QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37 , RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 6985 ME
QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37 , RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 6985 MERCREDI 29 JUILLET 2015 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1,30 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290 LA KABYLIE ET LA VALLÉE DU M’ZAB DANS LE BAIN CULTUREL ARABE De la violence politique à la résilience systémique P .8 LIBERTE LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER D. R. Le cri de détresse des cancéreux LES RENDEZ-VOUS DE RADIOTHÉRAPIE RENVOYÉS À JUIN 2016 ! AGITATION DANS LES COULISSES DU POUVOIR Les non-dits d’un incidentP .2 La DAL se transforme en agence de voyages ! P .6 Djezzy dénonce “un acte criminel”P .6 PERTURBATIONS DANS SON RÉSEAU TÉLÉPHONIQUE À BOUIRA Supplément Économie MALGRÉ LES INSTRUCTIONS DU WALI Plages : les racketteurs font de la résistance P .9 à 13 SCANDALE À LA WILAYA DE TAMANRASSET Contribution Le ministre des Finances rassure sur le maintien des subventionsP .3 IL A ESTIMÉ QUE L’ALGÉRIE N’EN EST PAS AU STADE D’ADOPTER UNE POLITIQUE D’AUSTÉRITÉ Ghardaïa : cafouillage dans la justice !P .2 LES AVOCATS DE HADJADJ ET FEKHAR S’EN PLAIGNENT “Liberté” informe ses lecteurs que le Supplément économie cessera de paraître pendant le mois d’août. Il reprendra au début du mois de septembre prochain. Liberté P .4 ”P .6 Mercredi 29 juillet 2015 2 LIBERTE L’actualité en question MeSalah Dabouz, membre du collec- tif des avocats de Nace-Eddine Hadjadj, ex-maire du RCD à Ber- riane, actuellement en détention à la prison de Ghardaïa, affirme ne pas avoir réussi à entrer en contact avec son client. “À Berriane, il y a un seul juge qui assure la présidence du tribu- nal, qui doit répondre aux ordonnances sur pied de requête et qui, en même temps, siège au pé- nal, au référé et fait aussi l’instruction. J’ai de- mandé mardi un permis de communiquer pour entrer en contact avec Nacer-Eddine Hadjadj et la greffière m’a dit que la juge était en audience pour pouvoir le signer. J’ai insis- té et on m’a demandé de revenir demain (au- jourd’hui ndlr), car il était déjà trop tard pour aller rendre visite à mon client. Le tribunal de Ghardaïa est le seul à délivrer des permis de communiquer qui doivent êtres signés dans la même journée de la visite, et qui sont valables pendant seulement 24h. Logiquement, les per- mis de communiquer sont valables pendant tou- te l’instruction”, a-t-il expliqué. Arrêté di- manche soir à Berriane, Nacer-Eddine Hadjadj a été présenté lundi devant le parquet. Selon Me Salah Dabouz, son client a refusé en- suite de répondre aux questions du juge d’ins- truction en l’absence de ses avocats. “Le juge d’instruction l’a placé sous mandat dépôt à la prison de Ghardaïa. Nous ne connaissons pas encore les chefs d’inculpation, mais il lui est re- proché d’être parmi les instigateurs des évène- ments tragiques à Berriane. Il lui est aussi re- proché d’avoir reçu chez lui Kamel-Eddine Fe- khar. Une photo de lui en présence de ce der- nier lui a été présentée…”, a-t-il soutenu. Entre le cumul des charges de la juge du tri- bunal de Berriane et les lourdeurs bureaucra- tiques, Me Salah Dabouz dénonce une entra- ve à la défense. C’est aussi le cas pour Kamel-Eddine Fekhar et ses 24 compagnons toujours sous mandat dépôt à la prison d’El-Ménéa. La chambre d’ac- cusation du tribunal de Ghardaïa devait exa- miner hier leurs recours sur l’ordonnance du mandat dépôt. “Nous n’avons pas été notifiés sur leur présentation et la loi stipule pourtant qu’on devrait l’être 48h avant. Nous l’avons ap- pris par hasard et nous avons demandé à ce que l’examen du recours soit reporté. Nous l’avons finalement obtenu pour le 4 août prochain”, re- lève Me Salah Dabouz, qui dénonce en même temps l’absence de l’ordonnance du mandat dépôt dans le dossier de Kamel-Eddine Fekhar et ses compagnons. “La justice a promis de nous fournir cette pièce dans les plus brefs délais”, a- t-il ajouté. Par ailleurs, il est à signaler que le verdict des 20 accusés de Guerrara a été ren- du hier par le tribunal de Ghardaïa. 18 parmi eux ont été condamnés à une peine de trois ans de prison ferme. Les deux autres ont respec- tivement écopé de 18 mois et deux ans de ré- clusion, selon Me Daddi Oubekka. MEHDI MEHENNI LES AVOCATS DE HADJADJ ET FEKHAR S’EN PLAIGNENT Ghardaïa : cafouillage dans la justice ! LE MINISTRE DE L’INTÉRIEUR À L’INSTALLATION DU WALI DE RELIZANE “L'Algérie ne reviendra pas sur ses décisions souveraines” T ous les ingrédients sont, en effet, réunis pour la reproduction d’un tel scénario, même si l’on ne doit pas négliger les capacités de résistance du clan présidentiel qui voudrait, au pire des cas, avoir son mot à dire sur le suc- cesseur du président Bouteflika. Commentant la récente purge opé- rée par le président Bouteflika, un ancien responsable, jadis très proche du chef de l’État, dira : “C’est la ré- action d’une vieille personne, mala- de. Normal, il réagit mal lorsqu’on vient lui susurrer à l’oreille de mau- vaises nouvelles.” Le régime, habitué à pareilles convul- sions, a su, par le passé, trouver les deals nécessaires pour entretenir un semblant d’équilibre. Mais à présent que l’argent vient à manquer, la donne risque de changer, sachant que chaque partie voudrait éviter, à tout prix, d’en faire les frais, et cela risque de donner lieu à un règlement violent du conflit latent, né de l’ar- rivée au pouvoir du président Bou- teflika. Ce qui s’est passé dans le périmètre de la résidence d’État de Zéralda, la veille de l’Aïd, semble être d’une gra- vité telle qu’elle justifierait la purge spectaculaire qui s’en est suivie. Plu- sieurs versions ont été avancées pour essayer de raconter ce qui se se- rait réellement passé, sans que la pré- sidence de la République daigne donner sa propre version des faits. Seule certitude : trois hauts gradés, et pas des moindres, en ont fait les frais. Officiellement, seul le poste de patron de la Garde républicaine a changé de main. Celui de la sécuri- té présidentielle (DSPP) n’a pas été confirmé, sauf de la part de la famil- le de l’ex-patron de ce service, pour s’élever contre toutes les interpréta- tions laissant croire qu’il y aurait eu négligence ou faute professionnelle. Une première dans les annales, sur- tout lorsqu’il s’agit d’un haut gradé de l’armée. Mais l’énigme reste entière concer- nant le limogeage annoncé, mais non démenti, du général Bendaoud, qui était chargé de la sécurité intérieure et du contre-espionnage. Ce dernier, nommé à ce poste, il y a à peine deux années, vient de faire les frais d’une purge assez particulière. Pourtant, l’homme, appelé pour remplacer le très influent Bachir Tertag, est connu pour être lié au Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Deux versions sont avancées à ce sujet : l’une par- le d’un différend entre les deux hommes, malgré leurs liens fami- liaux, et l’autre évoque, au contrai- re, une tentative d’affaiblir le Premier ministre, présenté comme probable prétendant à la succession de Bou- teflika et soutenu, notamment par le FLN de Saâdani. La seconde thèse semblerait la plus plausible, si l’on prend en compte les rumeurs annonçant une redistri- bution des cartes au sommet de l’É- tat, qui verrait Saâdani récompensé du poste de président du Sénat, his- toire de l’imposer comme second homme de l’État et, par voie de conséquence, futur président par intérim, en cas de vacance du poste de chef de l’État. Ce qui s’est passé à Zéralda est trop grave. En dépit de la floraison de ver- sions autour de cet “incident”, il est clair que ce fut l’élément déclencheur d’une purge qui ne devrait pas s’ar- rêter là. Car, même si la thèse d’une pure manipulation venait à se confir- mer, cela voudrait dire que ceux qui ont pris une telle décision étaient contraints d’opérer un véritable coup de force pour réussir cette difficile manœuvre. Mais cet “incident”, qui n’a pas en- core livré tous ses secrets, n’est pas sans rappeler la série de limogeages surprises opérés ces derniers temps, et qui renseignent, si besoin est, que quelque chose se trame en haut- lieu, et qu’en tout cas, la guerre de succession entre dans une phase cruciale. AZZEDDINE BENSOUIAH AGITATION DANS LES COULISSES DU POUVOIR Les non-dits d’un incident C’est à une ambiance de fin de règne à laquelle on assiste cet été. D’aucuns ont vite fait le parallèle avec l’ambiance précédant la déposition de feu Habib Bourguiba. D. R. Résidence d’État de Zéralda. Nouredine Bedoui, ministre de l’Intérieur. L e ministre de l'Intérieur et des Collec- tivités locales, Nouredine Bedoui, a affirmé, hier, à Relizane, que l'État algé- rien ne reviendra pas sur ses décisions sou- veraines. “Au nom du gouvernement et en ap- plication des directives du président de la Ré- publique et du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, je réaffirme que l'État algérien ne revien- dra pas sur ses décisions souveraines y compris le programme d'action du gouvernement”, a dit M. Bedoui dans son allocution prononcée à l'occasion de uploads/Politique/ 6-6985-a40a84d0-pdf.pdf
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- Publié le Jui 20, 2022
- Catégorie Politics / Politiq...
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