Les dix commandements: de tous les temps PAR MGR. DONALD WUERL, S.T.D. ÉVÊQUE D
Les dix commandements: de tous les temps PAR MGR. DONALD WUERL, S.T.D. ÉVÊQUE DE PITTSBURGH TRADUIT ET ADAPTÉ PAR PIERRE ALLARD, MARISTE Les Chevaliers de Colomb présentent La collection Veritas Proclamer la foi au cours du troisième millénaire Rédacteur en chef Fr. John A. Farren, O.P. Directeur du Service d’information catholique Conseil suprême des Chevaliers de Colomb Nihil Obstat Révérend David Q. Liptak Censor Liborum Imprimatur = Mgr. Daniel A. Cronin, S.T.D. Archévêque de Hartford le 23 mai 1996 © 1997, Conseil Suprême des Chevaliers de Colomb Tous droits résérvés. Extraits de l’Ecriture sainte d’après la New American Bible, © 1986, Confraternity of Christian Doctrine,Washington, D.C. 20017. Utilisés avec l’au- torisation requise.Tous droits résérvés. Textes d’après le Catechism of the Catholic Church aux Etats-Unis, © 1994, United States Catholic Conference Inc., Liberia Editrice Vaticana. Tous droits résérvés. Textes d’après The Documents of Vatican II,Walter M.Abbot,S.J.,ed.,© 1966, Follett Publishing Co.Tous droits résérvés. Textes d’après le Code of Canon Law, édition latin/anglais, utilisé avec l’au- torisation requise. © 1983, Canon Law Society of America,Washington, D.C. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit, du texte et/ou de la nomenclature contenus dans le présent ouvrage, et qui sont la propriété de l’Editeur, est strictement interdite. Ecrivez au: Service des renseignements catholiques Conseil Suprême des Chevaliers de Colomb P .O. Box 1971 New Haven, CT 06521 Imprimé aux Etats-Unis A titre d’Archévêque de Hartford, il me fait plaisir de recommander à n’importe qui à la recherche d’une com- préhension plus profonde de la foi catholique, la Série Veritas, éditée chez le Service des renseignements catholiques du Conseil Suprême des Chevaliers de Colomb,dont le siège social se trouve ici à l’archdiocèse de Hartford. Je prie de tout cœur que cet effort d’évangélisation de la part des Chevaliers de Colomb, en réponse à l’invitation du Pape Jean Paul II à enseigner et à communiquer à fond l’Evangile à un monde sur le point de l’avènement du troisième millénaire, soit abondamment fructeux. Mgr. Daniel A. Cronin Archévêque de Hartford - iv - AVANT-PROPOS E n général, la société post-moderne rejette la notion de vérité absolue.La culture occidentale,évidente dans les films, à la télévision et dans la musique, propose à l’in- dividu autant de moyens de trouver le bonheur qu’il existe d’individus. Sur les ondes des grandes chaînes de télévision, on peut voir une réclame commerciale pour les blue-jeans de coupe ample qui proclame:«il n’y a pas de façon unique de le faire». Une autre réclame commerciale, celle-ci pour un autre manufacturier de blue-jeans, affirme qu’il existe une multi- tude de gens, de couleurs, d’aptitudes, de modes, de cro- yances et de dieux dans le monde. Cette annonce prétend que le lien commun entre ces diversités de modes de vie, c’est leur marque de blue-jeans que portent ces gens. Enfin! Les publicitaires ont découvert une vérité absolue: «il peut exister une grande variété de dieux, mais il n’y a qu’une marque absolue et universelle de blue-jeans». Bien que cer- tains annonceurs offrent aux jeunes une panoplie de vices pour leur consommation, cette simple affirmation est peut- être la plus dangereuse, car elle se dissimule dans la base de tous les autres vices. Il semble donc que la phrase: «si ça fait ton affaire, c’est bon», soit l’unique critère sur lequel on se base pour décider d’une ligne de conduite morale à suivre. Puisqu’ils semblent incarner des normes universelles et absolues visant une ligne de conduite morale, quelle est donc la place qu’occupent les Dix Commandements dans un tel scénario moral? Il semble que, pour bon nombre de personnes, les Dix Commande- ments ne soient pas des normes absolues, essentielles à une vie chrétienne et morale,mais,plutôt,deux tablettes de pierre tenues dans les mains de Charlton Heston. - v - Dans un tel climat de vérité relative, les Dix Commandements sont,tout au mieux,relégués au statut d’ex- pression morale d’une façon de vivre au sein d’une culture donnée.Alors, pourrait-on dire que, bien que les Hébreux de l’ancien temps aient exprimé une vision morale dans le Décalogue, il existe plusieurs autres expressions valables de moralité? Pour les gens de notre temps, le Décalogue semble être comme des céréales sur les étagères chez l’épicier: on prend ce qui fait notre affaire. Le relativisme moral réduit donc les Dix Commandements à l’état de lignes directrices émises par une certaine culture, qui peuvent être utiles ou non à la poursuite du bonheur personnel par un individu. La moralité que nous enseigne l’Église, en particulier les enseignements de notre Saint Père, le Pape Jean Paul II, sont un antidote au mal collectif du relativisme moral. À cette fin, Monseigneur Donald Wuerl,évêque de Pittsburg,prêcheur de renommée nationale, ébauche une vision morale de la vie chrétienne basée sur les Dix Commandements. Dans le présent ouvrage, Monseigneur Wuerl insiste que les lignes de conduite impératives du Décalogue, même si elles sont moralement indiscutables,ne sont pas des directives qui vont à l’encontre des désirs du coeur humain. Ici, Monseigneur Wuerl reprend la vision thomiste d’une conduite morale que l’on retrouve dans l’encyclique Veritatis Splendor (La splen- deur de la vérité) du Pape Jean Paul II.Dans ce chef-d’oeuvre de moralité, le Saint Père dit que le commandement de Jésus de «garder les commandements» (Mt 19:17) «est, avant d’être une question sur les règles à observer, une question de pléni- tude de sens pour la vie» (VS 7). Le Décalogue n’est donc pas une collection de comman- dements contraires à la nature humaine. Ils sont plutôt des - vi - normes absolues, base d’une conduite morale qui mène au bonheur et à la complétude. Le Saint Père poursuit en disant que, bien que Dieu ait inscrit la loi naturelle dans le coeur de l’homme, cette connaissance lui est aussi donnée «en parti- culier par les dix paroles, les commandements du Sinaï, par lesquels Il indique à l’homme le chemin de la vie et l’y con- duit» (VS 12). Reflétant la grande tradition thomiste de l’incli- nation de l’homme vers la vérité de la vie morale, Veritatis Splendor reste toujours le flambeau allumé qui nous guide pour sortir de la caverne ténébreuse du relativisme moral et nous éloigner de l’abîme dangereux d’un absolutisme con- traire aux désirs du coeur humain. Alors,ce que Monseigneur Wuerl nous enseigne,c’est que les Dix Commandements ne peuvent pas être des déclara- tions morales de vérités relatives, ni des commandements indiscutables contraires à la nature humaine.Au lieu, le déca- logue demeure la route qui conduit à la liberté et au vrai bon- heur dont l’ultime réalité est dans le Christ notre Seigneur. À la lumière des oeuvres de Saint-Thomas d’Aquin et du Pape Jean Paul II,Monseigneur Wuerl insiste qu’une vie vécue dans les règles de la moralité est une vie heureuse et accomplie, parce que les commandements donnés sur le Mont Sinaï reflètent la vérité absolue et guident l’homme dans la réalisa- tion de ses désirs les plus intimes.Comme il est dit au Psaume 19:8: «La loi du Seigneur est parfaite, elle rend la vie». Le rédacteur de la Collection Veritas, Père Peter Girard, OP New Haven, Connecticut Le 1, janvier, 1997 Solemnité de Marie, Mère de Dieu - vii - PRÉFACE La revue Columbia a publié une série d’articles sur les Commandements de Dieu. En effet, à partir du mois de mars 1993 et cela jusqu’au mois de mars 1994,à l’exception toute- fois d’octobre 1993,l’évêque de Pittsburgh a fait paraître dans cette revue des Chevaliers de Colomb, édition bilingue de l’Ontario, douze exposés portant sur le Décalogue, dans la langue de Shakespeare. Chacun de ces articles offre en une douzaine de para- graphes environ, une présentation rapide, mais intéressante, de chacun des dix commandements de Dieu. Le premier exposé sert d’introduction générale à la série, tandis que le douzième article souligne quelques liens essentiels entre la loi divine telle que nous la retrouvons dans la Bible et la loi divine telle qu’inscrite dans le coeur des êtres humains. Ce dernier exposé sert en outre de conclusion générale. - viii - Mois après mois, la lecture de ces articles a retenu mon attention et m’a convaincu de l’intérêt qu’il pouvait y avoir à les traduire dans la langue de Molière.Après en avoir fait une traduction rapide pour les réunions mensuelles des Chevaliers de Colomb dont je suis l’aumônier, j’ai senti le besoin de les retravailler, suite à leurs demandes réitérées, pour pouvoir les publier pour leur usage personnel. Il avait d’abord été question de les publier dans la revue Columbia, puis le projet fut plus tard rejeté pour permettre la publication d’une autre série d’articles religieux de la part du même évêque.C’est alors que les mêmes Chevaliers m’ont demandé de continuer le projet sur une base plus limitée et pour la région d’Ottawa-Carleton. Tout en voulant respecter le plus fidèlement possible le texte original anglais, il a fallu ici et là faire certaines adapta- tions sans pour autant trahir, croyons-nous, la pensée de Mgr Wuerl. Si par malheur il y a eu trahison ici et là, nous en assumons l’entière responsabilité et nous nous uploads/Philosophie/ cis300-fr-1.pdf
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- Publié le Oct 24, 2021
- Catégorie Philosophy / Philo...
- Langue French
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