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L x27 art de l x27 apres guerre a beyrouth

Cet article est disponible en ligne à l ? adresse http www cairn info article php IDREVUE LPM IDNUMPUBLIE LPM IDARTICLE LPM L ? art de l ? après-guerre à Beyrouth par Sarah ROGERS Actes Sud La pensée de midi - N ISSN ISBN pages à Pour citer cet article ?? Rogers S L ? art de l ? après-guerre à Beyrouth La pensée de midi N p - Distribution électronique Cairn pour Actes Sud ? Actes Sud Tous droits réservés pour tous pays La reproduction ou représentation de cet article notamment par photocopie n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou le cas échéant des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement Toute autre reproduction ou représentation en tout ou partie sous quelque forme et de quelque manière que ce soit est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit CSARAH ROGERS L ? art de l ? après-guerre à Beyrouth L ? artiste libanais contemporain serait-il l ? historien critique de sa société I En apparence l ? art et la guerre ne font pas bon ménage L ? art produit tandis que la guerre en dépit de ses meilleures intentions détruit Pourtant l ? histoire de l ? art nous a montré que le processus artistique en règle générale se nourrit aussi de la guerre Au pire on risque de tomber dans la propagande dans le meilleur des cas l ? artiste émet une pensée critique Quelque part entre les deux se trouve la possibilité de transformer la violence en un objet de contemplation esthétique Durant les dix dernières années Beyrouth est devenue un terrain fertile pour la production artistique Peu après que l ? accord de Ta? f de a o ?ciellement mis ?n à presque vingt ans de violence le gouvernement a lancé un projet destiné à faire regagner au Liban son titre de ??Suisse du Moyen-Orient ? Ce programme économique qui repose sur un système de laisser-faire hérité du mandat français va de pair avec des tentatives individuelles et collectives pour reconstruire gr? ce à la culture une société civile morcelée Parmi ces e ?orts l ? initiative d ? Ashkal Alwan l ? Association libanaise pour les arts plastiques a connu Sarah Rogers prépare actuellement une thèse de doctorat en architecture à l ? Institut de technologie du Massachusetts sur ??Les artistes de l ? après-guerre dans les racines historiques d ? un Beyrouth cosmopolite ? Elle a publié des essais et des articles dans di ?érentes revues dont Parachute Jusoor Arte East on Line ou encore Arab Studies Journal Pour conna? tre ses activités et ses publications consultez le site www ashkalalwan org Toutes les notes sont de l ? auteur L ? A RT D E L ? A P R È S - G U E R