Etre conscient de soi est un acte qui permet de prendre conscience de son exist
Etre conscient de soi est un acte qui permet de prendre conscience de son existence. Mais plus généralement être conscient permet d’avoir une représentation des choses. Le fait d’être conscient de nous, de nos actes nous permet de ne pas avoir à remettre en cause notre propre existence. Nous savons que nous existons, nous en avons la connaissance. Chaque fait et geste que nous réalisons, nous en sommes conscients, nous en avons la connaissance. Cependant, le terme connaissance implique une lucidité. Or nous recherchons perpétuellement la vérité donc la connaissance va nous permettre grâce à cette lucidité de nous éloigner des coutumes, habitudes. De plus, dans la vie de tous les jours nous ressentons par exemple des envies, sentiments et nous en sommes conscients, néanmoins nous ne comprenons pas l’origine, nous n’avons pas la connaissance pour les justifier. Nous voyons donc ici que le simple fait d’être conscient de soit n’est pas une condition suffisante pour pouvoir dire que nous nous connaissons. Nous pouvons d’ores et déjà alors nous poser comme question, être conscient de soi, est-ce se connaître ? Nous nous demanderons donc si nous pouvons vraiment nous connaître nous- mêmes ? Sachant que nous sommes conscients de nous, de notre existence, Sommes-nous pour autant des individus qui se contrôlent totalement ? Quelles sont les limites de la connaissance de soi ? Apprendre à se connaître n’est-il pas un but inachevé de notre vie ? Dans cette première partie nous traiterons la question : Etre conscient de soi, n’est-ce pas avoir qu’une connaissance simple de soi même et dans une certaine mesure du monde ? Notre existence ne peut pas être remise en question, car nous sommes conscients de celle-ci. Il nous est impossible d’échapper au savoir de notre existence. En effet, dès que je fais quelque chose j’en ai forcément conscience. Chaque fait et geste que nous réalisons nous en sommes conscients et nous en avons donc la connaissance. Nous pouvons donc dire dans ce cas présent que lorsqu’il y a un état conscient, il y a connaissance. Si l’on suit ce raisonnement on peut donc dire qu’être conscient est une forme immédiate de la connaissance. Cependant, une connaissance immédiate peut-elle vraiment être qualifiée de véritable connaissance ? Au sens de la vérité, ce n’est pas possible. En effet, en suivant ce principe la recherche de la vérité n’existerait plus. Le simple fait d’être conscient nous donnerait la vérité. Mais en réalité ne sommes-nous pas dans ce cas la dans des préjugés plutôt que la vérité ? Sinon nous pourrions donc dire qu’être conscient nous donne la connaissance, qui permet plutôt de mettre à jour des problèmes par exemple. Mais cette connaissance immédiate qui ce forme n’est qu’en fait la formation de préjugés, illusions par nous. Nous pouvons donc bien nous demander si être conscient de soi ne crée pas seulement une connaissance limitée et simple ? En effet, cette connaissance est d’autant plus limitée, simple lorsqu’elle concerne soi-même, car comment peut-elle être objective ? Selon la personne, par exemple l’étude de soi-même peut amener à une surévaluation ou au contraire une sous-évaluation. Donc sans réelle objectivité il est difficile de prétendre pouvoir se connaître. Sans objectivité, il nous est donc difficile, bien qu’étant conscient de soi, d’avoir une connaissance autre que celle simple, limitée, faîtes de préjugés et d’illusions. En fait, être conscient de soi ne serait-il pas plutôt l’opposé de la connaissance ? C’est pourquoi dans cette seconde partie nous verrons si être conscient n’est pas plutôt une méconnaissance de soi ? Effectivement, être conscient de soi implique la connaissance immédiate mais celle-ci n’est-elle pas modifié par des désirs, des intérêts ? La connaissance de soi n’est en fait que des représentations que l’on exige de nous, mais non une connaissance dans un souci de vérité. Par exemple, on peut avoir de nous un portrait moral, physique plutôt flatteur, plus ou moins loin de la vérité. Dans ce cas présent ce n’est pas donc qu’une représentation de ce que l’on espère être et non ce que l’on est, ce qu’on représente vraiment aux yeux des autres. Ce qui d’ailleurs peut nous pousser à déconsidérer les personnes qui veulent nous remettre dans la vérité. T oute personne qui va essayer de dresser un portrait moral, physique plus proche de la vérité va donc déranger d’où cette déconsidération, car la représentation que l’on se fait de nous est pour le coup rompus. Nous pouvons donc dire pour le moment, qu’être conscient de soi est plus une méconnaissance de soi. Nous pourrions aussi voir qu’être conscient de soi relève du mensonge à soi et aux autres. Il nous est difficile d’assumer les responsabilités de la vérité donc pour éviter de devoir assumer, prendre ses responsabilités, le mensonge à soi- même et aux autres est utilisé. Il est compliqué de rester dans une vérité qui dérange. De plus, la sincérité qui pourrait exister envers les autres et nous pousser à sortir du mensonge, peut-elle vraiment exister envers soi ? A première vue non, on ne peut pas espérer être sincère avec soi-même dans la mesure où la vérité nous apporterait des contraintes et responsabilités. La plupart des êtres humains préféreront s’enlever cela plutôt que de s’en ajouter donc la sincérité n’est même pas un motif à la vérité et à notre propre connaissance. Donc nous pouvons dire en suivant ce raisonnement qu’être conscient de soi c’est se connaître à travers des mensonges ce qui revient à se méconnaitre. Pour appuyer ce raisonnement de la méconnaissance appuyons nous sur nos désirs, envies, rêves. Dans les deux premiers cas, désirs et envies, nous sommes conscients de les avoir, mais ce n’est pas pour autant que nous connaissons l’origine du désir ou de l’envie. Ceci met donc en avant la méconnaissance que l’on a de soi-même. Par exemple, nous pouvons ressentir l’envie de manger un plat particulier sans savoir pourquoi. La connaissance de cette envie nous échappe et pourtant nous en sommes conscients. Nous pouvons aussi désirer voir une personne, nous en sommes conscients, mais est-ce pour autant que nous en avons la connaissance ? Non, nous ignorons bien souvent la raison. En effet, pourquoi cette personne-là. A ce moment-là ? Nous l’ignorons donc nous sommes conscients du désir sans en avoir la connaissance. Ces exemples vont donc dans le sens de la thèse évoquée, être conscient de soi, n’est pas se connaître mais plus se méconnaitre. En fait, être conscient de soi est une condition nécessaire pour se connaître mais non suffisante, car se connaître n’est-ce pas quelque chose d’évolutif, d’inachevé et surtout que l’on ne pourra jamais accomplir ? Dans cette dernière partie nous verrons si se connaître soi-même n’est-ce pas quelque chose d’évolutif, que l’on ne pourra jamais achever ? Après avoir vu les deux précédentes parties, nous pouvons donc affirmer que se connaître soi-même va plus loin qu’être conscient de soi. En effet, on peut dire que l’identité, tout ce qui caractérise une personne n’a rien de figé, c’est toujours évolutif que cela soit physiquement, moralement. D’un jour à l’autre nous ne nous connaîtrons plus de la même façon alors que nous serons toujours conscient de nous tout pareil. Chaque épreuve de la vie nous change, nous remanie. Nous sommes donc au fond évolutif et donc la connaissance que nous avons de nous-mêmes restera toujours inachevé, partielle. En fait, tant qu’ne personne est, tant qu’elle est donc en vie, on ne peut pas dire que l’on se connaît soi-même. Ceci n’est qu’une connaissance partielle qui n’inclut pas les changements que le futur va nous faire subir. Nous pouvons donc dire par déduction que l’on se connaît une fois que l’on est plus. Mais comment se connaître soi-même dans ce cas ? Car nous ne sommes plus conscient de nous donc nous ne pouvons plus nous connaître. Ce qui revient donc à dire qu’être conscient de soi, nous permet de nous connaître que partiellement. T ant que l’on est, nous sommes conscients de nous, mais nous ne pouvons savoir l’évolution, le changement que nous allons subir à l’avenir tant d’un point de vue physique que moral. C’est donc une connaissance temporaire de soi-même que l’on peut évoquer. Etre conscient de soi, c’est donc se connaître temporairement, car le « moi » n’est pas quelque chose de figé, d’achevé. En effet, chaque expérience de la vie va nous changer, on croit se connaître, mais ceci n’est qu’illusion. En expérience de la vie on peut prendre une maladie, accident, nous pouvons très bien dire que n’avons pas peur de la mort parce que notre état de santé est favorable, mais si nous avons une maladie, un accident ce « moi » va évoluer et la peur de la mort va naître, ce qui constituera une évolution du « moi » et avant nous n’en avions pas connaissance. Ce qui confirme le fait qu’être conscient de soi, ne nous donne qu’une connaissance temporaire, partielle de soi-même. En conclusion, après tout d’abord avoir traité être conscient de soi comme une connaissance de soi-même certes uploads/Philosophie/ etre-conscient-de-soi-est-ce-se-connaitre.pdf
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- Publié le Jul 19, 2021
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