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Digitized by Google Digitized by Google Digitized by Google PYTHxlGORE .. ET LA PHILOSOPHIE PYTHAGORICIENNE contenant LES FRAGMENTS DE PHILOLAUS ET D’ARCHYTAS Traduits pour la première fois en français PAR A. ED. CHAIGNET PnOFBMBOR OB LITTéRAlURB A>CIEITNR A LA FACULTÉ DBS LETTRES ' DB POITtERS OOVRA6B COURONNÉ PAR l'INSTITUT {Académie des sciences morales et politiques) DEUXIÈME ÉDITION I PARIS LIBRAIRIE ACADÉMIQUE DIDIER ET C«, LIBRAIRES-ÉDITEURS- 35 , QUAI DES AUOCSTINS, 35 Digitized by Google Digitized by Google PYTHAGORE ET LA PHILOSOPHIE PYTHAGORICIENNE I Digitized by Google OUVRAGES DU MÊME AUTEUR Les principes de la science du Beau. Paris, 1860, 1 fort vol. in-8 7 fr, 50 De la psychologie de Platon. Ouvrage couronné par l’Académie française. Paris, 1862, 1 vol, in-8 5 fr. Vie de Socrate. Paris, 1868, 1 vol. in-12 ,, 3 fr. La vie et les écrits de Platon. Paris, 1871, 1 vol. in-12, ... 4 fr. Typographie Labure, rue de Fleurus, 9, à Paris. Digitized by Google PYTHAGORE ET LA ' PHILOSOPHIE PYTHAGORICIENNE CONTENANT LES FRAGMENTS DE PHILOLAÜS ET D’ARCHYTAS Traduits pour la première fois en français PAR A. ED. CHAIGNET Professeur de littérature ancienne à la Faculté' des Lettres de Poitiers OUVRAGE COURONNÉ PAR L’INSTITUT lAcadèmie des sciences morales et /joUliques ] DEUXIÈME ÉDITION PARIS LISajliatE ACADÉMIQUE DIDIER ET C‘“. LIBRAIRES-ÉDITEURS 35, QUAI DES AUGUSTINS, 35 1874 Tous droits réservés Digitized by Google Digitized by Google PRÉFACE L’Académie des sciences morales et politiques avait, en 1 8 C8 , proposé pour le prix V. Cousin la question suivante : De la philosophie pythagori- cienne. L’ouvrage que je présente au public est la ré- daction nouvelle, corrigée et complétée, du mémoire qu’elleabien voulu couronner, malgré l’insuffisance de la partie historique, que son savant et bienveil- lant rapporteur a dû y signaler*. J’ai rempli les la- cunes qui m’ont été indiquées, sauf certains points, cependant, où j’ai cru devoir persister dans mon silence, parce que je n’ai pu reconnaître l’influence des doctrines pythagoriciennes dans quelques philo- sophes qui m’étaient signalés comme l’ayant subie. Si l’Académie m’a pardonné cette insuffisance grave dans l’Histoire de l’école pythagoricienne, c’est sans doute qu’ellè s’est rappelé au milieu de quelles circonstances avait dû être poursuivi et 1. On trouvera à la fin de ce volume le rapport tout en- tier de M. Nourrisson. I — a Digitized by Goog[e 11 PRÉFACE. terminé mon mémoire. Le délai primitif du con- cours était fixé au 1*^ janvier 1871, et cette date en dit plus que toutes les paroles pour expliquer le découragement et la langueur qui s’étaient emparés de moi comme de tout le monde, pendant ces mois cruels, affreux, et qui ne m’ont pas permis d’ap- porter à mon ouvrage cette intensité énergique de travail, cette sérénité joyeuse et vigoureuse de l’es- prit, nécessaires pour l’amener à bonne fin, et lui donner le degré de perfection dont je suis ca- pable. J’ai suivi presque pas à pas le plan simple, clair, complet, que l’Académie avait tracé aux concur- rents. Dans la Première Partie, j’ai raconté la vie de Pythagore, et fait l’histoire de l’Ordre à la fois reli- gieux , politique et philosophique qu’il a fondé , après avoir soumis à un examen critique les sour- ces indirectes sur lesquelles pouvait s’appuyer ce récit. La Seconde Partie est consacrée à l’examen criti- que des sources directes où l’on peut puiser la connaissance des doctrines pythagoriciennes. Je ne me suis pas borné à discuter l’authenticité des frag- ments à un point de vue général; j’ai cru qu’un tel examen ne pouvait être fait qu’en détail , et je me suis décidé alors, pour rendre cette discussion plus claire et plus solide, à faire une traduction des fragments de Philolaüs et d’Archytas, traduc- Digitized by CoogLe PRÉFACE. III lion qu’accompagne, fragment par fragment, un commentaire critique, aussi court, mais aussi com- plet que j’ai pu. Le second volume contient d’abord l’exposition de la doctrine pythagoricienne, qui forme la Troi- sième Partie, à la fois la plus étendue et la plus im- portante; la Quatrième Partie, celle qui a été com- plètement remaniée, suivant les conseils de mes juges, raconte les influences de cette école, et ex- pose brièvement les parties des systèmes philoso- phiques qui en ont été plus ou moins profondément touchés, et l’ouvrage se termine par une appré- ciation critique de la valeur de la doctrine, où je me suis efforcé de montrer la part de vérités et la part d’erreurs qu’elle contient. Ce serait m’exposer et exposer le lecteur à des répétitions inévitables et inutiles, que de vouloir ici résumer le jugement que j’ai porté sur la phi- losophie pythagoricienne, et ramasser les quelques traits qui la caractérisent. Mon intention , dans cette préface, est d’indiquer seulement dans quel esprit j’ai conçu et exécuté cette histoire de l’école pythagoricienne , et dans quel esprit , en général, j’ai conçu l’histoire de la philosophie. 11 suffira d’ouvrir au hasard un de ces volumes pour remarquer l’étendue et le nombre des citations et des notes qui accompagnent le texte. 11 ne fau- drait pas croire que ce soit là un procédé absolu- ment inusité. MM. Eggqr et Edelestand Du Mé- Digitized by Google IV PRÉFACE. ril, dans l’histoire littéraire, et M. Ravaisson dans l’histoire philosophique, pour ne citer que ces noms considérables, en ont depuis longtemps donné l’exemple. Mais il faut avouer qu’il a été peu suivi; cette sévère et utile méthode, qu’ont pra- tiquée tous nos critiques du seizième et du dix- septième siècle, n’est pas encore rentrée dans les habitudes du lecteur français , et, pour la pouvoir pratiquer moi-même, j’ai été bien heureux de ren- contrer un éditeur assez libéral pour consentir à se charger d’un accroissement considérable de frais, sans compensation et sans profit. - J’espère qu’on n’attribuera pas ce système au ridicule désir d’étaler un luxe inusité d’érudition. Le soin de réunir les textes, de ramasser les docu- ments originaux, de les disposer dans un ordre clair et méthodique, de les discuter brièvement, et de les citer et analyser suivant les nécessités du récit, est une obligation étroite de l’historien, et un de- voir plus nécessaire que méritoire à remplir; il ne faut pas, pour cette érudiiion, si on veut l’appeler de ce nom trop flatteur, il ne faut pas des qualités d’esprit bien hautes et bien rares; il n’est besoin que de travail, de patience et de temps. €e sont là des mérites très-modestes , accessibles à tout le monde, et il n’y aurait guère lieu de s’enorgueil- lir d’avoir rempli une condition à la fois si simple et si nécessaire. Cai je ne puis m’empêcher d’insister sur ce Digitized by rREFACE. V point : c’est une condition indispensable pour don- ner à l’histoire un fondement solide; c’est une mé- thode dont on ne peut assez louer les modestes , mais utiles et sérieux résultats. Il ne suffit pas, en effet, comme on le dit quel- quefois, que l’auteur se soit livré personnellement à ces recherches; il ne faut pas croire qu’il doive ensuite faire disparaître des yeux du lecteur tout cet appareil étranger à l’œuvre elle-même, comme on fait de ces échafaudages nécessaires pour la construction d’un édifice, mais qu’on enlève quand il est terminé, à la fois pour en faciliter l’accès, et pour le laisser voir dans sa forme et dans sa beauté. C’est confondre les genres que de demander à certains ouvrages des agréments qui appartiennent à la poésie ou à l’éloquence , ou des qualités qui sont celles des œuvres dont la valeur repose sur les idées elles-mêmes et non sur des faits. La science de l’histoire, et l’histoire de la phi-' losophie peut-être plus encore que toutes les au- tres formes de l'histoire, exige la plus entière exac- titude et la plus parfaite sincérité dans l’exposé comme dans l’interprétation des faits; car les faits sont ici des doctrines. Non-seulement il n’en faut omettre ni dissimuler aucun, du moins aucun de ceux qui sont importants; mais il faut encore que l’opinion préconçue, le parti pris de l’écri- vain, ne le poussent pas, quelquefois malgré lui, à diminuer ou à grossir les choses, à leur ôter Digitized by Coogic VI PREFACE. cette vérité de proportion qu’un Certain art d’ex- position, certaines habiletés de style peuvent si facilement détruire. Ce danger est grand pour celui qui écrit une histoire générale ou particulière de la philosophie. Les faits qu’il expose sont des idées, ces idées ont presque toujours besoin d’une interprétation et d’un commentaire : ne doit-il pas toujours crain- dre de céder, dans cette interprétation, à sa pro- pre manière de concevoir les choses? Ce n’est pas seulement dans la proportion qu’il donne ' aux diverses parties d’un système, et dans la perspective où il en place, pour ainsi dire, les di- .vers plans, qu’il peut se tromper sans le savoir et sans le vouloir, c’est dans la signification qu’il at- tache à chaque détail , à chaque idée , presque à chaque mot. Il ne faut pas trop se défier des hom- mes , même des uploads/Philosophie/ chaignet-pythagore-1.pdf
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- Publié le Dec 04, 2021
- Catégorie Philosophy / Philo...
- Langue French
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