Cour1 : Rédiger une introduction La méthode est à peu près la même que ce soit

Cour1 : Rédiger une introduction La méthode est à peu près la même que ce soit pour un sujet type “restitution de connaissances”, que pour une production finale. L’introduction pose le problème et le situe : actualité, contexte, intérêt puis passe progressivement de l’idée générale au problème posé. Elle présente les objectifs, fait le point de la problématique et donne au lecteur le fil directeur permettant de retrouver l’organisation du développement. Elle se fait après avoir fait le plan détaillé du devoir, car elle doit l'annoncer, et ne pas dévoiler la conclusion. C'est le seul moyen de garantir sa cohérence avec l'ensemble du devoir. Une introduction se compose donc de trois parties: 1-Amener le sujet - On peut choisir: -D’une observation étonnante ou quotidienne -D’un historique (mais attention à vérifier les noms, les dates... et à ne pas trop détailler!) - De phénomène plus général que le sujet. On peut (c'est même souvent recommandé, tout dépend du sujet!) définir les termes du sujet, notamment ceux qui sont spécifiques ou ceux qui sont ambigus (qui ont diverses significations selon le contexte => précisez la définition choisie!) - Choisir parmi les propositions ci-dessus: tout faire serait beaucoup trop long et maladroit!) - selon le sujet -selon vos motivations. Par exemple, pour un recherche scientifique, cherchez comment vous vous êtes intéressés à ce sujet, cela peut vous donner des idées... - selon vos connaissances: ne parlez pas de ce que vous connaissez mal, ou vérifiez vos connaissances - Attention: même si vous vous inspirez d'une démarche personnelle, essayez d'employer des tournures impersonnelles: cette partie reste “générale”! - Ne vous égarez pas: le but c'est d'arriver au sujet précis! 2) Poser le problème, (annoncez la problématique) - Vous devez le formuler sous forme d’une ou plusieurs questions. -Attention à la formulation des questions. Elles doivent être claires et précises et cerner l’ensemble du sujet. Adoptez un style journalistique (style concis et accrocheur). 3) Annoncer le plan - par des phrases! (Ne numérotez pas!) - Vous pouvez ici utiliser les pronoms personnels (Exemple: “Dans une première partie nous étudierons...”) - Vous pouvez utiliser le présent ou le futur. - N'annoncez pas la conclusion! Il est important de soigner son introduction qui doit être une accroche pour le lecteur et donner envie de lire le travail. Elle est souvent le reflet exact de la qualité de celui-ci. Cour2 : Rédiger une conclusion C'est un bilan de votre argumentation, Vous résumez votre opinion et vous pouvez même, si vous souhaiter élargir le débat, Évitez une conclusion ennuyeuse et fade qui expédie le reste de votre production. Les étapes de la conclusion -Formule possible pour amorcer la conclusion Ainsi.........> donc..........> en conclusion.............> enfin de compte.................> enfin finalement …..........> on peut on conclure que …...........> pour conclure ….......................> b/ synthétiser / résumer les enjeux principaux; donner un résume de votre opinion de la solution apporter à la problématique c/ couvrir de nouvelles perspective. Cour3 : Prendre des notes Définition : Prendre des notes, c’est savoir sélectionner l'essentiel de l'information reçue, organiser sa page de notes et présenter celle-ci de façon à pouvoir la réutiliser, par exemple, pour réviser. Pourquoi prendre des notes ? Dans une vie d’élève puis plus tard dans une vie professionnelle, il faut prendre des notes afin de saisir et de mémoriser des informations. Écrire favorise la compréhension et la mémorisation des informations retenues et permet par la suite de mieux restituer ses connaissances. La prise de notes permet de : => conserver l’essentiel d’un cours. : Le cours du professeur est rarement écrit : prendre des notes permet d’en consigner l’essentiel par écrit. On utilisera ensuite ces notes comme références pour mieux comprendre une notion ainsi que pour mieux préparer un contrôle ou un examen. => préparer un exposé oral. : L’organisation de notes simples sur un papier permet de mettre au clair ce que l’on veut communiquer et de ne pas perdre le fil de sa pensée devant la classe. => se constituer une documentation. : L’ensemble des notes prises lors de l’étude d’une œuvre ou d’un événement constitue une base de références fiable, organisée et personnelle pour des travaux variés : exposé, compte-rendu, dossier... => former son esprit d’analyse et de synthèse. : La prise de notes oblige à séparer clairement l’essentiel de l’accessoire, à fixer les grandes étapes d’une argumentation ou la logique d’une narration, à développer des idées. => gagner du temps. : par la suite dans une recherche d’informations. Pour réussir cela, chacun doit réfléchir à la façon la plus efficace et la plus fiable de prendre des notes. Il n’existe pas de méthode valable pour tous. Chacun doit mettre au point sa propre prise de notes. Une prise de notes est personnelle : chacun prend des notes en fonction de ses connaissances et de ses lacunes, c’est pourquoi il est délicat d’exploiter les notes de son voisin, même si elles sont très lisibles. Comment prendre des notes ? 1°- La préparation matérielle : Que l’on réalise une prise de notes à partir d’un exposé oral ou d’une lecture, la préparation matérielle de la prise de notes est la même ▪ choisir des feuilles de même format (A4 : 21 x 29,7 le plus souvent) afin de pouvoir constituer ensuite des dossiers avec des documents de même taille. ▪ numéroter ou dater chaque feuille dans un coin supérieur avant de l’utiliser. ▪ Dans le cas de notes importantes : écrire uniquement sur le recto des feuilles (le verso pourra être employé pour noter des remarques trouvées au gré d’autres lectures ou d’autres cours). ▪ référencer très précisément sa prise de notes : de quoi s’agit-il ? Qui s’exprime ? Où ? Quand ? (titre de la séquence ; titre de la séance ; notion(s) abordée(s) ; titre des textes ; renvois aux pages du manuel) ▪ Se constituer un code d’abréviations simple, personnel et permanent. Ce code peut comporte – des signes mathématiques ou empruntés aux sciences : + : plus) ; - : moins ; ± : plus ou moins ; = : égal ; > : supérieur ; < : inférieur ; ∞ : infini ; 1⁄2 : demi, moitié ; ≠ :différent, opposé ; ø : ensemble vide, rien, aucun ; ε : appartient ; ε n’appartient pas ; // : parallèle ; → : conséquence, but ; ← : cause, moyen ; ♀ : femme ; ♂ : homme... - des abréviations usuelles : bcp. : beaucoup ; càd : c’est-à-dire ; cf : se reporter à ; ĉ : comme ; Ct : comment ; Ccl : conclusion ; cpdt. : cependant déf : définition ; ds : dans ; ex : exemple ; exo : exercice ; ê : être ; gd : grand ; h : homme ; id : idem ; intro ;introduction ; m : même : ms : mais ; nb : nombre ; nf : neuf ; pb : problème ; pdt : pendant ; p ou pp : page(s) ; qd quand ; qq : quelques ; qqch : quelque chose ; ss : sans ; sté : société ; tt : tout ; vs : opposé à (anglais versus) ; vx vieux ; W : travail - des abréviations personnelles : ext : extérieur / externe ; gvnt. : Gouvernement ; in : dans (anglais) ; lgtps. : Longtemps ; prod. : Produit / production ; tjs. : Toujours ; vivt. : vivement ; ; etc. 2°- Noter ou surligner ? : Les deux méthodes permettent de ne conserver que les points importants d’un énoncé, ce qui fait gagner du temps au moment de la relecture ou de la révision. Il est conseillé de surligner si l’on possède le livre et si l’on peut le consulter aussi souvent qu’on le souhaite. Cela permet de visualiser rapidement les points importants traités dans une page. Le surlignée n’empêchant pas de relire ce qui se trouve entre deux passages surlignés. ∫ !!! ∫ Toutefois, le sur lignage peut engendrer une difficulté à relire le texte : une surabondance de relevés entraîne souvent d’une mauvaise compréhension du sens général du texte. En outre, la première lecture ne suffit généralement pas à comprendre le message. Or, le sur-lignage de certaines phrases rend impossible une nouvelle sélection. Pour résumer, s’il ne s’agit que de parcourir un texte pour n’en retenir que quelques éléments, surligner est plus utile. Si l’on souhaite retenir puis réutiliser des informations, prendre des notes s’avérera plus concluant. Prendre des notes est, certes, plus long, mais souvent plus efficace. - La prise de notes durant un cours ou un exposé Il est difficile de noter les éléments importants d’un exposé en même temps que l’on écoute, mais il faut : => être sensible aux intonations du locuteur mettant en relief certains mots ou expressions. => repérer les mots clés, les répétitions de mots, les connecteurs logiques et les transitions. => dégager la logique de l’exposé. => distingué puis résumer en quelques mots les idées principales et les idées secondaires. => uploads/Philosophie/ les-cours 1 .pdf

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