Âme : définition (s) Pour une première approche, cette définition de Wikipédia

Âme : définition (s) Pour une première approche, cette définition de Wikipédia : L’âme (du latin anima, « souffle, respiration ») est le principe vital et spirituel, immanent ou transcendant, qui animerait le corps d’un être vivant (humain, animal), et selon certains philosophes antiques d’un végétal. Approches critiques La « définition » aristotélicienne de l’âme , par Dominique Demange, Le Philosophoire, 2003/3 (n° 21), p. 65-85. Extrait : Qu’est-ce que l’âme ? À cette question, Aristote avoue d’emblée ne pas savoir répondre, et doute même qu’on puisse y répondre de façon satisfaisante. Nul doute, en revanche, que l’âme existe. Elle existe pour de multiples raisons, celle-ci d’abord que toute chose dans la nature a son principe — « la nature ne fait rien en vain » ; si le vivant existe, c’est donc en vertu d’un principe propre de la nature, principe qu’au temps d’Aristote on appelait ???? — le souffle, l’âme. (…) Pour ces raisons, et bien d’autres, il y a de l’âme. Mais ce qu’elle est, Aristote doute de le savoir ; et s’il se voit obligé, à un certain stade de sa réflexion, de proposer une « définition »(…). Réponse de la Bible Dans la Bible, « âme » est la traduction du mot hébreu nèphèsh et du mot grec psukhê. Le mot hébreu signifie littéralement « un être qui respire », et le mot grec désigne « un être vivant * ». L’âme est donc la créature tout entière, et non pas quelque chose en elle qui survit à la mort du corps. Voyons comment la Bible montre que l’âme humaine est la personne tout entière. Adam n’a pas reçu une âme ; il « devint une âme vivante ».  D’après la Bible, quand Dieu a créé le premier homme, Adam, celui-ci « devint une âme vivante » (Genèse 2:7, Ostervald). Adam n’a pas reçu une âme. Il est devenu une âme vivante, autrement dit une personne.  La Bible dit qu’une âme peut travailler, avoir faim, manger, obéir à des lois ou toucher un cadavre (Lévitique 5:2 ; 7:20 ; 23:30 ; Deutéronome 12:20 ; Romains 13:1 [Bible avec notes et références]). Ce genre d’actions ou de sensations fait intervenir la personne tout entière. L’âme est-elle immortelle ? Non, l’âme peut mourir. Des dizaines de versets montrent que l’âme est mortelle. En voici des exemples :  « L’âme qui pèche est celle qui mourra » (Ézéchiel 18:4, 20 , Ostervald).  Dans l’antique Israël, quelle était la sanction pour les fautes les plus graves ? L’« âme » du coupable devait être « retranchée » (Exode 12:15, 19 ; Lévitique 7:20, 21, 27 ; 19:8 , Darby). En d’autres termes, il était « mis à mort » (Exode 31:14, Darby).  Dans certains versets, l’expression littérale « âme morte » désigne le corps d’une personne après sa mort (Lévitique 21:11, note ; Nombres 6:6, note). Beaucoup de traductions de la Bible emploient les mots « corps mort » ou « personne morte » dans ces versets. Mais c’est le mot nèphèsh, c’est-à-dire « âme », qui est utilisé dans l’hébreu original. « Âme » peut vouloir dire « vie » Dans la Bible, « âme » peut aussi être synonyme de « vie ». C’est le cas dans Job 33:22, où le mot hébreu traduit par « âme » (nèphèsh) est utilisé en parallèle avec le mot « vie ». Dans le même ordre d’idées, la Bible montre qu’on peut risquer ou perdre son âme, c’est-à-dire sa vie (Exode 4:19, note ; Juges 9:17, note ; Philippiens 2:30, Bible avec notes et références). Cet emploi du mot « âme » permet de mieux comprendre Genèse 35:18 où on lit que l’âme « sortait » (Bible avec notes et références) ou « s’en allait » (Darby). Cette image indique que la vie de la personne prend fin. Dans certaines traductions, l’expression de Genèse 35:18 est rendue par « dans son dernier souffle » (Traduction Œcuménique de la Bible ; Bayard). D’où vient la croyance en l’immortalité de l’âme ? Les religions chrétiennes qui croient en l’immortalité de l’âme ne tirent pas cet enseignement de la Bible, mais de la philosophie grecque. Voici ce qu’on peut lire dans une encyclopédie : « Quand la Bible fait mention de l’âme, cela a trait au principe de la respiration. Elle ne fait aucune différence entre l’âme immatérielle et le corps charnel. Les notions chrétiennes d’une division entre l’âme et le corps trouvent leur origine chez les Grecs de l’Antiquité » (Encyclopædia Britannica). Dieu ne tolère pas qu’on mêle à ses enseignements des philosophies humaines comme la croyance en l’immortalité de l’âme. Le message de la Bible est clair : « Prenez garde que personne ne vous fasse prisonniers au moyen de la philosophie et d’une vaine tromperie fondées sur la tradition humaine » (Colossiens 2:8). L’âme et l’esprit sont les deux principaux aspects immatériels que les Écritures attribuent à l’humanité. Leurs différences sont difficiles à discerner précisément. L’esprit fait uniquement référence à la dimension immatérielle de l’homme. Les hommes ont un esprit, mais ne sont pas des esprits. Cependant, d’après les Écritures, seuls les croyants sont en vie spirituellement parlant (1 Corinthiens 2.11, Hébreux 4.12, Jacques 2.26 ), alors que les incroyants sont spirituellement morts (Éphésiens 2.1-5 , Colossiens 2.13 ). D’après les lettres de Paul, la dimension spirituelle est cruciale dans la vie du croyant (1 Corinthiens 2.14, 3.1, 15.45, Éphésiens 1.3, 5.19, Colossiens 1.9, 3.16). L’esprit est l’élément qui nous permet d’avoir une relation d’intimité avec Dieu. Chaque fois que ce mot est employé, il fait référence à la partie immatérielle de l’homme, qui est reliée à Dieu, qui est lui-même esprit (Jean 4.24 ). L’âme fait aussi bien référence aux aspects matériels qu’aux aspects immatériels de l’homme. L’homme a un esprit, mais il est une âme. Le sens premier du mot « âme » est « vie, » mais la Bible emploie ce terme dans de nombreux contextes différents, notamment pour décrire l’empressement de l’homme à pécher (Luc 12.26 ). L’homme est naturellement mauvais et nos âmes en sont souillées. Le principe de vie de l’âme est retiré au moment de la mort physique (Genèse 35.18, Jérémie 15.2 ). L’âme, tout comme l’esprit, est au centre de nombreuses expériences spirituelles et émotionnelles (Job 30.25, Psaumes 43.5, Jérémie 13.17 ). Ce terme peut désigner aussi la personne dans son ensemble, pendant sa vie ou après sa mort. L’âme et l’esprit sont liés, mais séparables (Hébreux 4.12 ). L’âme est l’essence de l’homme, qui fait de nous ce que nous sommes. L’esprit est l’aspect de notre être qui nous relie à Dieu. Connaissez-vous la différence entre l'âme et l'esprit ? et au fait, qu’est-ce que l’Homme ? Les mots âme et/ou esprit reviennent fréquemment dans la littérature, la poésie, la philosophie, la conversation et surtout les textes religieux. Mais savons-nous exactement ce qu'ils signifient? Âme et esprit Définitions : Âme - Dictionnaire de français Larousse Principe de vie, de mouvement et de pensée de l'homme, différent de l'esprit, conçu comme activité intellectuelle et fréquemment opposé au corps, du moins dans la tradition judéo-chrétienne. Définitions : Esprit - Dictionnaire de français Larousse Partie incorporelle de l'être humain, par opposition au corps, à la matière. Être immatériel, revenant, fantôme, qui est supposé se manifester sur terre : Château hanté par les esprits. Principe de la vie psychique, intellectuelle ; capacités intellectuelles, intelligence : Avoir l'esprit pénétrant. Siège de la pensée, des idées : Une idée me vient à l'esprit. Esprit : Définition philosophique Esprit Depuis le Dictionnaire de philosophie de Christian Godin : 1. principe de pensée, par opposition au corps 2. de façon générale, le psychisme 3. substance immatérielle qui sert de support de la pensée 4. puissance sacrée ou supérieure, d'origine divine ou surnaturelle 5. l'ensemble des créations humaines d'ordre symbolique 6. dans la langue classique, intelligence, vivacité dans la conversation 7. ensemble de dispositions courantes, de façon d'agir régulière 8. sens profond d'un texte, d'une œuvre, par opposition à sa littéralité Terme vague, et qui présente une vaste gamme d'usage de nos jours. Les sens d'esprit ont beaucoup évolué dans l'histoire, et la notion s'est rattachée à différents concepts. Les significations et les connotations du mot peuvent radicalement changer selon le déterminant qui le précède, ou selon le nombre du terme (dire l'esprit, un esprit, ou des/les esprits change le sens du propos). Les expressions dans lesquelles esprit intervient et les notions auxquelles on l'oppose ou l'apparente constituent largement le sens précis d'une occurrence du mot. Parler du « corps et de l'esprit », de « l'esprit et la matière » 1 , de la « lettre et l'esprit », d'un « esprit vif », d'un « manque d'esprit », de « science de l'esprit », ou d'un « esprit libre » n'a pas la même signification, et le sens même du mot « esprit » varie selon les situations. On constate que l'usage technique d'esprit est mineur : on lui préfère rapidement des termes uploads/Philosophie/ l-x27-ame-de-l-x27-homme.pdf

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