LES DISTORSIONS COGNITIVES Présentée par : Maha Cherki Selma Ermouki Plan : De

LES DISTORSIONS COGNITIVES Présentée par : Maha Cherki Selma Ermouki Plan : Definition • Les distorsions cognitives. Les pensées dysfonctionnelles Comment surmonter ces distorsions Définition • Cognition : Le mot "Cognition" vient du latin "Cognito" signifiant : une pensée. D'un point de vue formel, le terme "Cognition" comprend l'ensemble des connaissances, des croyances et des représentations mentales d'une personne. Plus simplement, on pourra retenir que nos « distorsion cognitive " sont nos errures pensées. • Distorsion: Distorsion d’origine tordre qui veut dire déformer par tension . • Les distorsions cognitives: Les distorsions cognitives contribuent ainsi aux troubles émotionnels tels que la dépression et l'anxiété ainsi qu'aux troubles de la personnalité Les cognitions étant par nature plus ou moins subjectives, elles peuvent conduire le sujet à une vision approximative, déformée, voire totalement inexacte du monde. Ces distorsions peuvent concerner des domaines plus ou moins importants de la vie d'une personne. Aaron Beck a défini la dépression comme étant le résultat de distorsions dans trois domaines majeurs : 1.Cognitions sur soi. 2. Cognitions sur l'environnement (le monde et les autres). 3. Cognitions sur l'avenir. Ces 3 grands types de distorsions constituent ce que l'on appelle la triade de Beck • NOS ÉMOTIONS SONT LE FRUIT DE NOS PENSÉES. • “You feel the way you think” D. Burns C’est là le principe premier de la thérapie cognitive : ce n’est pas le monde extérieur qui est la cause de nos émotions et de notre humeur , mais seulement la représentation que l’on en a et les pensées qui nous traversent l’esprit. Exemple de distorsions cognitives Il y’a plusieurs types de distortions cognitives, toutefois nous allons aborder que 10 pensées les plus répandues. Le principe du tout ou rien: • C'est le fait de penser que si une chose n'est pas exactement comme nous le souhaitons, alors il s'agit d'un échec. Il s'agit d'une perte totale des nuances. • Exemple : • "Si je n'ai pas été embauché, c'est que je ne vaux rien", "Si je n'ai pas 20 sur 20 à cet examen, c'est que je suis nul". • Constation : Dans ces conditions, avoir 18 sur 20 à un examen, ou n'être "que" le second de sa promotion peuvent être perçus comme des échecs cuisants. La surgénéralisation : • On construit des règles pour son comportement futur à partir de quelques événements négatifs passés. • Exemple : "Elle n'a pas voulu sortir avec moi ; je vois bien que je n'arriverai jamais à sortir avec une fille« • Constation : Avec la surgénéralisation, un seul événement négatif peut influer tout le comportement à venir d'une personne qui se voit alors vouée à l'échec. On peut distinguer 2 grands types de surgénéralisation • La surgénéralisation verticale : un échec dans un domaine à un moment donné, et c'est tout le domaine en question (passé, présent et avenir) qui est perçu comme un échec et perdu d'avance. • Exemple : "Elle ne veut pas sortir avec moi. J'ai toujours tout raté en amour, je serai seul et malheureux toute ma vie". • La surgénéralisation horizontale : c'est le fait de lier entre eux des problèmes différents, là où ça n'a pas lieux d'être. Un échec dans un domaine va amener la personne à voir des échecs dans tous les domaines • Exemple : "J'ai été licencié de mon entreprise, ce n'est pas étonnant, je rate tout ce que je fais dans la vie". L'abstraction sélective : • c'est un filtre mental qui ne laisse percevoir que le côté négatif des choses. On se focalise sur les détails déplaisants, ce qui nous conduit à voir l'ensemble en négatif. • Exemple : • une personne passe une soirée avec des gens agréables et intéressants, elle s'amuse, elle danse, lorsque quelqu'un renverse du café sur sa chemise. A cause de cet incident, elle en conclut que la soirée est totalement gâchée. Autre exemple : • un joueur de tennis gagne lors d'une rencontre sportive, mais au lieu de s'en réjouir, il passe plusieurs jours à ressasser les erreurs qu'il a commises pendant le match et à s'en faire le reproche. La disqualification du positif • on transforme une expérience neutre ou positive en expérience négative. • Exemple : On me fait un compliment, j'en déduis que "tout le monde sait que c'est faux, on me dit ça juste pour me faire plaisir« . Ou encore : "Le soutien des gens qui m'aiment ne compte pas. Ils ne connaissent pas ma vraie nature". C'est une sorte d'alchimie inversée où l'on transforme de l'or en plomb. Les conclusions hâtives On peut en distinguer 2 sortes : Les lectures des pensées d'autrui : C'est lorsque l'on croit connaître les pensées des autres en se fiant à de maigres indices. Exemple : Je lui ai laissé un message mais il ne m'a pas rappelé, il ne me considère plus comme son ami. Ou bien "Mon patron m'a regardé de travers, il pense certainement me licencier". • Les erreurs de voyance : faire des prédictions pessimistes et les considérer comme vraies. • Exemple : Je vais devenir folle.", "Cette thérapie ne marchera pas, je suis incurable.", "Je vais rester seul toute ma vie." Exagération (dramatisation) et minimalisation : • on exagère ses erreurs et on minimise ses points forts. • Exemple d'exagération : "J'ai fait une erreur au travail, tout le monde va le savoir et je serai complètement ridicule aux yeux de tous." • Exemple de minimalisation : "J'ai trouvé la solution au problème, mais c'est simplement parce que j'ai eu un coup de chance". • Le raisonnement émotionnel : c'est se servir de ses sentiments comme s'il s'agissait de preuves. "Je me sens désespéré, donc mes problèmes doivent être impossibles à résoudre." ; "Je ne me sens pas de taille à affronter une situation, donc je suis un looser." ; "Si je me sens dégoûté de ce monde, c'est parce qu'il n'a rien à m'offrir" ; "Si je suis angoissé tout le temps, c'est bien qu'il y a quelque chose qui ne va pas". Les fausses obligations Se fixer arbitrairement des buts à atteindre (je dois, je devrais…). • Exemple : • "Je dois absolument faire le ménage chez moi.". Résultats : si l'on n'atteint pas ses objectifs, on se sent coupable. On peut également appliquer cette règle pour les autres (on me doit…) : "Après tout ce que j'ai fait pour lui, il pourrait au moins être reconnaissant.« • Constations : • Cela conduit à un sentiment d'amertume, de ressentiment, et à l'idée que l'on est la seule personne à se conduire convenablement. L'étiquetage • ce sont des jugements définitifs et émotionnellement chargés que l'on porte sur les autres ou sur soi-même. • Exemple : "Cette personne est un monstre." ; dire "Je suis complètement nul" au lieu de dire "J'ai fait une erreur". LA PERSONNALISATION se sentir responsable du comportement des autres. Exemple : "Si mon fils ne travaille pas à l'école, c'est parce que je suis une mauvaise mère.", "Ce qui arrive est ma faute. Constations : La personnalisation conduit à un sentiment de culpabilité. C'est l'erreur consistant à penser pouvoir gérer la vie des autres (alors qu'on ne peut que l'influencer). Vidéo : uploads/Philosophie/ les-distortions-cognitives.pdf

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