LE LABYRINTHE DE CHARTRES ET LE NOM DE LA ROSE L’Univers n’est resplendissant d
LE LABYRINTHE DE CHARTRES ET LE NOM DE LA ROSE L’Univers n’est resplendissant de divine beauté que parce qu’une mathématique, une divine combinaison des Nombres règle ses mouvements, car nous dit l’Ecriture, Dieu a tout créé avec Nombres, poids et mesures » Pie XI. « Une fois n’est coutume » dit le proverbe. Pour une fois nous ne conduirons pas le lecteur dans l’insolite d’une région de France, mais dans un seul édifice, et plus étroitement encore: au centre même du labyrinthe de la cathédrale de Chartres pour tenter, si faire se peut d’y retrouver… le nom de la rose. Non-Histoire de la cathédrale de ChartresMoyenne Des dizaines d’ouvrages illustrent l’intérêt des érudits et des lecteurs pour cette formidable cathédrale. On peut donc supposer que l’ensemble du sujet est cerné entièrement et plusieurs fois. Historiens et pseudo-historiens se disputent les méandres d’un hier aussi historique qu’hermétique. Si les premiers reprennent inlassablement les trames chronologiques du passé pour en extraire les plus petits détails, les autres, forts nombreux échafaudent parfois vertigineusement des théories d’où naissent des mystères tous plus épais les uns que les autres. Les solutions d’un jour renversées le lendemain offrent un fertile terrain à une hypothèse précaire de demain… Plusieurs réflexions Nous n’en apporterons pas une de plus qui ne soit étayée. C’est ainsi que nous tenterons de nous pencher sur une énigme que chaque visiteur de la cathédrale, inspiré ou non, foule au pied rituellement ou souvent sans même en avoir conscience. Il n’est pas question de reprendre l’Histoire ni le légendaire du lieu. Notre curiosité est motivée par plusieurs réflexions: - Le champ d’investigation des « énigmes de Chartres » est d’une telle ampleur qu’il semble évident qu’une vie ne suffirait pas à en démêler le vrai du faux. - Trop de théories se basent sur des éléments totalement invérifiables ou sujet à caution… quand on ne s’enlise pas dans des considérations géométriques parvenant à faire dire tout à n’importe quoi pour le plus grand plaisir de l’ésotérisme de service. - Certaines données hermétiques et symboliques imposent de telles recherches vertigineuses qu’elles découragent irrémédiablement le chercheur sincère en queste du bien fondé. - Enfin, il existe dans la cathédrale de Chartres des éléments facilement vérifiables d’autant plus tangibles qu’ils sont simples et intacts permettant ainsi un approche fiable dans le domaine du tangible. Moyenne L’architecture sacrée Nous savons que les bâtisseurs de cathédrales firent de ces édifices fabuleux un épicentre où convergeaient harmonieusement Unité spirituelle, Sagesse, Divin, Visible et Invisible par le biais du lien entre L’Humanité et l’Univers. Le volume d’une cathédrale se répartit en horizontale et verticale. -La verticale, de haut en bas, s’étage en 3 niveaux élémentaires: 1/ Le Ciel, domaine de l’esprit et de la lumière, est représenté par les flèches et surtout les voûtes. Rappelons que le terme « envoûter », mettre sous voûte, est la simple prise du contrôle de l’action et de la volonté. 2/ La Terre, est symbolisée par le sol, les murailles et les piliers. Elle est alors pénombre et présente l’emprise de l’âme, de l’essence même de l’être. 3/ Le Sous-sol, se trouve représenté par les fondations, et les bâtis de « Sous- Terre »: les cryptes, les puisards. C’est le domaine de l’obscurité de la gestation, de la génération. - L’horizontale de l’édifice peut se résumer en 2 dimensions indispensables à l’existence de celles de la verticale: la concrétisation matérielle de l’Espace et du Temps. Orientations Habituellement les cathédrales s’orientent dans l’axe est-ouest, soit: le cœur de l’édifice, printemps, aube – portail, automne, crépuscule. Ces deux directions donnent logiquement, depuis le transept, le nord et le sud. Soit: souvent les entrées latérales ou d’importantes chapelles, hiver et obscurité en opposition à été et clarté solaire du zénith… le midi. Le lieu précis où se « croisent » l’espace et le temps ainsi que leurs sens quaternaires symboliques, le Transept, est le véritable axe de la cathédrale. Le carré de la Terre inscrit dans la cathédrale Orientations et conditions d'une cathédrale Le centre précis Le centre précis de la croisée du bâtiment est le lieu où fut dressée la naissance géométrique de la construction: la Colonne (ou Mât). Une sorte de bâton vertical qui porte son ombre de l’ouest au levant définira le » Decumanus ». Le midi solaire plein donnera le nord et logiquement le sud, ce sera le « Cardo ». C’est ainsi qu’il est possible de retrouver facilement la date de dédicace de n’importe quelle cathédrale, construite sur ce principe, en redéfinissant ce tracé simple mais d’une précision digne des plus performants de nos modernes théodolites. Ajoutons que les 4 points cardinaux tracés dans le cercle marqueront le « Cercle du Ciel » et les 4 autres angles portés à 45° donneront le « Carré de la Terre ». 4 directions, un cercle et 4 couleurs Un cercle dont le point central est la colonne de lumière donnera sur le terrain les angulations d’où surgira l’édifice. Dans ce cercle « solaire » seront tracés, à 45° de chaque direction cardinale, 4 points engendrant les coins d’un carré. Les 4 angles de cette figure seront les départs des colonnes ordonnant le sol, donc l’âme, de la cathédrale et la longueur définitive de la nef ainsi que celle du transept. De ce point seront définies les 4 couleurs de l’édifice: le bleu sombre du nord, le jaune du sud, le vert à l’est et enfin le rouge à l’ouest. Notons à ce sujet une seule complémentaire pour trois primaires. L’art de la maîtrise S’il n’est pas question de minimiser les autres points de la cathédrale qui ont tous une importance et une fonction essentielle, il est capital de noter que ce secteur géométrique, extrêmement simple dans sa mise en oeuvre, est primordial pour la naissance de l’ensemble des bâtis de l’édifice. De ce secteur étroitement et rigoureusement défini surgira toute la « genèse » et même la « génétique » de la puissance hermétique de la construction. Le reste de l’édifice sera basé sur la raisonnance (raison) et la vibration émise par le transept. C’est à dire qu’en ce point est l’origine profonde et hermétique de l’esprit des fantastiques vaisseaux de pierres lancés il y a 7, 8, 9 siècles et parfois plus! Belle leçon de maîtrise, et de modestie, que nous donnent ces maîtres constructeurs souvent armés d’une seule corde et d’une règle… Chartres! Après ce bref rappel des principes de construction d’une cathédrale revenons à Chartres. Il s’agit d’une des cathédrales dont l’axe principal (longueur) se décale par rapport à la généralité des cas. Pour ce site nous sommes devant l’axe le plus éloigné de tous avec une orientation à 47°!!! C’est ainsi que les piliers concrétisant le Carré de la Terre sont les mêmes que ceux du Carré du Ciel, autorisant ici de dire que « ce qui est en haut est en bas!!! Présentation du labyrinthe La rencontre à Chartres des 2 « Carrés » est le point géométrique près duquel fut implanté le labyrinthe. Tout d’abord observons ce mot labyrinthe. L’encyclopédie Quillet nous dit « du latin Labyrinthus. D’origine égyptienne ». Nous retiendrons cette origine orientale et observerons que l’ensemble des grands labyrinthes des cathédrales de France correspond, en effet, à l’époque où intervient radicalement le changement Roman-Gothique. Rares sont les écrits précisant cette particularité étymologique qui pourraient sans doute nous apporter plus de précisions sur ces étranges tracés pourquoi pas liés aux étranges « dames noires des labyrinthes » dont personne n’accepte de parler. Des nombres et des chiffres! Le labyrinthe de Chartres est sans doute le plus grand de France et il s’en fallait de 11 millimètres (!!!) pour qu’il mesure 13 mètres de diamètre! On a frôlé un nombre symbolique qui eut fait frémir plus d’un ésotériste et plus d’un symboliste. Hasard des mesures, ou volonté dirigée? En effet, si l’on retient que 11 millimètres est une erreur ou une volonté liée au tracé du labyrinthe il faut aussi en souligner une autre du même type tout aussi formidable. Nous sommes tout à coté des fameux carrés de Terre et de ciel ayant consigné la naissance de l’édifice. Dans le cas de Chartres, la figure de base dite « carré » est un rectangle s’approchant de la proportion idéale dont les dimensions sont: 16,40m pour 13,99m. Jean Villette ajoute que le carré rectangle est imposé par les bases de l’ancienne crypte où s’appuieront certains ancrages de piliers qui expliqueraient une nécessité incontournable de stabilité. Puis il ajoute que l’usage d’une « table de logarithmes fait ressortir une erreur de 11 millimètres dans le rapport des 2 côtés du carré d’où surgit la totalité de la cathédrale soit 130,20m dans sa longueur et 62,78m dans celle du transept… » Et si le labyrinthe avait eu pour clé d’ouverture le nombre 11… et bien il serait étroitement en correspondance avec 666 et 777! Et nous nous retrouverions au seuil d’une dimension toute de blanc et de noir dont personne n’ose approcher ni la réalité ni les conséquences! Retour au uploads/Philosophie/ le-labyrinthe-de-chartres-et-le-nom-de-la-rose-pdf.pdf
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- Publié le Jul 25, 2021
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