Chap 4: Le modèle d’Henri Wallon: Une approche globale et complexe du développe

Chap 4: Le modèle d’Henri Wallon: Une approche globale et complexe du développement Quelques notions : La psychologie de développement se caractérise par l’étude des changements cognitifs, perceptifs, motrices, tout au long de la vie (période pré-natale jusqu’à la mort) + périodes de stabilités. Ces changements proviennent de facteurs endogènes, c.a.d propre à l’indv : maturation biologique. Mais également exogènes (externes) : les relations sociales, familiales, scolaires, physique (objets) et d’autre part des facteurs culturels. → les facteurs endogènes et exogènes sont en perpétuelles interactions. ( Piaget s’intéresse à la genèse (psychologie génétique) = construction, connaissances. Il s’intéresse à l’environnement physique : assimilation, accommodation) L’individu se développe pas seul, et n’apprend pas tout seul. Ses connaissances se construisent par des interactions sociales. Elles sont très importantes dans le développement (enfant sauvage, syndrome d’hospitalisme, Spitz) I – Élément biographiques et fondements théoriques Wallon ( 1879 – 1962 ) : philosophe, psychologue, pédagogue, s’intéresse au dvpmt de l’enfant et aux questions d’éducation Bibliographie 1879 : naît à Valenciennes dans une famille aisée 1899 : étudie la philosophie (Bergson) puis l’enseigne, Bergson s’intéresse à la question de la conscience et de la vie intérieur, puis va enseigner la philosophe + étudier la médecine. Il porte une intérêt important sur les troubles moteurs et mentaux chez l’enfant et se spécialiste en psychiatrie de l’enfant 1908 : soutient sa thèse sur le délire de persécution puis exerce comme neuropsychiatre dans un centre de consultation dédié aux enfants arriéré-mentaux (retard mental). Contexte de guerre : médecin de guerre → lésions et troubles mentaux 1920 : se tourne vers la psychologie et va enseigner la psychologie à la Sorbogne 1922 : va créer et diriger un le Laboratoire de Psychobiologie de l’enfant (Paris), pendant 25 ans 1925 : présente sa thèse ‘sur les retards et anomalies du développement moteur et mental » → ouvrage L’enfant turbulent S’intéresse : – au développement psychobiologique de l’enfant, il réfute l’idée d’un dvpt purement biologique (influence du social sur le biologique). Il va donner un poids imprt au facteur socio dans le dvlpmt de l’enfant / l’individu – Aux questions d’éducation et à la psychologie appliquée 1944 : secrétaire général du l’éducation Nationale 1947 : projet de réforme « Langevin-Wallon » , projet de réflexion, mais n’aboutira pas, il a été pensé sous l’occupation et dans 23 personnes ont rédigé un projet qui visé à dépasser l’école « «moyenne » de l’époque et mettre en place une école démocratique accessible à tous (accès social, social, intellectuel). → s’adapter aux capacités de l’enfant Parmi les caractéristique sont mis en place aujourd’hui, niveau d’acquisition, pensée en cycle. On réfléchissait à réduire les effectifs des classes : cdt° optimal de l’apprentissage + suivit + enseignement de connaissance générale et plus spécifique. → évoluer formation des maîtres Dans ce projet apparaît l’idée de psychologue scolaire, organe du contrôle et du perfectionnement : professionnel aidant l’enfant à se révéler, à dvlp ses capacités/potentiel et l’orienter. => Wallon a beaucoup influencé le milieu de l’éducation 1948 : créé et dirige la revue « Enfance » , revu trimestrielle sur des thèmes particuliers (Jacqueline Jacquelle) 1962 : meurt à l’âge de 83 ans Comparé à Piaget et Vivogsky, la théorie sur la psychologie de l’individu de Wallon est beaucoup plus globale, il va ajouter des facteurs sociaux, cognitifs, affectif = Appréhender l’être humain dans sa globalité : enfants normales et anormales . Œuvres principales – L’enfant turbulent (1925) – Les origines du caractères chez l’enfant (1934) – L’évolution psychologique de l’enfant (1941) – De l’acte à la pensée (1942) – Les origines de la pensée chez l’enfant (1945 II – L’union du biologique et du sociales . Objet d’étude : la personnalité = l’être total, tel qu’il se manifeste par l’ensemble de son comportement. L’influence de facteurs internes et externes . Pour comprendre la personnalité, il faut comprendre comment elle se développe. → Facteurs sociaux et biologique interagissent pour lui l’indv se développe dans la continuité A) L’Homme, un être biologique et sociale « L’homme est un être biologique, il est un être social et c’est une seule et même personne. » Wallon, 1963 → Influence de Darwin : adaptation au milieu. Pour Darwin, la survie d’une espèce est capable de s’adapter à son milieu. L’espèce qui parvient à survivre et à se développer est celle qui parvient à s’adapter à ce milieu, l’espèce va développer des fonctions qui vont lui permettent de s’adapter… Mais il vient à la naissance inachevée La pensée permet à la survie de l’espèce. Notre pensée est la conséquence d’une maturation tant au niveau phylogénétique (évolution de l’espèce) qu’au niveau ontogénétique (évolution de l’individu). →Ex : cortex pré-frontale, met 16 ans à devenir mature L’homme est un être social (influence de Marx). On ne peut pas comprendre l’histoire de l’Homme sans la société. Les rapports sociaux et le milieu social influencent l’histoire de l’homme et donc contribuer à la transformation du monde (monde du travail) Selon Wallon, on ne peut pas comprendre l’histoire de l’homme sans la société : - On ne peut pas comprendre la construction de la personnalité sans la société - L’individu n’existe pas en dehors de son milieu social - L’enfant se développe dans et par la société - La construction de la personne s’articule autour des rapports entre l’individu et son milieu Dépend des moyens dont dispose l’individu . La vie fœtal : une fusion avec la mère Lors de la vie fœtal, le fœtus est en fusion avec la mère, on ne peut pas le différencier de son milieu. Même si le fœtus est dépendant de la mère, tout est mis à disposition du fœtus pour se développer. Le fœtus n’a pas besoin de faire appel à l’extérieur mais en plus, le ventre de sa mère lui confère une protection face à ce qui se passe à l’extérieur. → Ce que Wallon appelle la symbiose alimentaire . Mais dès la naissance : autrui devient indispensable Lorsqu’il naît, le nouveau né va se retrouver dans un environnement différent, dans un milieu aérien, il va être seulement capable de respirer, c’est cette capacité seule qui le fait crier/pleurer à la naissance. Il ne peut pas satisfaire ses besoins primaires seul il va être donc dépendant de son entourage → besoin d’échanges affectifs/ sollicitations pour pouvoir se développer → sinon mourir ou non développement Le nouveau né est désarmé :« L’humain est un être primitivement et totalement orienté vers la société » Wallon le qualifie d’impéritie du nourrisson (du latin impéritie = incapable) Pourquoi cette impéritie ? Le nouveau-né est en état d’inachèvement, d’immaturité biologique = pas de capacité de survit seul. Compare à d’autre espèces, il n’a pas dès la naissance, les capacités pour vivre/s’adapter/se dvlp seul. → La taille de son cerveau représente 30 % de la taille du cerveau adulte. Nous allons apprendre tout au long de notre vie, évoluer, progresser … Comment faire pour survivre, pour s’adapter ? * A la naissance : purement biologique – Se tourner vers l’extérieur pour apprendre – Exprimer ses besoins, communiquer, entrer en contact avec l’entourage, pour les satisfaire → moyens dès la naissance : mouvement et émotions Mouvements brusques, saccadés, désordonnés : pure agitation motrice, décharge motrice qui manifeste des besoin (faim, mal être, douleurs). Ils ne sont pas intentionnels, ne se sont pas destinés à atteindre des objectifs, mais purement biologiques. → Manifestation d’états internes du bébé * Au fil des mois : prennent une signification, ils deviennent sociaux Fonction d’expression, de communication → 1ere forme de communication Il va peu à peu exprimer ses besoins à son entourage * Puis ultérieurement : Fonction d’action sur le milieu extérieur Grace à ses mouvements, il va atteindre/attraper/ avoir accès à des objets, à son environnement Comment il s vont prendre une signification pour l’enfant? →Réactions de l’entourage = interprétations Les mouvements vont donc prendre une signification, et vont apparaître par la suite dans tel situation afin d’exprimer un ressenti => communication → symbiose affective entre le bébé et son entourage (3mois) => Stade émotionnel Lien, familiarisation durant la phase pré-natale Souder le social au biologique dans la théorie de Wallon Les émotions : Concept central dans l’œuvre de Wallon, elles marquent l’entrée dans la vie psychiques, autrement dit, elles constituent les premiers signes chez le nourrisson, le nouveau-né, de vie psychique. Pour Wallon, l’émotion va soudé l’individu à la vie sociale, c’est un outil de socialisation. L’enfant va pourvoir manifester ses émotions par le mouvement (pas volontaire). L’émotion est indissociable du mouvement puisqu’elle trouve ses racines dans l’équipement biologique du bébé. « L’étoffe des émotions est l’activité tonique ». Elles ont à la base une caractère biologique car elles sont à l’origine des réactions de sensibilité organiques, stimulations internes ou externes → ex : contraction des viscères, des muscles/perte d’équilibre, chatouille Sous l’action de la maturation biologique mais aussi du milieu social, ses émotions vont devenir de + en + complexes, vont se différencier et donc s’organiser dans des situations particulières. - Caractère social : L’émotion « soude l’individu uploads/Philosophie/chap-4-le-modele-d-x27-henri-wallon.pdf

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