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c <09491 BIBLIOTHÈQUE DES CENTRES D'ÊTUDES SUPÊRIEURES SPÊCIALISÊS Travaux du Centre d'Etude8 Supérieures spécialisé d'Histoire des Religions de Strasbourg SAGESSE ET RELIGION Colloque de Strasbourg (octobre 1976) PRESSES UNIVERSITAIRES DE FRANCE C( /: 1 1 . ) ISBN 2 13 035795 4 1" édition : 2' trimestre 1979 © PreBBes Universitaires de France, 1979 108, Bd Saint-Germain, 75006 Paris AVANT-PROPOS En 1962, le Centre de Recherches d' H isloire des Religions de l'Université de Strasbourg avait consacré son Colloque annuel aux Sagesses du Proche-Orient antique ( 1). Les travaux qui y ont été présentés mettaient en lumière les deux grands pôles de la tra- dition sapientale, l'Egyple el la Mésopotamie, ainsi que l'écho de la sagesse orientale en Israël où sa rencontre avec la Loi el les Prophètes lui a imprimé une tonalité originale. La période envisagée par le Colloque de 1976 est celle qui se situe après la confrontation de la sagesse orientale avec la philosophie grecque. On ne saurait nier que nous assistons alors à un nouvel épanouissement de la sagesse, sous son double aspect qui la carac- léris,e dès l'origine, spéculatif el pratique. L'aspect spéculatif apparaît dans la mise en valeur de certains éléments déjà présents dans l'antique sagesse orientale, tels que la personnification de la sagesse avec ses prolongements dans le Logos philonien el johan- nique el son impact sur la christologie de l'Eglise naissante. Mais la sagesse n'a jamais cessé d'être une éthique, aussi bien dans le stoïcisme que dans la pensée juive du Moyen Age. Le volume que nous présentons aujourd'hui n'a pas la préten- tion d'être complet; les exigences du programme ainsi que l'absence de certains concours, sur lesquels nous espérions compter, en expli- quent l'aspect apparemment disparate. Il nous est apparu cepen- dant que, plutôt que de nous limiter dans le lemps d la période hellénistique, un regard porté vers d'autres milieux était susceptible de mettre en évidence certaines constantes. Le lecteur le vérifiera aisément en constatant que la sagesse scandinave, née loin du monde méditerranéen, présente structurelle- ment el spirituellement bien des apparentements avec la vieille sagesse de l'Orient. Les aspects de la sagesse tels qu'ils se sont développés autour de certains lieux privilégiés comme Jérusalem, Alexandrie et Rome nous montrent que ces endroits ont été davantage (1) Les textes Les sagesses du Proche-Orient ancien ont paru aux PUF, 1963. 6 SAGESSE ET RELIGION des lieux de rencontre que d'affrontements, car la sagesse, alliée avec el soule~ue par la crainte de Dieu, qui est le respect devant le réel, .a toUJOurs été un f~cleur d'ouverture el de tolérance, là où le durczssement du dogmallsme et de l'institutionnalisme risquait de provoquer des ruptures. Pour des raisons ~·ordre le~hnique il ne nous a pas été possible d~ donner le lexie des mlervenlwns qui ont suivi les exposés. Disons szmP_lemenl que celles-ci furent nombreuses el ont montré ['intérêt susczlé ~a~ .le lhèr:ze.auprès. ~es exégèl,es, des historiens el des philo- sop?es, l. mlerdzsczpllnarlie, lorsqu elle est bien pratiquée, est touJours feconde. . Nous avons également renoncé à pu blier les allocutions de bzenve~ue pr?~oncées lors ~ela. séance d'ouverture par MM. Etienne Troc me, preszden~ de l U nwersifé des Sciences humaines, el J;-E_· J'.!enard, d.zrecleur en exercice du Centre de Recherches d,lf_zslozre de Rehgions, qui l'un el l'autre ont donné le ton du ~erzeux el de la cordialité qui n'ont cessé de régner durant les trois JOurs de celle rencontre. Edmond JACOB. LES SAGESSES DE L'ÉGYPTE PHARAONIQUE ÉTAT DE LA BIBLIOGRAPHIE RÉCENTE par JEAN LECLANT (Paris) Lors du Colloque organisé à Strasbourg en mai 1962, j'avais présenté « Documents nouveaux et points de vue récents sur les Sagesses de l'Egypte ancienne » ; ce rapport a été publié dans les Acles de la réunion, Les sagesses du Proche-Orient ancien, Paris, 1963, p. 5-26. L'exposé que je voudrais vous soumettre aujourd'hui, sur l'amicale insistance des organisateurs de ce nouveau Colloque, ne peut, et ne veut, être qu'un simple complément bibliogra- phique, à la faveur des études parues depuis cette date. I. - RÉÉDITIONS D'OUVRAGES GÉNÉRAUX H. BRUNNER, Die Lehren, dans B. SPULER, Handbuch der Orien- lalislik, I :!Egyptologie, II: Literalur, 2e éd., 1970, p. 113-139 (la tre éd., 1952, p. 90-110, présentait Die Weisheitsliteratur). J. B. PRITCHARD, Ancient Near-Easlern Texls relaling lo the Old Testament a connu une 3e éd. en 1969 (contribution de J. A. WILSON). II. - PuBLICATIONS RÉCENTES TEXTES, TRADUCTIONS ET COMMENTAIRES A) Publications de lexies et fragments de sagesses H. GoEDICKE etE. F. WENTE, Ostraka Michaelides, Wiesbaden, 1962, pl. 16 et 17 (Instruction d'un homme à son fils, infra, § II, J), pl. 38 (Sagesse nouvelle, infra, § II, L). G. PosENER, Catalogue des oslraca hiératiques littéraires de Deir el Medineh, t. II, fasc. 3, nos 1227-1266, Le Caire, 1972, contient des versions de plusieurs textes de sagesses : Hard- 8 SAGESSE ET RELIGION jedef, Ptahhotep, Enseignement loyaliste, Enseignement d'un homme à son fils, Any, Amennakhte, Sagesse anonyme. L'index par sujets, p. 45-48, porte sur l'ensemble du tome. Cf. également : Tablette de Brooklyn 35.1394 E (G. PosENER, infra, § II, D) ; Papyrus Milligen (J. LoPEz, infra, § II, H); Enseignement loyaliste (G. PosENER, infra, § II, I) ; Ashmolean Museum 1964, 489 a, b (J. BARNS, infra, § II, M) ; Papyrus de Deir el Medineh (S. SAUNERON, infra, § II, N) ; Sagesse d'Amenemope (cf. infra, § II, Q); Fragments démotiques Michaelidis (E. BRESCIANI, infra, § II, S). B) Traductions dans des recueils Plusieurs recueils généraux relatifs à la littérature égyptienne ou à l'Ancien Testament ont accordé une place de choix aux textes sapientiaux. 1) E. BRESCIANI, Lelleralura e poesia dell' anlico Egillo, Turin, 1963 : Hardjedef (p. 28-29), Kagemni (p. 30-31), Ptahhotep (p. 32-47), Merikarê (p. 83-94), Amenemhat (p. 143-147), Ensei- gnement loyaliste (p. 148-150), Kheti (p. 151-157), Any (p. 285- 296), Sagesse anonyme (p. 297), Amennakhte (p. 298-299), Amenemope (p. 491-507), Ankhsheshanqy (p. 563-584), Insin- ger (p. 585-610), Pap. Louvre 2414 (p. 611-612). 2) W. K. SIMPSON, The Lilerature of Ancien! Egypl, New Haven et Londres, 1re éd. 1972, 2e éd. 1973, p. 159-265 : Ptahho- tep (R. O. F(aulkner), p. 159-176), Kagemni (W. K. S., p. 177- 179), Merikarê (R. O. F., p. 180-192), Amenemhat (R. O. F., p. 193-197), Enseignement loyaliste (W. K. S., p. 198-200), Amenemope (W. K. S., p. 241-265). 3) M. LICHTHEIM, Ancien! Egyplian Lileralure, A Book of Readings, I: The Old and Middle Kingdoms, Los Angeles, 1973: Hardjedef (p. 58-59), Kagemni (p. 59-61), Ptahhotep (p. 61-80), Merikarê (p. 97-109), Enseignement loyaliste (p. 125-129), Ame- nemhat Ier (p. 135-139), Kheti (p. 184-192); II: The New King- dom, Los Angeles, 1976; Any (p. 135-146), Amenemope (p. 146- 163). 4) H. BRUNNER dans W. BEYERLIN, Religions geschichlliches Texlbuch zum allen Testament, Gottingen, 1975 : Merikarê (p. 70-72), Enseignement d'un homme à son fils (p. 72-73), Any (p. 73-75), Amenemope (p. 75-88). J. LECLANT. - L'EGYPTE PHARAONIQUE 9 C) Les Sagesses de l'Ancien Empire L'attribution des plus anciennes sagesses à l'Ancien Empire a été mise en question par W. HELCK, Zur Frage der Entstehung der agyptischen Literatur, dans Wiener Zeilschrifl für die Kunde des Morgenlandes, 63-64, 1972, p. 14-20. Selon lui, on n'a pas honoré les défunts parce qu'ils avaient composé des sagesses, mais on a fait auteurs de sagesses des personnages que l'on continuait de vénérer. D) Instructions de Hardjedef (Djedefhor ), fils de Chéops 1) Editions de textes : G. PosENER a publié la tablette Brooklyn 35. 1394 E dans Revue d'Egyptologie, 18, 1966, p. 62-65 et pl. 1, bas ; G. PosENER, Oslraca Deir el Medineh, 1972 (cf. supra, § II, A). 2) Traductions : BRESCIANI, LICHTHEIM (cf. supra, § II, B). 3) Reprise du texte à basse époque : P. SIEBERT, Eine Mah- nung des Horgedef in deutscher Übersetzung, dans XV 1. Deut- scher Orientalislenlag, Heidelberg, 1 er_5 août 1965. H. BRUNNER, Djedefhor in der rômischen Kaiserzeit dans Sludia !Egypliaca, I (=Recueil d'Eludes V. Wesselzky, Buda- pest, 1974, p. 55-64). E) Instructions de Kaïrès pour Kagemni Traductions BRESCIANI, SIMPSON, LICHTHEIM (cf. supra, §II, B). F) Maximes de Plahholep 1) Texte : G. PosENER, Oslraca Deir el Medineh, 1972 (cf. supra, § II, A). 2) Traductions : BRESCIANI, R. O. F(AULKNER) dans SIMPSON, LICHTHEIM (cf. supra, § II, B). 3) Etudes : A. DoBROVITS, Sur la structure stylistique de l'enseignement de Ptahhotep, dans Acta Antiqua Academiae Scienliarum Hun- garicae, XVI, 1968, p. 21-37. . . . A. PoLAi'.:EK Gesellschaftliche und Junshsche Aspekte m alt- agyptischen Weisheitslehren, dans !Egyplus, XLIX, 1969 ( = Raccolla A. Calderini, III), p. 14-34. 1, ! l' i' 10 SAGESSE ET RELIGION J. L. FosTER, Thought complets and clause sequences in a literary text : the Maximes of Ptah-hotep, dans Newslelter, American Research Center in Egypt, 91, FaU 1974, p. 27-28. 4) Commentaires de passages particuliers : L. 88-89: U. LUFT, dans Studia !Egyptiaca, II, Budapest, 1976, p. 48-51. L. 457-462 : H. GOEDICKE, Unrecognized Sportings, dans Journal of the American Research Center in Egypt, 6, 1967, p. 97-102. L. 534-563 : G. FECHT, Lilerarische Zeugnisse zur << uploads/Philosophie/ sagesse-et-religion.pdf

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