L'HERMENEUTIQUE CHEZ F.D.E SCHLEIERMACHER « Tous les hommes ont par nature le d

L'HERMENEUTIQUE CHEZ F.D.E SCHLEIERMACHER « Tous les hommes ont par nature le désir de comprendre.» Aristote, Métaphysique Préparé par Rita Ziadé 1 Table de contenu Table de contenu ................................................................................................................ 1 Liste des figures .................................................................................................................. 2 Liste des tables ................................................................................................................... 3 Chapitres............................................................................................................................ 4 Bibliographie ...................................................................................................................... 5 Préface............................................................................................................................... 6 A-Introduction .................................................................................................................... 7 L'enjeu de l'herméneutique .................................................................................................. 7 Le deuxième mouvement de radicalisation ............................................................................. 7 B- F.D.E. Schleiermacher (1768-1834).................................................................................... 9 Premier romantisme ............................................................................................................ 9 Le père de la philosophie herméneutique moderne ................................................................. 9 C- L'herméneutique est l'art d'éviter la mécompréhension....................................................11 Technique de la compréhension ...........................................................................................11 D- La double interprétation.................................................................................................12 La distinction entre langue et parole .....................................................................................12 Le moment psychologique ...................................................................................................12 E- L’universalisation de la mécompréhension. ......................................................................14 F- L’herméneutique entre méthodologie et ontologie ...........................................................16 Conclusion.........................................................................................................................19 2 Liste des figures Folie 1...................................................................................................................................10 Folie 2...................................................................................................................................10 Folie 3...................................................................................................................................10 hermeneutique 1....................................................................................................................11 hermeneutique 2....................................................................................................................12 Theologien 1........................................................................................................................... 9 3 Liste des tables Table 1..................................................................................................................................13 Table 2..................................................................................................................................14 4 Chapitres Préface A-Introduction L'enjeu de l'herméneutique Le deuxième mouvement de radicalisation B- F.D.E. Schleiermacher (1768-1834) Premier romantisme Le père de la philosophie herméneutique moderne C- L'herméneutique est l'art d'éviter la mécompréhension. Technique de la compréhension D-La double interprétation La distinction entre langue et parole Le moment psychologique E- L’universalisation de la mécompréhension. F- L’herméneutique entre méthodologie et ontologie 5 Bibliographie Arnaud Sabatier, L’herméneutique aux XIXe et XXe siècles dérégionalisation et radicalization, 1890 Christian Berner, AIMER COMPRENDRE, 1920 Christian Berner, La Philosophie de Schleiermacher, 1950 6 Préface L’herméneutique est la discipline de l’interprétation, constituée au service de l’exégèse religieuse et conçue d’abord comme la science des règles présidant à et prendre dire un art technique. L’art de com - à - l’explication des textes, c’est d’interpréter, qui s’est constitué en réflexion sur les conditions du savoir siècle, est devenu une théorie philosophique trouvant son champ d’application e XX au dans les sciences humaines dont l’objet ultime est le sens et la signification. Le e de l’interprétation apparaît aujourd’hui comme l’un des aspects essentiels problèm prima de tout savoir et l’herméneutique philosophique, promue au rang de . , incarne l’un des courants majeurs de la philosophie contemporaine philosophia 7 A-Introduction 'enjeu de l'herméneutique L ? Quelle méthode utiliser ? r au mieux le sens d'un texte Comment interpréte tant que réflexion sur l'art de C'est là tout l'enjeu de l'herméneutique, en . l'interprétation L'herméneutique a longtemps été définie comme l’art ou la science de l'interprétation, technè ou ars interpretandi. Il s’agissait d’une discipline technique et normative qui visait à rendre intelligible, donc compréhensible, ce qui ne l’était pas tout en réduisant les risques de mésinterprétation, et ce, par l’usage méthodique de règles plus ou moins théorisées. : » 1 Discipline annexe, elle s’exerçait sur les terrains « régionaux *de la théologie avec l’exégèse des textes sacrés (hermeneutica sacra) du droit (hermeneutica juris) * *de la philologie avec l’étude des textes classiques (hermeneutica profana). L’histoire récente de l'herméneutique serait marquée par deux tendances selon Ricœur : une « dérégionalisation » et une « radicalisation ». Le premier mouvement de dérégionalisation ou de généralisation est d’ordre épistémologique, il désigne la volonté d’inscrire les herméneutiques spéciales ou régionales dans une herméneutique générale. C’est la tâche que s’assigneront Schleiermacher (1768-1834) et Dilthey (1833-1911). Le deuxième mouvement de radicalisation Le deuxième mouvement de radicalisation est d’ordre ontologique, il renvoie à ce souci de faire du comprendre, non pas seulement un acte de connaissance mais plus foncièrement un mode d’être ; l'herméneutique n’est alors plus seulement générale, elle devient fondamentale et prétend à l’universalité. C’est la voie qu’emprunteront Heidegger (1889-1976) et Gadamer (1900-2002). L'herméneutique revendique une pertinence universelle parce que comprendre et interpréter ne s’opposent plus à expliquer et déduire mais les fondent, « la compréhension constitue bien plutôt la structure fondamentale de l’existence humaine, ce qui la propulse au centre de la philosophie » écrit Gadamer. La compréhension n’est plus un outil intellectuel, elle est un mode d’existence, ou plutôt un mode de coexistence : comprendre c’est se comprendre. La coexistence humaine se fait dans les éléments de l’histoire et du langage auxquels nous appartenons beaucoup plus qu’ils ne nous appartiennent. Et l'herméneutique sera de manière indissociable une philosophie de l’existence, du langage et de l’histoire. 1 Elections ayant pour cadre la region 8 L’enjeu n’est plus alors épistémologique, à savoir réduire les risques de mésinterprétation et accéder à une vérité prétendument originaire, l’enjeu est éthique ou politique, c'est-à-dire lutter contre la mésentente ou le désaccord en restaurant le dialogue avec la tradition ou l’étranger, l’autre en général. Il s’agit de montrer que le langage est moins une somme de discours dont on dispose qu’un interminable dialogue qui nous enveloppe, non que quelque sens transcendant et implicite attende d’être finalement et totalement explicité mais parce que le sens est cet échange inachevable entre un vouloir-dire et un dire, « comme un dialogue qui ne réussit jamais à se dire pleinement dans le discours effectif ». Ce qui revient à affirmer la finitude et la secondarité du sujet humain, à montrer aussi que l’interprétation suppose un comprendre premier qui est moins d’intelligence que de participation. 9 B- F.D.E. Schleiermacher (1768-1834) THEOLOGIEN 1 Premier romantisme Théologien protestant et philosophe, contemporain du premier romantisme et des grands systèmes de l'idéalisme allemand, occupe une place à part dans cette époque charnière de notre modernité. L'étude présente explore les articulations de sa pensée, étonnamment contemporaine, et prend au sérieux son ambition philosophique. Partant du sentiment d'une origine qui échappe à toute réappropriation, Schleiermacher développe une « herméneutique » philosophique qui, opérant avant l'heure un véritable tournant linguistique, élabore une théorie de la compréhension qui tient compte de l'individualité irréductible et des structures générales dans lesquelles se configurent des univers de sens. La « Dialectique » examine le sens de la visée de vérité qui, du fait de la relativité du savoir ou du caractère linguistique de la raison, est prétention à validité qui s'instaure dans le dialogue et s'éprouve dans le conflit rationnel. L' « Éthique » inscrit ce besoin de vérité essentiel à l'esprit dans l'existence concrète et le rapporte à la constitution des communautés humaines. Les relations complexes entre ces moments permettent de mieux concevoir le statut critique d'une herméneutique qui se réclame d'une authentique philosophie. Ainsi prendra-t-on la mesure d'une pensée qui, posant que les hommes désirent et doivent savoir, leur assigne pour tâche de s'efforcer à comprendre et à se comprendre. Le père de la philosophie herméneutique moderne Souvent considéré comme le père de la philosophie herméneutique moderne, ci un rôle assez modeste dans son système - assigne à celle drich Schleiermacher Frie 10 1830) - (1804 'herméneutique Leçons sur l des savoirs philosophiques. Dans ses aspects ice aux deux dispensées d'abord à Halle, puis à Berlin, il veut rendre just (étude grammatical : l'aspect complémentaires du processus de la compréhension (étude de echnique t des contraintes que la langue exerce sur le locuteur) et l'aspect dernier aspect imprime à locuteur fait du discours). Ce l'usage individuel que le l'herméneutique de Schleiermacher une tournure psychologique, souvent surévaluée . dans la tradition ultérieure FOLIE 1 FOLIE 2 FOLIE 3 11 C- L'herméneutique est l'art d'éviter la mécompréhension HERMENEUTIQUE 1 Technique de la compréhension Au début du XIXè siècle, sous l’influence décisive de Schleiermacher, (re)naît le projet d'une herméneutique générale, celui d’une technè de la compréhension des expressions de sens. Schleiermacher propose la première version d'un projet d'unification des herméneutiques régionales (surtout la philologie des textes gréco- latins et l’exégèse biblique) sous la problématique générale du comprendre. Le souci est méthodologique ou épistémologique. L’herméneutique doit devenir une « technique de la compréhension », [Kunstlehre des Verstehens] et ne peut plus se contenter d’être une collection de recettes empiriques disparates. L’objet est de discipliner le comprendre, de dégager des règles d’interprétation et de faire de l'herméneutique une science rigoureuse et non une discipline annexe empirique. L’horizon philosophique le plus proche est le kantisme car l’intérêt est porté d’abord sur l’unité de l’acte de connaissance avant la diversité des objets à connaître ou interpréter. Pourtant, Schleiermacher en restera à des considérations très générales, conscient des limites de toute méthode ; le principe majeur sera l’exigence de . des œuvres 2 recontextualisation 2 Utilisation d’un context dans des contexts differents 12 La double interprétation. D- HERMENEUTIQUE 2 La distinction entre langue et parole L’intérêt se concentre sur le langage. « La tâche est de comprendre le sens du discours à partir du langage ». Or le langage peut être appréhendé de deux manières. Anticipant la distinction saussurienne entre langue et parole, Schleiermacher oppose le travail objectif sur la langue ou interprétation « grammaticale » et l’interprétation dite « psychologique » qui s’intéresse à un auteur singulier et à sa façon d’actualiser cette langue dans un style qui lui est propre. La langue a d’abord une dimension supra-individuel qui appelle une herméneutique « grammaticale », c’est « l’ordre sans visage de la grammaire » dit Grondin. Par ailleurs la langue fait toujours l’objet d’un travail d’appropriation et devient, non plus un véhicule anonyme, mais la manifestation d’une âme individuelle, son incarnation ; cela nécessite alors une interprétation uploads/Philosophie/ rita-ziade-projet-info 1 .pdf

  • 50
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager