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PDF generated at: Thu, 24 Oct 2013 20:58:40 UTC Théorie de la connaissance Edition Livres pour tous (www.livrespourtous.com) Contenus Articles Théorie de la connaissance 1 A priori et a posteriori 5 Concept 8 Connaissance (philosophie) 11 Conscience 17 Nécessité et contingence 28 Croyance 30 Dialectique 38 Doute 46 Empirisme 48 Épistémologie 59 Espace (notion) 68 Idéalisme (philosophie) 71 Imagination 73 Innéisme 77 Jugement (philosophie) 78 Philosophie analytique 80 Synthétique a priori 87 Langage 89 Logique 91 Mémoire (sciences humaines) 96 Métaphysique 101 Nominalisme 109 Pensée 112 Phénoménologie (philosophie) 113 Philosophie du langage 119 Cause 125 Principe de raison suffisante 129 Psychologie cognitive 132 Pyrrhon d'Élis 133 Raison 136 Rationalisme 142 Réalisme (philosophie) 150 Réalité 154 Savoir 157 Scepticisme (philosophie) 160 Science 167 Sciences cognitives 218 Sociologie de la connaissance 224 Solipsisme 229 Temps 232 Transcendantal 248 Universel 249 Vérité 250 Références Sources et contributeurs de l’article 258 Source des images, licences et contributeurs 262 Licence des articles Licence 265 Théorie de la connaissance 1 Théorie de la connaissance Cet article est une ébauche concernant l'épistémologie et les sciences cognitives. Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants. Consultez la liste des tâches à accomplir en page de discussion. Cet article a une forme trop académique. La forme ressemble trop à un extrait de cours et nécessite une réécriture afin de correspondre aux standards de Wikipédia. N'hésitez pas à l'améliorer [1]. Selon Platon[réf. nécessaire], la connaissance est à l'intersection de vérités et de croyances La théorie de la connaissance, ou philosophie de la connaissance, parfois assimilée à l'épistémologie, est la partie de la philosophie qui étudie la nature, les origines, les contenus, les moyens et les limites de la connaissance, en particulier de la connaissance humaine. Une grande partie des travaux qui relèvent de cette discipline sont consacrés à l'analyse de la connaissance, c'est-à-dire à la détermination de ses conditions nécessaires et suffisantes. Il s'agit plus précisément d'établir quelles relations entretient la connaissance avec la croyance et la vérité, et quelles procédures de justification permettent de distinguer une simple croyance vraie (qui peut l'être par accident) d'une véritable connaissance. Une partie de cet article porte sur la théorie analytique de la connaissance, discipline philosophique qui s'est pour l'essentiel développée dans le monde anglophone[2]. Le monde germanique, de par l'apport anglo-saxon a repris les résultats analytique pour les réunir dans une théorie globalisante. Le passage est très distinct de Locke, Berkeley, Hume à Kant pour l'analytique. Fichte opère le renversement avec sa "Doctrine de la science" imposant ainsi le départ d'une conception qui ne se veut pas seulement analytique mais unifiante. Ceci sera beaucoup développé par Schelling et Hegel. Définition classique de la connaissance Croyance vraie justifiée Articles détaillés : Justification (philosophie) et Vérité. L'approche classique définit la connaissance comme une croyance vraie et justifiée[3], et non seulement une croyance vraie. Cette définition exclut les cas où un individu a une croyance vraie, mais où il n'est pas en mesure d'expliquer pourquoi cette croyance est vraie. L'individu peut ainsi croire que "la terre tourne autour du soleil" (proposition p) par exemple par ouï dire, sans être capable de l'expliquer. La proposition p est vraie, mais l'individu n'a pas la connaissance que "la terre tourne autour du soleil". Il s'agit pour l'individu d'une croyance. La justification de la croyance est donc l'élément crucial de cette analyse traditionnelle de la connaissance, et de nombreuses théories contemporaines cherchent à en déterminer précisément la nature et les modalités ; la théorie de Théorie de la connaissance 2 la justification est l'une des principales branches de la théorie de la connaissance. Le terme de « connaissance » a longtemps désigné, en philosophie, des croyances dont la vérité est justifiée de manière certaine. Toute croyance présentant un moindre degré de justification constitue à ce compte une « opinion probable » (ou connaissance par provision). Ce point de vue prévaut encore dans l'œuvre de Bertrand Russell (notamment dans les Problèmes de Philosophie, 1912). Au cours des décennies qui suivirent, l'idée selon laquelle le degré de justification des croyances doit s'évaluer en termes de certitude a perdu en influence. Le problème de Gettier et les analyses contemporaines de la connaissance Dans un célèbre article intitulé « Is Justified True Belief Knowledge? » (1963), Edmund Gettier affirme qu'il existe des situations dans lesquelles une croyance peut être à la fois vraie et justifiée, et ne constitue pas pour autant une connaissance. Plus exactement, selon Gettier, l'analyse traditionnelle énonce les conditions nécessaires de la connaissance, mais que ces conditions ne sont pas suffisantes. Pour mieux apprécier la stratégie de Gettier et les arguments que lui opposeront ses contradicteurs, il est utile de partir de l'analyse classique. D'après celle-ci : S sait que p si et seulement si 1. p est vrai ; 2. S croit que p ; et 3. la croyance de S dans p est justifiée. L'attaque de Gettier repose sur deux prémisses, consistantes avec l'analyse traditionnelle. Première prémisse : il est possible qu'une croyance justifiée soit fausse. (En d'autres termes, il est possible d'avoir de bonnes raisons de croire dans la vérité de p et que p soit fausse.) Seconde prémisse : si S est justifié à croire que p et que p implique q, et si S déduit q de p et accepte q comme un résultat, alors S est justifié à croire que q. À partir de ces prémisses, Gettier construit deux exemples qui manifestent l'insuffisance de la définition traditionnelle. Il suffira d'évoquer le premier. Smith et Jones se portent candidats pour le même poste. Smith a d'excellentes raisons de croire que la candidature de Jones sera retenue, et il sait par ailleurs que Jones a dix pièces de monnaie dans sa poche. Soit p : « Jones sera embauché et il a dix pièces dans sa poche ». On voit que deux des trois conditions traditionnelles sont déjà remplies : Smith croit que p, et il est justifié à croire que p. Considérons maintenant la proposition q : « Celui qui sera embauché a dix pièces dans sa poche ». Il est clair que p implique q ; si on suppose que Smith déduit q de p, alors (par la seconde prémisse) Smith croit que q et cette croyance est justifiée. Maintenant, il se trouve que, contrairement à la prédiction de Smith, c'est Smith, et non Jones, qui obtient le poste. Bien qu'elle soit justifiée, p est donc fausse (cas admis par la première prémisse). Mais il se trouve que Smith, à son insu, a dix pièces de monnaie dans sa poche ; q est donc vraie. Au total, Smith croit que q, il est justifié à croire que q (par inférence à partir de p), et q, à l'insu de Smith, est vraie. Nous sommes donc dans un cas de croyance vraie justifiée qui n'est pas pour autant un cas de connaissance : Smith ne sait pas que q est vraie. Réponses à Gettier Depuis la publication de l'article de Gettier (dans la revue Analysis, vol. 23, 1963, pp. 121-123) un très grand nombre d'auteurs ont tenté de parvenir à une analyse de la connaissance qui puisse exclure a priori de tels exemples. Les deux stratégies les plus couramment employées consistent : a) à modifier la clause de justification retenue par Gettier, jugée trop faible ; b) ou bien à conserver la clause de justification traditionnelle mais en y ajoutant une autre, censée garantir l'ensemble de l'analyse contre les exemples de type Gettier. La solution proposée par Robert Nozick relève de la première stratégie : la clause de justification traditionnelle est remplacée par deux conditionnelles fixant la relation entre la croyance de S et la vérité du contenu de sa croyance. Selon Nozick, S sait que p si et seulement si : 1. p est vraie 2. S croit que p 3. si p est fausse, S ne croira pas que p. 4. si p est vraie, S croira que p. Théorie de la connaissance 3 Simon Blackburn a critiqué cette formulation, arguant que nous ne devrions pas admettre au rang de connaissances des croyances qui, bien qu'elles « suivent la vérité à la trace » (conformément aux exigences de Nozick), ne sont pas soutenues par des raisons appropriées. En effet, il semble possible d'imaginer des scénarios dans lesquels la croyance de S est étroitement corrélée à la vérité ou à la fausseté de p, et où S est tout à fait incapable de rendre compte de sa croyance, c'est-à-dire d'avancer des éléments de justification. En d'autres termes, la croyance vraie ne sera véritablement justifiée que si S sait pourquoi elle est vraie. Nous retrouverons plus loin cette idée selon laquelle une croyance n'est justifiée que si le sujet dispose d'un accès épistémique à la base de justification : c'est la thèse fondamentale des théories internalistes de la justification. Les théories externalistes de la justification (dont Nozick nous offre ici un premier uploads/Philosophie/ theorie-connaissance.pdf

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