Résilience des exploitations agricoles (Phase 5 et finale de recherche, dévelop
Résilience des exploitations agricoles (Phase 5 et finale de recherche, développement et mise au point d'une analyse systémique et d'une mesure quantitative à partir d'un échantillon d'exploitations en France de 2000 à 2009) Une recherche indépendante de Loïc Giraud-Héraud, diplômé de l'ISTOM et de l'Université de la Méditerranée (Aix-Marseille II), éditée par l'association IDC. Contact : loic61@hotmail.com et assoidc@hotmail.fr Version initiale au 06/04/2020 Dépôt légal électronique en BNF à partir du deuxième trimestre 2020 1 10 20 30 Avant propos Ne pouvant s'expliquer par un positionnement institutionnel solide, la présente démarche de recherche mérite quelques justifications éthiques. Ces justifications soutiennent sans conteste les propos à suivre, mais parce qu'elles n'adoptent de la science qu'une forme incertaine et individuelle, elles sont proposées à part, avant la parenthèse scientifique qui est développée dans ce compte rendu. Les caractères personnels de l'éthique qui sur-détermine en partie cette recherche transparaissent plusieurs fois comme motivation et justification de l'entreprise, notamment dans l'introduction de phase quatrième en 2017. Ainsi, mais sans incidence, il faut l'espérer, sur l'épanouissement d'une personnalité bien plus complexe, anthropocentrisme (préoccupation environnementale avant d'être écologique), utilitarisme (maîtrise de la résilience), finalement égoïsme (fins productivistes) dirait les économistes, opportunisme les écologues, ont la part belle (tant qu'ils n'ont pas à supporter de jugement moral susceptible de confiner à l'immobilisme et au silence) ; ils ne sont pas pour autant considérés ici comme un « résumé » de la nature humaine ; ils doivent simplement l'être comme les traits communs, marquants et grossiers qu'il faut adopter nécessairement pour comprendre le point de vue développé et les résultats qui en découlent... L'éthique personnelle, celle de l'observateur, incidemment celle de l'exploitant, mués en acteurs du système alimentaire n'interfère donc pas dans ce travail au delà de cette médiocre apparence. De fait, les rappels qui suivent ne visent qu'à préciser les formes d'humanité soient-elles réductrices dont procède ce travail et protéger chacun de ses protagonistes volontaires ou non du caractère intrusif d'une investigation non consenti. En terme de motivation (extraits) : Étudier les réalités curieuses qui ça et là perturbe les routines quotidiennes n'est pas le fruit d'une passion soudaine. Par conséquent la réussite de l'entreprise reste toujours inféodée à quelques contreparties sociales et culturelles qui donnent du sens à cette dernière, doit être entretenue en quelque sorte par l'espoir d'en reconnaître un temps soit peu l'utilité... L'observation attentive d'un musicien qui improvise une œuvre sous injonctions (d'un chef par exemple), suggère toute l'étendue des possibilités et la puissance évocatrice de la résilience telle que ce travail ambitionne de la décrire et dans la mesure ou celle-ci permet effectivement de comprendre cela... La pertinence des productions qui en ont résulté peut donc être en question, apparaître comme une démesure fruit (...) de la subjectivité, surtout en ce que ce programme de recherche tend à modifier la compréhension de l'activité agricole par son aspect conceptuel très nouveau, et parce qu'il est conduit depuis 2013, indépendamment des institutions traditionnellement en charge de cette mission. Pourtant, les questions bien plus prosaïques (...) et critiques qui sont traitées, relatives à la sécurité alimentaire, la 2 40 50 60 70 80 durabilité des installations humaines où l'exercice du libre arbitre en situation de production, sont en mesure d'admettre cette forme de militantisme « sérieux » et l'action, même si elle semble gratuite, mérite par ses conséquences la mise en œuvre des outils nécessaires à sa réussite. Le travail finalement proposé qui par son originalité comble en partie une lacune évidente en études quantitatives accessibles de l'approche institutionnalisée, semble donc pouvoir être motivé en ce qu'il est revendiqué dans le but avoué de disposer à terme, personnellement ou collectivement, de solutions performantes et fiables pour lutter efficacement contre une certaine précarité... Ce positivisme et la constance de ses réalisations, ne résulte donc pas d'une compassion soudaine à l'égard d'une hypothétique paysannerie déshéritée mais bien de difficultés quotidiennes ou de questions récurrentes que chacun peut rencontrer, qui forment le contrepoint concret de l'émotivité et qui méritent concernant l'alimentation et par induction l'agriculture, une attention toute particulière... Et en terme de justification (extraits) : Le caractère anthropocentrique de l'analyse pratiquée dans ce travail confère à l'environnement les rôles traditionnels de nature hostile ou d’Éden véritable qui, chacun par leur aspect, contribuent à l'évolution des systèmes économiques. Ces représentations, proches des représentations qui sont les plus courantes in situ, à l'heure d'un changement climatique accéléré, doivent être mieux connues, finalement rendues plus opérationnelles... Cette part intégrée (de facteurs) dans la production, en plus ou en moins, est considérée ici comme ayant pour corollaire une orientation volontaire de l'exploitation (croissance, contraction, changement d'organisation ou de statut) essentiellement commandée par l'appât du gain... Et cette orientation même si elle est pesée avec justesse et mise en œuvre avec précaution engage finalement et tout autant l'exploitant et la société qui dépend des denrées qu'il produit... Invoquer la discrétion pour les caractères personnels d'une l'éthique ne dispense pas pour autant d'argumenter concernant le positionnement socio-professionnel et ses prolongements scientifiques en quelque sorte public. Au delà d'un certain volontarisme pour participer, ce positionnement, quelques principes synthétiques inhérents à la praxis, culture économique, sont donc à souligner. Ainsi, origines scolaires et universitaires, appartenance des travaux au champs de l'Agronomie générale, emprunt à la Physique, positivisme et libre arbitre responsable, ancrage historique, sont repris ci-dessous tel qu'ils ont déjà été revendiqués. Les origines scolaires et universitaires sont sommairement exposées en première page pour chaque compte rendu publié. Elles suggèrent à qui veut l'entendre une sensibilité à l'aspect technologique des réalités humaines et une appétence pour les approches quantitatives... Quelques enseignants qui sont à l'origine de la structuration de cette sensibilité peuvent ici en être remerciés. Agronomie générale, emprunt à la Physique (extraits) : Sur le fond, la rencontre de l'Agronomie et surtout de l'Économie, soit-elle rurale, et de la Physique (qui propose la plus ancienne définition scientifique moderne du concept « résilience »), longue histoire jalonnée de débats importants concernant la valeur travail par exemple, a permis, dans le fonctionnement même de l'objet observé, de puiser aisément un sujet, de tenter de comprendre les caractères spécifiques de certaines de ses réactions et d'en mesurer l'expression... Au moment de la rédaction, le point de vue de l'agronome ou de l'économiste de la ruralité s'est déjà imposé, la Systémographie comme théorie générale descriptive, analytique et interprétative des réalités agricoles est ancrée dans son savoir comme source préférentielle d'une pensée de la complexité et par conséquent du raisonnement démonstratif. Elle étaye et complète depuis les années 1980 les seules approches analytique et statistique de la « dynamique des structures » et c'est installée dans les milieux de l'enseignement supérieur après celui des professionnels. (...) L'appréhension de la réalité proposée par l'étude expérimentale de la résilience en Physique est donc appropriée par ce biais au dépend de la simplicité, relative il est vrai mais simplicité tout de même dans ce cas, de la mécanique appliquée. Le caractère transgressif de l'attitude de l'agronome ou de l'économiste ici n'est pas dénué 3 90 100 110 120 130 d'a priori mais pas dénué non plus de précautions ; ce n'est en effet que l'innocuité de la démarche constatée, à l'égard des tenants et aboutissants de l'expérimentation physique, que celle-ci est validée. Autrement dit, l'auteur s'empare des résultats de la Physique parce que le physicien peut comprendre sa démarche... Les chapitres quatrième et huitième du compte rendu publié en 2015 apportent de nombreux arguments qui justifient cette démarche et l'explique, notamment pourquoi sur le plan analogique et comment sur les plans analytique puis de mise en œuvre, la transposition d'une science dans une autre est possible... Positivisme (extrait) : De part les études poursuivies et leur sanction, sa sensibilité, les contraintes institutionnelles attachées à la reconnaissance de l'activité de recherche, l'auteur ne peut se prévaloir que d'une autorité mineure, aux portes de la validation et de la prise en compte qu'il ne peut franchir seul. Les motivations qui président au travail entrepris à propos de « la résilience des exploitations agricoles » sont donc confinées aux rôles de mobiles. Pourtant celui-ci et même s'il n'est pas exploitant agricole, souhaite bénéficier d'un peu d'ouverture d'esprit à l'égard d'une démarche globalement militante qui espère s'inscrire positivement dans une participation si modeste soit-elle à l'aventure de la connaissance. L'aspect censitaire qui conditionne l'exercice plein d'une science ne peut, compte tenu de l'urgence toute relative du moment (réchauffement climatique, problème diffus chronique de malnutrition et de sous-nutrition, mondialisation économique etc), être indépassable. Ainsi, dans les textes produits et les modalités de diffusion choisies doivent être compris l'absence de prétention mais aussi le souci malgré tout d'être entendu, formalisé par une attitude littéraire et éditoriale précautionneuse mais affirmée... Libre arbitre responsable (extraits) : Durabilité – développement, changement – préservation, adaptation – précaution etc, sont des dualités qui placent, en l'invoquant trop souvent, le terme résilience en situation de précarité ; non point tant qu'elles en condamnent la pertinence, mais qu'elles lui attribuent tour à tour des aspects subjectifs, positifs certes, mais aussi hélas, négatifs, conséquences directes de uploads/Philosophie/ resilience-des-exploitations-agricoles-mise-au-point.pdf
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- Publié le Sep 08, 2021
- Catégorie Philosophy / Philo...
- Langue French
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