3 Table de matières Introduction...............................................
3 Table de matières Introduction..................................................................................................................................4 Le Français Fonctionnel (FF)......................................................................................................5 L’approche méthodologique du français fonctionnel..................................................................6 Les modèles du français fonctionnel...........................................................................................7 Le modèle pour une démarche fonctionnelle (Moirand, 1980 : 7).............................................8 Le modèle fonctionnel circulaire (Porquier-Lehmann-Khan, 1981)...........................................9 Le modèle tridimensionnel de Vigner (1980 : 52).......................................................................9 Le déclin du français fonctionnel..............................................................................................10 La problématique du FOS..........................................................................................................11 La diversité des publics.............................................................................................................11 Des professionnels.....................................................................................................................11 Des étudiants..............................................................................................................................11 Des émigrés...............................................................................................................................11 Les besoins spécifiques sont une des caractéristiques principales des publics de FOS............12 Le temps limité consacré à l’apprentissage...............................................................................12 La rentabilité de l’apprentissage du FOS...................................................................................12 La motivation des publics..........................................................................................................13 Les spécificités des publics de FOS...........................................................................................13 Méthodologie à élaborer dans le cours de FOS.........................................................................13 Conclusion.................................................................................................................................15 Reference Bibliographique........................................................................................................16 4 Introduction Le présent travail de la Didactique du FOS va répondre les questions mis pour atteindre a une grande réflexion sur l’émergence du Français Fonctionnel jusqu’au Français sur les Objectifs Spécifiques, donc le présent travail va éclaircir les questions comme les suivants, les changements du Français Fonctionnel, la responsabilité du ministère des affaires étrangères dégradation de la diffusion du français à l’étranger, l’approche méthodologique du français fonctionnel, les modèles du français fonctionnel, le déclin du français fonctionnel, la problématique du FOS, les caractéristiques publiques du FOS et les méthodologie à élaborer dans le cours de FOS. 5 Le Français Fonctionnel (FF) Le français fonctionnel a vu le jour au cours de l’année 1974, riche en évolutions politiques et économiques. Sur le plan économique, le monde est obligé alors de gérer la crise économique due au choc pétrolier, situation qui a eu des répercussions négatives sur la diffusion du français à l’étranger. La langue de Molière est victime d’un recul remarquable au niveau mondial qui se manifeste à travers plusieurs changements (Lehmann, 1993) à savoir : Plusieurs pays décident de diminuer les heures consacrées à l’enseignement des langues étrangères, y compris le français : Le recul du français gagne aussi les anciennes colonies en Afrique noire qui était considérée comme un espace francophone traditionnel ; Le gouvernement français mène des restrictions budgétaires vis-à-vis de la diffusion du français à l’étranger : Disparition des « commissions audiovisuelles » ; Diminution du nombre des coopérants culturels, Création des «bureaux pédagogiques». Face à cette dégradation de la diffusion du français à l’étranger, les responsables du Ministère des Affaires Étrangères notamment ceux de la Direction Générale des Relations culturelles, Scientifiques et Techniques (DGRCST) ont pris l’initiative de chercher de nouveaux publics qui pourraient rendre au français sa position privilégiée à l’étranger. Les publics visés sont à la fois des scientifiques, des techniciens et des professionnels. Cette volonté de récupérer la position privilégiée du français sur la scène internationale est exprimée dans certains documents internes du Ministère des Affaires Étrangères (MAE) : « La culture n’est pas seulement littéraire mais scientifique » ; « Une attention particulière devra être portée à la catégorie des adultes motivés » ; « Il importe d’étendre l’usage du français comme langue de spécialité » ; « L’activité de nos missions à l’étranger doit être orientée vers les sciences humaines ». Cette volonté est marquée par deux aspects essentiels. D’une part, l’enseignement du français ne se limite pas à un public littéraire (les étudiants des facultés des Lettres ou de Pédagogie) mais il 6 s’adresse aussi à un public plus diversifié qui touche tous les domaines professionnels. Alors, le champ du français s’élargit pour atteindre de nouveaux publics, donc une demande croissante. D’autre part, on parle d’un français fonctionnel plutôt que du français secondaire enseigné dans les écoles comme première ou deuxième langue étrangère. L’approche méthodologique du français fonctionnel La méthodologie du français fonctionnel tourne le dos aux approches méthodologiques précédentes. Elle essaye de se distancier vis-à-vis des langues de spécialité. Cette distanciation méthodologique se manifeste par certains rejets : -Le premier rejet concerne les cursus longs composés de trois étapes traditionnelles (Niveau 1, Niveau 2, Perfectionnement). De tels cursus exigent beaucoup de temps dont le public visé ne dispose pas. En principe, celui-ci est un public professionnel qui ne consacre qu’une faible marge de son temps à l’apprentissage. C’est pourquoi, ces publics finissent, au bout d’un certain temps, par abandonner cet apprentissage. Ce dernier est fondé essentiellement sur la sélection du contenu plutôt que sur les besoins des apprenants et leurs situations professionnelles visées ; Le deuxième rejet touche « les méthodes lourdes » définies comme « ensemble pédagogique généralement édité entièrement construit et couvrant plusieurs centaines d’heures d’enseignement » (Ibidem : 97) En effet, ces méthodes dites lourdes se caractérisent par : Une longue durée d’apprentissage ; Une élaboration qui exige beaucoup de temps en vue de réaliser les trois niveaux mentionnés ; Les deux caractéristiques précédentes ont de mauvaises répercussions au niveau éditorial et pédagogique. D’une part, ces matériaux coûtent très cher pour le public visé qui a, alors, du mal à poursuivre son apprentissage, d’autre part, ces méthodes n’encouragent pas la multiplication pédagogique pour répondre aux besoins d’un public assez diversifié. 7 Ces méthodes manquent de souplesse et d’adaptabilité, nécessaires pour la diversification des publics spécialisés : Le français fonctionnel rejette également les méthodes universalistes et maximalistes. Celles-ci ne s’intéressent pas à la diversité des publics visés. Rappelons par exemple la méthode du Français scientifique et technique. Ces méthodes ne prennent pas en compte les besoins langagiers spécialisés des apprenants. De même, le facteur temps constitue un élément-clé dans l’enseignement du français fonctionnel. Vu le temps limité accordé par ce public à l’apprentissage, il est donc difficile d’envisager un apprentissage qui vise à la fois l’oral, l’écrit, la compréhension et l’expression ; Le français fonctionnel s’érige aussi contre l’élaboration des méthodes fondées sur des comptages lexicaux. Une telle approche méthodologique était contestée à l’époque. Dans ce contexte, citons par exemple Le Vocabulaire Général d’Orientation Scientifique qui consiste à donner un inventaire lexical à l’instar du Français Fondamental. Cette approche lexicale semble être inadéquate surtout qu’elle est réalisée à partir de l’écrit. De même, ces méthodes sont connues par un « tronc commun scientifique » que Lehmann ne tarde pas à critiquer : « On ne voyait ni sur quelle théorie linguistique, ni sur quelle réalité de la pratique langagière ordinaire des scientifiques, ni non plus sur quel modèle épistémologique ou académique d’organisation des savoirs scientifiques pouvait reposer un tel découpage» (Lehmann, 1993 : 98) ; Reste à souligner également que le public spécialisé tient à avoir accès aux textes authentiques concernant leurs domaines professionnels. Ceci remet en cause l’élaboration même des méthodes destinées à ces publics intéressés à traiter des textes authentiques. Les modèles du français fonctionnel Au cours des années soixante-dix, les modèles du français fonctionnel se multiplient pour répondre aux demandes des publics spécifiques. En 1975, un modèle du français fonctionnel est au centre des réflexions des participants aux « Séminaires sur l’enseignement fonctionnel du français ». Ce modèle a été élaboré par Lehmann à l’intention des techniciens étrangers venus passer un stage en électronique en France. Il est inspiré des travaux du Conseil de l’Europe et du Niveau Seuil du français. Il est basé sur trois étapes. 8 La première concerne l’identification des apprenants qui se fait à partir de différents critères dont, parmi d’autres, la spécialité des apprenants en prenant en compte bien sûr leur niveau en langue cible ; La deuxième étape porte sur l’inventaire des situations de communication prévues pendant le stage. Il ne s’agit plus de situations fabriquées pour un usage pédagogique mais plutôt des situations réelles. Après la sélection de ces situations, elles servent principalement à élaborer le contenu ; Quant à la troisième étape, Lehmann analyse les actes de paroles, les éléments de grammaire sémantique et les notions que les apprenants devront comprendre, s’approprier et produire au cours de ces situations. Sous le titre d’idée globale de la démarche fonctionnelle, telle que nous l’avons analysée au cours des Séminaires de maîtrise des années 77-78 et 78-79, Moirand (1980) met l’accent sur un autre modèle du français fonctionnel. Ce dernier est composé de 4 étapes successives où les trois premières sont identiques au modèle précédent. Ce modèle ne s’inspire pas du Niveau Seuil français mais se base essentiellement sur l’analyse du discours. À partir d’une figure descriptive présentée ci-dessous, on observe que ce modèle est plus détaillé que le précédent. Par exemple, à la première étape, Moirand ne se contente pas seulement d’identifier les apprenants mais également les enseignants et les institutions qui ont un rôle considérable dans le processus apprentissage/enseignement. Le modèle pour une démarche fonctionnelle (Moirand, 1980 : 7) Un autre modèle du français fonctionnel à retenir, celui de Porquier, Lehmann et Khan(1981). Le modèle fonctionnel circulaire qu’ils proposent, a presque le même contenu des modèles précédents. Ce qui attire notre attention, c’est la forme circulaire de ce modèle qui essaye d’éviter la linéarité des étapes des autres modèles. En l’observant, on trouve que l’apprentissage est au centre du schéma qui est régi par quatre blocs principaux : la description des participants de la situation d’enseignement/apprentissage, l’inventaire et l’analyse des uploads/Philosophie/ aksanti-fos.pdf
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- Publié le Jan 18, 2021
- Catégorie Philosophy / Philo...
- Langue French
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