence notable d’arguments variés, émis par un auteur avec l’objectif de convaincre le lecteur sur le bien-fondé d’une idée défendue ou réfutée. L’étudiant trouvera dans les textes argumentatifs des connecteurs logiques propres à l’argumentation et aussi de nombreux exemples (à synthétiser lors du résumé de texte). 2 - Le texte explicatif : Face à un texte explicatif, le candidat aura notamment l’impression qu’un phénomène naturel, socioculturel ou artificiel lui est expliqué avec précision. Dans ce type de texte, l’on trouvera également de nombreux mots de liaison, des indicateurs spatio-temporels, des subordonnées relatives explicatives, des données chiffrées… III - METHODE DE TRAVAIL : Pour réussir le résumé, il est méthodique de suivre ces recommandations : 1 – Démarche à suivre : Pour bien résumer un texte, il faut : - lire le texte entièrement, plus d’une fois, afin de le comprendre ; - trouver le thème et l’idée générale (ou la thèse ou l’idée directrice) du texte ; - souligner directement dans le texte, au crayon, les idées essentielles, du début à la fin. -Reformuler correctement et progressivement les idées essentielles soulignées procéder à une reformulation correcte et progressive des idées essentielles soulignées en évitant les paraphrases dans la mesure du possible ; -relire et relier les différentes reformulations faites tout en essayant de les corriger systématiquement ; - marquer, à la fin du devoir, le nombre de mots que compte notre résumé. 2 - Maladresses à éviter : Pour bien résumer un texte, il ne faut pas : -Employer des formules comme ‘’ l’auteur dit que, l’auteur pense que, selon l’auteur, selon moi, je pense que, selon nous, d’après le texte… ‘’ ; -paraphraser le texte proposé. Autrement dit, il ne faut pas reprendre les phrases ou membres de phrases du texte dans les reformulations des idées essentielles. Mieux, il ne faut pas chercher à imiter la manière dont les idées essentielles ont été formulées dans le texte initial ; -désordonner les idées essentielles dans leur formulation et leur apparition dans le texte initial ; -apporter des idées (nouvelles) essentielles ne figurant pas dans le texte initial ; -formuler des jugements personnels et les laisser apparaître dans le résumé définitif ; -produire un résumé ne respectant pas le nombre de mots demandés dans la consigne du devoir ; -oublier de marquer le nombre de mots que compte notre résumé, juste à la fin de notre devoir. LEÇON 2 : LA DISCUSSION Introduction Dans le cadre de l’étude des sujets proposables aux étudiants en année de BTS en Côte d’Ivoire, la discussion représente la troisième et dernière rubrique de l’épreuve des Techniques d’Expression Écrite et Orale (T.E.E.O) lors des épreuves écrites de l’examen de fin d’année (B.T.S). Généralement, il s’agit en substance d’une idée uploads/Philosophie/ 1ere-annee-bts.pdf

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