A LA DECOUVERTE DES TRANSMUTATIONS BIOLOGIQUES DU MEME AUTEUR Chez Maloine, Par
A LA DECOUVERTE DES TRANSMUTATIONS BIOLOGIQUES DU MEME AUTEUR Chez Maloine, Paris : Transmutations biologiques, 2e édition, 1965. Transmutations naturelles, non radioactives, 1963. Transmutations à faible énergie, 1964. C. Louis KERVRAN Membre de l'Académie des Sciences de New-York A LA DECOUVERTE DES TRANSMUTATIONS BIOLOGIQUES Une explication des phénomènes biologiques aberrants « LE COURRIER DU LIVRE » 21 Rue de Seine - PARIS VIe EDITIONS « LE COURRIER DU LIVRE » 21 Rue de Seine - 75006 PARIS © 1966, Le Courrier du Livre INTRODUCTION « Il est prématuré d'avoir voulu réduire les processus vitaux aux conceptions bien insuffisantes de la physico-chimie du XIXe ou même du XXe siècle. » L. DE BROGLIE. Il y a beaucoup de prétention à croire qu'on peut expliquer tous les phénomènes vitaux par la seule chimie, même avec le concours de certaines lois de la physique telle que nous la connaissons à ce jour ; la bio-chimie, la bio-physique ne sont que des aspects partiels de manifestations de ce qui vit, animal ou végétal. De s'obstiner à croire à la seule physico-chimie classique a conduit la science officielle à bien des impasses. Au début de l'été 1959, arrivé à un stade de conclusion au sujet de plusieurs années de recherches systématiques, je m'employais à faire connaître ma conviction, ma certitude qu'il y avait une propriété de la matière qui était restée inconnue, largement utilisée cependant, mais inconsciemment ; que cette propriété nouvelle, que je démontrais à la suite de milliers d'analyses convergentes, consistait en une possibilité, pour ce qui vit, de transformer les atomes eux-mêmes, et non pas seulement les molécules (ce qui est le domaine de la chimie) ; bref qu'il y avait transmutation de la matière, passage d'un « corps simple » à un autre, d'un atonie à un autre. Malgré les preuves apportées, il y eut certes des sceptiques, des personnes qui, par tournure d'esprit, ne peuvent admettre qu'un autre ait trouvé ce qu'elles n'ont pas vu, des 8 A LA DÉCOUVERTE DES TRANSMUTATIONS BIOLOGIQUES dogmatiques, etc., car un scientifique n'en est pas moins un homme, avec ses travers, ses mesquineries ...Une minorité heureusement. Je reçus par contre les félicitations les plus vives et les encouragements de très hautes personnalités scientifiques qui accueillirent avec une satisfaction évidente ces données solidement étayées, car enfin elles y trouvaient l'explication qui leur manquait sur des points restés obscurs. Dès fin 1959 je trouvais des appuis solides parmi ceux qui ont vraiment l'esprit scientifique. Ils estimaient qu'un tel bouleversement de nos connaissances ne pouvait être étouffé par les égoïsmes, les orgueils coalisés des éternels négateurs, qui n'ont confiance qu'en eux, mais se refusent, par principe, à refaire eux-mêmes l'expérience, et continuent à nier ... pour n'avoir pas à se démentir. Quelques esprits ouverts, qui appartenaient au « Comité de Lecture » d'une revue scientifique furent d'accord pour me demander, fin 1959, un article résumant mes travaux ; cette revue est bimestrielle, et, comme à la parution d'un numéro le suivant est déjà prêt, mon étude ne pouvait passer dans le numéro de janvier-février 1960 qui était à l'impression, ni dans celui de mars-avril dont le texte était déjà arrêté. Il ne fut pas possible non plus de lui réserver une place dans le numéro de mai-juin, mais il figura en tête dans le numéro de juillet-août 1960. Un premier pas dans la diffusion de ces vues nouvelles était donc franchi, et je suis reconnaissant à ces hautes personnalités scientifiques qui l'ont permis, car c'est toujours le premier pas qui est le plus difficile (1). Une fois franchi, le grand publie fut vite informé, et demandait plus d'informations encore. Aimé Michel, dans « Science et Vie » de décembre 1960 consacrait un article à mes recherches ; un autre en janvier 1963, et ainsi des centaines de milliers de lecteurs en eurent connaissance. Ce (1) Mes remerciements vont aussi à M. et Mme Galabert, les 1 généreux mécènes qui ont pris l'initiative et la charge de réunions pour la présentation au public de mes travaux et de mes ouvrages. A LA DÉCOUVERTE DES TRANSMUTATIONS BIOLOGIQUES 9 furent aussi la Télévision de Belgique en décembre 1080, puis en décembre 1961, la Radiodiffusion de France (sur plusieurs chaînes), puis Europe n' 1 en juin 1961, et à nouveau sur les ondes, la Belgique, la Suisse, l'Italie. La revue de l'industrie « l'Usine Nouvelle » en 1961, la revue « Planète », des quotidiens comme « Le Progrès de Lyon » en France, le Corriere della Sera, en Italie, à deux reprises touchèrent des centaines de milliers de lecteurs, tandis que les postes de radiodiffusion portaient à la connaissance de millions d'auditeurs l'existence de « cette véritable découverte » comme l'a écrit dans sa préface à mon premier ouvrage, paru en 1962, le professeur Tanon de la faculté de Médecine de Paris, vice-président en 1963 et président en 1964 de l'Académie de Médecine, président du Conseil Supérieur d'hygiène publique de France. (Je ne puis mentionner toutes les publications dont j'ai eu connaissance qui, en France, au Japon, en Suisse, en Italie, en Angleterre, au Canada, etc., ont réservé des articles spéciaux à mes travaux.) Car à la suite de cette diffusion par la radio et par la presse il me fut demandé un ouvrage pour plus de détails, une audition fugitive étant insuffisante, et même quelques pages de revues, ou des conférences, en France et à l'étranger (en Belgique, en Suisse, en Italie ...). Je publiais, aux Editions de la Librairie Maloine - Paris « Transmutations Biologiques », paru en octobre 1962 ; un nouveau tirage fut nécessaire en mai 1963, et une autre édition, avec quelques retouches, en mai 1965 ; cet ouvrage préfacé par le professeur Tanon reçut une seconde préface de l'inspecteur Général d'Hygiène A. Besson, membre aussi de l'Académie de Médecine ; c'est dire les cautions sérieuses qui appuyèrent mon départ. En 1963 je faisais paraître, en mai aussi, un second ouvrage « Transmutations Naturelles », complétant le premier, préfacé par le géologue mondialement connu Jean Lombard (la seconde édition est de janvier 1966). Puis en 1964 ce fut « Transmutations à faible énergie » effectuant une synthèse des deux premiers, sans les répéter. 10 A LA DÉCOUVERTE DES TRANSMUTATIONS BIOLOGIQUES et apportant des compléments (une seconde édition paraîtra en 1966). Je rédigeais ces ouvrages pour un large publie de formation scientifique, et non pour les spécialistes (quelques uns de ceux-ci m'ont demandé d'envisager un ouvrage de niveau plus élevé ; ce sera à voir plus tard). Mais il m'a surtout été demandé un ouvrage pour une vulgarisation plus large encore, pour les lecteurs qui ont une formation secondaire générale ; un ouvrage aussi à portée de ceux qui ont oublié les notions scientifiques des classes terminales du secondaire ; de nombreux agriculteurs sortis de nos grands instituts agronomiques régionaux et nationaux et à l'avant-garde de notre agriculture m'ont aussi réclamé un ouvrage plus à leur portée ; de même de nombreux médecins dont les notions de chimie acquises à la faculté de médecine sont déjà lointaines et estompées, tandis qu'ils étaient trop jeunes pour qu'on leur parle de physique nucléaire, non encore au programme de bien des grandes écoles en 1965. J'espère que les pages qui suivent répondront à ce souhait. I PRÉLIMINAIRES « Nous sommes habitués à ce que les hommes raillent ce qu'ils ne comprennent pas. » GOETHE. a) RACCOURCI D'HISTOIRE. Lavoisier, à la fin du XVIIIe siècle, fut un grand savant français, et c'est un des créateurs de la chimie moderne. Mais ses émules du XIXe siècle crurent pouvoir donner une extension générale et absolue à ses lois, les considérer comme valables toujours et partout. Dès lors, ce fut un dogme enseigné, et il y aurait eu de la prétention que de vouloir émettre une opinion divergente. Un principe général était posé : Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. L'atome étant la plus petite particule de matière, était une constante de la nature ; on ne pouvait créer un atome de calcium par exemple ; il ne pouvait non plus se perdre, disparaître ; s'il était parti d'une molécule (« assemblage » le deux on plusieurs atomes) on devait le retrouver dans une autre molécule ; il y avait eu transformation de molécules, opération chimique. Ceci fut un credo, indiscuté au XIXe siècle par la science officielle de tous les pays. Il y avait tellement de millions d'expériences, faites à 12 A LA DÉCOUVERTE DES TRANSMUTATIONS BIOLOGIQUES travers le monde, qui avaient prouvé qu'il en était bien ainsi que celui qui aurait mis en doute ce principe si bien établi se serait fait ridiculiser. Ou encore - ce qui advint la « Science » haussait les épaules de dédain et se taisait, ne jugeant pas utile de s'attarder à discuter avec celui qui était pour elle un ignorant prétentieux, qui, sans mettre en doute toutes les expériences convergentes faites, aurait déclaré avoir observé des cas où ces lois de Lavoisier n'étaient pas vérifiées ; des expériences d'un uploads/Philosophie/ kervran-transmutation-biologique.pdf
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- Publié le Sep 01, 2022
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