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Rechercher sur le site: Home | Publier un mémoire | Une page au hasard Memoire Online > Arts, Philosophie et Sociologie > Philosophie La métamorphose de l'état de droit comme processus de consolidation de la paix chez Emmanuel Kant. Une lecture du projet de paix perpétuelle ( Télécharger le fichier original ) par Michel Kakule Kabunga Université de Kinshasa - Licence 2009 Disponible en mode multipage UNIVERSITE DE KINSHASA FACULTE DES LETTRES ET SCIENCES HUMAINES Département de Philosophie B.P . 243 KINSHASA XI République Démocratique du Congo LA METAMORPHOSE DE L'ETAT DE DROIT COMME PROCESSUS DE CONSOLIDATION DE LA PAIX CHEZ KANT Une lecture du Projet de paix perpétuelle Michel KAKULE KABUNGA Mémoire présenté et défendu en vue du titre de Licencié en Philosophie Option : Philosophie et Société Promoteur : Professeur Macaire ABE PANGULU Année académique 2008-2009 A mon père Konrad Katsuva, d'heureuse mémoire A ma mère Clotilde Musumba A mes beaux parents, Dieudonné Kasereka Mathe et Pauline Kakule Mbeva A ma tendre et chère épouse Stella Kavugho Sivwira A Juliette Mbambu Mughole WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE ! Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp Je dédie ce travail. EPIGRAPHE « Ce qui est de droit, c'est-à-dire ce que les lois disent ou ont dit en un certain temps, le juriste peut sans doute l'indiquer. Mais savoir si ce qu'elles voulaient était en outre juste, cela lui reste bel et bien dissimulé s'il ne laisse pas de côté pour un temps ces principes empiriques et ne cherche pas la source de ses jugements dans la simple raison » (Emmanuel KANT) « Je pense en fait avec la plume, car ma tête bien souvent ne sait rien de ce que ma main écrit » (Ludwig WITTGENSTEIN) AVANT-PROPOS « Criton, nous devons un coq à Asclépios », disait Socrate. Le présent mémoire, marquant la fin de mon deuxième cycle de philosophie, est un édifice bâti avec des pierres et des mains de différentes personnes, à qui « je dois un coq ». Le paiement de cette dette réside dans les mots de gratitude, reconnaissance et remerciement que je leur exprime dans cette page. Mon coeur sait qu'ils méritent plus. Je rends un hommage mérité et déférent au professeur Macaire Abe Pangulu qui, de par sa disponibilité, son substantiel apport documentaire et sa probité intellectuelle, n'a ménagé aucun effort dans la direction de ce mémoire. Je reconnais en lui un maître soucieux de l'excellence scientifique. La même expression de gratitude s'adresse au Doyen de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines, le professeur Phambu- Elie Ngoma Binda, aux membres du Bureau du Département de Philosophie, le professeur Jean-Christ Kinanga Masala, le professeur Alexis Mpoyi Mukala, le chef de travaux Jacques Ngangala Balade, respectivement Chef de Département, Secrétaire à l'enseignement et Secrétaire à la recherche. A travers eux, je tends une palme d'or à tous les professeurs, Chefs de Travaux et Assistants de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines qui, de près ou de loin, ont contribué à ma formation intégrale. Je remercie ici toutes celles et tous ceux qui ont aiguisé ma soif des études universitaires. Je ne peux les nommer toutes et tous, mais je veux tout de même citer quatre noms : celui de l'honorable Juliette Mbambu Mughole, dont la générosité inextricable m'a été providentielle au moment du tournant décisif de ma vie ; celui de Maître Thierry Kasereka Sokulu et son épouse, dont l'hospitalité au sein de son foyer m'a offert un cadre propice de détermination et d'engagement existentiel ; celui du Chef de Travaux Henri-Jacob Ndobo Koti Kpata, qui m'a initié à la pratique administrative ; celui du Professeur Rombaut Mimbu Ngayel, dont la sagesse, le savoir faire et l'expérience professionnelle m'ont initié à l'amour du travail fini et bien fait. Par ailleurs, l'épiphanie de mon être a trouvé son plein épanouissement en famille. Ainsi, j'ai un réel plaisir de gratifier mes grands parents ; mes tantes et oncles ; mes frères et soeurs Innocent Bakwanye, Nicolas Kabunga, Pierrot Kavunga, Hermélinde Aloza, Chantal Kavunga et Mbambu Kabunga ; mes cousins et cousines Modeste Mughongolo, Alain Mughongolo, Georges Kakule Mukosasenge, Bertier Mathe, Paluku Matsande, Germain Matsande, Gentil Kisune, Grâce Mathe, Anifa Mathe, Jeanine Mughongolo, Denise Matsande, Anitha Matsande ; mes neveux et nièces Mowa, Diego, Bienvenu, Salomé Kunahimbire, Mamie, Nia, Léa, Diane, Nancy. Je tiens à remercier sincèrement ma belle famille, pour sa confiance. Je pense particulièrement à mes beaux parents Dieudonné Kasereka Katuko Mathe et Pauline Kakule Mbeva ; à mes belles soeurs Consolée Vira Mukiranya, Martine Mbambu Mwasimuke et Victorine Katungu ; à mes beaux frères Deogratias Muhindo Mukandirwa et son épouse Gisèle Kambesa, Pacifique Kambale Mathe et Benoît Kasereka Mukandirwa. Enfin, je me dois de remercier ceux qui m'ont témoigné leur amitié : Serge Kasisivahwa, Adelard Kambale et Ange Nswete Midimi, les soeurs Francine Wasukundi Kasivirwa et Aimérance Mandefu Kavira, l'Abbé Robert Kisimba Muyambi, Michel Makangila, Jonathan Kankonde, Muamba Ngueshe, André Saïo Muanda Lusala. Je m'en voudrais de ne pas redire à mon épouse Stella Kavugho Sivwira à quel point sa patience, sa sagesse, sa compréhension, sa motivation et son appui m'ont soutenu au cours de la réalisation de ce mémoire. Je la remercie infiniment pour l'affection, la ténacité, l'encouragement et l'empathie dont elle n'a cessé de faire montre avec grande constance et abnégation. A vous tous, je dis que « mon avenir serait fou et flou sans votre secours ». Votre appui tant financier, matériel que morale justifie à présent ce cri de mon coeur : « Si longue et tortueuse que soit la route, le voyageur béni, chanceux, vigilant et opiniâtre arrive toujours à destination, par la grâce de Dieu qui nous bénit en Jésus-Christ sous l'action du Saint Esprit ». Michel Kakule Kabunga 1. INTRODUCTION GENERALE En 1795, dans son célèbre Projet de paix perpétuelle, Kant conçoit l'idée d'une Société des Nations. Depuis deux siècles, cette idée inspire et justifie l'existence des institutions tant nationales, internationales que transnationales. Ces institutions prônent l'établissement d'un ordre international pacifique, fondé non seulement sur l'adoption d'un code de bonne conduite internationale mais surtout sur l'édification des institutions internationales permanentes et contraignantes. En planchant sur la métamorphose de l'état de droit, notre préoccupation est de montrer comment se constitue le processus de la création d'un ordre juridique générateur de la paix mondiale, en passant par les trois formes de l'état civil conçues par Kant, à savoir l'Etat, l'Association des Etats et l'état cosmopolitique . Notre intime conviction est qu'il est possible de fixer les bases théoriques pour la modélisation des relations de droit et de paix au sein d'un Etat, entre les Etats et entre tous les hommes sur la terre. L'idée kantienne de paix perpétuelle est un socle pour bâtir un Etat cosmopolitique d'hospitalité et de progrès intégral. Revenir sur Kant dans une Afrique étranglée ...., c'est souligner à la fois l'actualité de la pensée kantienne sur la paix et la nécessité de l'adapter aux conditions actuelles du droit et de la politique. Concrètement, nous voulons jeter le pont pour l'édification d'une Afrique où la paix est le dénominateur commun ; une Afrique unie, forte et prospère. Car, à cette époque de planétarisation, de globalisation ou de mondialisation, la pensée kantienne sur la paix perpétuelle et le cosmopolitisme acquiert une nouvelle actualité. En fait, cette pensée prend en compte, comme le souligne le professeur Otfried HOFFE, une argumentation non pas ethnocentrique, mais trans- et interculturelle. Elle prend en compte un minimum normatif de coexistence interculturelle ainsi que des conditions élémentaires en matière d'Etat de droit et de démocratie. Par le fait même, elle est une argumentation politique et, à cause de ses dimensions globales, elle est cosmopolite, digne d'un citoyen du monde1(*). En effet, en ces temps d'interrogations profondes à propos du droit international et des relations entre des peuples, liées à la problématique de l'immigration clandestine, des « sans papiers », il semble particulièrement important de nous interroger sur les idées exprimées par Kant à propos du droit cosmopolitique, notamment dans le Projet la paix perpétuelle, publié en 1795, qui vient prolonger et affiner les intuitions soulevées dans Idée d'une histoire universelle d'un point de vue cosmopolitique (1784). La formulation kantienne du droit cosmopolitique intervient à la maturité de sa philosophie critique, à l'apogée des Lumières allemandes, elle est particulièrement aboutie et plus réaliste qu'on ne le lui a reproché. Ainsi, ce travail, qui est une lecture du Projet de paix perpétuelle, est une tentative d'appréhension de l'état de droit, posé comme processus de consolidation de la paix. Ce sujet se situe donc dans l'actualité planétaire. Car, en effet, la théorie kantienne relative à la paix universelle et au cosmopolitisme apporte une innovation remarquable à la théorie du droit : au droit étatique et au droit des gens s'ajoute le droit des citoyens du monde. L'objectif assigné à ce travail est de fournir quelques repères de lecture du Projet de paix perpétuelle d'Emmanuel Kant. Il portera sur la métamorphose de l'état de droit. Notre tâche consiste à faire uploads/Philosophie/la-metamorphose-de-letat-de-droit-comme-processus-de-consolidation-de-la-paix-chez-emmanuel-kan-html.pdf

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