Repères philosophiques : Absolu / relatif ; Abstrait / concret ; En acte / en p

Repères philosophiques : Absolu / relatif ; Abstrait / concret ; En acte / en puissance ; Analyse / synthèse ; Cause / fin ; Contingent : nécessaire / possible ; Croire / savoir ; Essentiel/accidentel ; Expliquer / comprendre ; En fait / en droit ; Formel / matériel ; Genre / espèce / individu ; Idéal / réel ; Identité / égalité / différence ; Intuitif / discursif ; Légal / légitime ; Médiat / immédiat ; Objectif / subjectif ; Obligation / contrainte ; Origine / fondement ; Persuader / convaincre ; Ressemblance / analogie ; Principe / conséquence ; En théorie / en pratique ; Transcendant / immanent ; Universel / général / particulier/ singulier LE SUJET LA CONSCIENCE Connaissance plus ou moins claire que chacun possède de son existence. Ego, âme, pensée Le temps et la mémoire permettent de déterminer l’identité : Conscience et idéologie (la dimension collective de la conscience) ; Les illusions de la conscience (la liberté) Remise en question des vérités sur la conscience et l’âme : Le cerveau (cérébral/mental) ; Le corps ; Les désirs ; DESCARTES, Méditations métaphysiques : I : le doute ; II : qu’est-ce donc que je suis ? une chose pensante. LOCKE, Essai philosophique concernant l’entendement humain, II, chapitre 27. MARX et ENGELS, L’Idéologie allemande FREUD, l’inconscient. NIETZSCHE, Par-delà bien et mal, §12 : Il faudra aussi tordre le cou à cet autre atomisme plus néfaste que le christianisme a le mieux ou le plus longtemps enseigné, l’atomisme psychique. Qu’il me soit permis de désigner par ce nom la croyance qui fait de l’âme une chose indestructible, éternelle, indivisible, une monade, un atomon. Voilà la croyance qu’il faut extirper de la science. Entre nous soit dit, il n’est nullement nécessaire pour cela de supprimer « l’âme » du même coup, et de renoncer à l’une des hypothèses les plus anciennes et le plus vénérables qui soient, comme le font si maladroitement les naturalistes qui, dès qu’ils touchent à « l’âme », la laissent échapper. Mais la voie est ouverte à des conceptions nouvelles, à des raffinements nouveaux de l’hypothèse de l’âme, et des notions nouvelles comme celle de « l’âme mortelle », « l’âme multiple », « l’âme édifice collectif des instincts et des passions » réclament désormais d’avoir droit de cité dans la science. Le psychologue nouveau, tout en mettant fin à la superstition qui a proliféré autour de la notion d’âme avec une luxuriance quasi tropicale, s’est en quelque sorte exilé dans un nouveau désert et dans une méfiance nouvelle. L’INCONSCIENT 1) le refoulement de certaines représentations ; instance permettant une explication de certains symptômes ; 2) distinction du « Ça » et du « Surmoi » ; Texte 12 : Sigmund FREUD, Métapsychologie, « Inconscient », §. 1, éd. Gallimard, Idées, pp. 66-67 On nous conteste de tous côtés le droit d'admettre un psychisme inconscient et de travailler scientifiquement avec cette hypothèse. Nous pouvons répondre à cela que l'hypothèse de l'inconscient est « nécessaire » et « légitime », et que nous possédons de multiples « preuves » de l'existence de l'inconscient. Elle est nécessaire, parce que les données de la conscience sont extrêmement lacunaires ; aussi bien chez l'homme sain que chez le malade, il se produit fréquemment des actes psychiques qui, pour être expliqués, présupposent d'autres actes qui, eux, ne bénéficient pas du témoignage de la conscience. Ces actes ne sont pas seulement les actes manqués et les rêves chez l'homme sain, et tout ce qu'on appelle symptômes psychiques et phénomènes compulsionnels chez le malade ; notre expérience quotidienne la plus personnelle nous met en présence d'idées qui nous viennent sans que nous en connaissions l'origine, et de résultats de pensée dont l'élaboration nous est demeurée cachée. Tous ces actes conscients demeurent incohérents et incompréhensibles si nous nous obstinons à prétendre qu'il faut bien percevoir par la conscience tout ce qui se passe en nous en fait d'actes psychiques ; mais ils s'ordonnent dans un ensemble dont on peut montrer la cohérence, si nous interpolons les actes inconscients inférés. Or, nous trouvons dans ce gain de sens et de cohérence une raison pleinement justifiée, d'aller au-delà de l'expérience immédiate. Et s'il s'avère de plus que nous pouvons fonder sur l'hypothèse de l'inconscient une pratique couronnée de succès, par laquelle nous influençons, conformément à un but donné, le cours des processus conscients, nous aurons acquis, avec ce succès, une preuve incontestable de l'existence de ce dont nous avons fait l'hypothèse. 1 LA PERCEPTION I. condition ou obstacle pour la connaissance ? Tout état d’esprit dans lequel il aperçoit ce qui se passe en lui du fait de la sensation, de l’imagination ou de la conception II. Quelle objectivité ? III. La reconstruction du réel . AUTRUI L’autre comme moi qui n’est pas moi. L’autre (étranger) et autrui (l’alter ego) Rapport au corps Reconnaissance par la raison : La culture, la morale, le droit comme médiations de mon rapport à l’autre. KANT : « personne » ; moyen/fin MERLEAU-PONTY : « la chair » LE DÉSIR Attraction, tendance vers/affirmation de soi Un désir peut-il être raisonnable ? Satisfaire mes désirs, est-ce être libre ? ÉPICURE, Lettre à Ménécée, DESCARTES, Les passions de l’âme. L’EXISTENCE ET LE TEMPS Réalité actuelle, l’existence ne fait que s'éprouver, elle ne se démontre pas. I. La pensée et la mort : délier l’âme du corps. La temporalité de la pensée peut- elle être celle de l’immortalité ? II. Vie, finitude et mort. Existence : ici et maintenant ; Finitude : l’homme comme limite (misère) et comme grandeur. La finitude se fonde sur la perspective de la grandeur. III. Conscience et temporalité. La conscience se définit comme durée. PLATON, Phédon : la mort est-elle qq chose ? l’immortalité de l’âme. ÉPICURE, Lettre à Ménécée : La mort n’est rien pour nous. PASCAL LOCKE opérant une critique de DESCARTES. HUSSERL, BERGSON. LA CULTURE acquis matériels ; ordre supra-ind ; format°, éducat° —Production de l’homme : produite par l’homme et produisant l’homme. Relatif/absolu BENVÉNISTE : « fonction symbolique » (Problèmes de linguistique générale) Claude LÉVI-STRAUSS, Les Structures élémentaires de la parenté (loi —de la nature— et règle—pour la culture) LE LANGAGE Faculté symbolique de constituer et d’utiliser une langue I. Origine insoluble : le langage est une production de sens. II. Le langage produit une vision du monde, une interprétation III. Rapport à la connaissance (science), à la vérité. Intuitif/discursif : une connaissance en dehors du langage est-elle possible ? PLATON, Cratyle ; SAUSSURE. MERLEAU-PONTY, « Le langage indirect… », Ière partie. HUMBOLDT, Introduction à l’œuvre sur le kavi. NIETZSCHE. L’ART Activité fabricatrice de l’h, par opposition aux effets de la nature. Production d’œuvres n’ayant pas l’utilité pour fin ; production désintéressée Production culturelle ; production de sens ; Différence avec la technique ; Le « génie » (Kant) L’agréable et le beau (KANT) Apollon et Dionysos (NIETZSCHE) Qu’est-ce que l’art nous dit du réel ? MERLEAU-PONTY, Sens et non-sens : Quel besoin l’homme a-t-il de produire des œuvres d’art ? […] L’homme se constitue pour soi par son activité pratique, parce qu’il est poussé à se trouver lui-même, à se reconnaître lui-même dans ce qui lui est donné immédiatement, dans ce qui s’offre à lui extérieurement. Il y parvient en changeant les choses extérieures qu’il marque du sceau de son intériorité et dans lesquelles il ne retrouve que ses propres déterminations. L’homme agit ainsi, de par sa liberté de sujet, pour ôter du monde extérieur son caractère farouchement étranger et pour ne jouir des choses que parce qu’il y retrouve une forme extérieure de sa propre réalité. […] prendre conscience du monde intérieur et extérieur et à en faire un objet dans lequel il se reconnaît lui-même. HEGEL, Esthétique : L'artiste est celui qui fixe et rend accessible aux plus humains des hommes le spectacle dont ils font partie sans le voir. Il n'y a donc pas d'art d'agrément. On peut fabriquer des objets qui font plaisir en liant autrement des idées déjà prêtes et en présentant des formes déjà vues. L'artiste selon Balzac ou selon Cézanne ne se contente pas d'être un animal cultivé, il assume la culture depuis son début et la fonde à nouveau ; […]La conception ne peut pas précéder l’exécution. Avant l'expression, il n'y a qu'une fièvre vague et seule l'œuvre faite et comprise prouvera qu'on devait trouver là quelque chose, plutôt que rien. 2 LE TRAVAIL Activité ayant pour but de produire ; act éco., sociale ; I. Production de l’homme ; II. Production de la société ; III. Le travail aliénation. Mythe de Prométhée (Protagoras, PLATON) République, II (les échanges) ; HEGEL : Production de la « société civile », car le travail opère des différenciations MARX, Le Capital. production d’un effet par une cause agissante (travail d’une force en physique) LA TECHNIQUE La mise en œuvre de moyens en vue d’une fin. Praxis= action ; quelques techniques sont de l’ordre d’une poièsis (=production) et les autres ne produisent pas forcément un objet uploads/Philosophie/ fiche-revisions.pdf

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