QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37 , RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 7370 JE
QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37 , RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 7370 JEUDI 27 OCTOBRE 2016 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1,30 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290 LIBERTE LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER Yahia Archives/Liberté AGENCE ARABE DE L’ÉNERGIE ATOMIQUE Plaidoyer pour l’énergie nucléaire P .13 Le FFS plaide pour un changement en profondeur P .2 IL REFUSE DE S’INSCRIRE DANS LA LOGIQUE POLITIQUE ET INSTITUTIONNELLE DU POUVOIR Satisfactions et louanges à tout-va P .2 PREMIÈRE RÉUNION DU BP DU FLN SOUS LA DIRECTION D’OULD ABBES ELLE EMBOÎTE LE PAS AU BURUNDI ET À L’AFRIQUE DU SUD La Gambie se retire de la Cour pénale internationale P .10 LA CONSTITUTIONNALISTE FATIHA BENABBOU ANALYSE LA POSSIBILITÉ JURIDIQUE D’UN CINQUIÈME MANDAT “Un compteur à zéro n’est valable que pour une nouvelle Constitution” P .4 “Vous devez faire avec nous, vous n’avez pas le choix !” P .2 BELAYAT, CHEF DE FILE DES REDRESSEURS FLN, MET EN GARDE LE NOUVEAU SG DU PARTI C’EST LE NOUVEAU COACH NATIONAL Raouraoua : “Nous allons finaliser aujourd’hui avec Georges Leekens”P .19 LE PREMIER MINISTRE A INAUGURÉ LE 21e SILA “L’économie numérique pour ne plus dépendre du pétrole” P .15 Sidi-Saïd face à la poussée de la base P .3 L’ÉTAT-MAJOR DE L’UGTA EXAMINE LE DOSSIER DE LA RETRAITE AUJOURD’HUI À ORAN Louiza/Liberté ELLE FERA LE BILAN DE SA PROTESTATION ET ARRÊTERA UN NOUVEAU PLAN D’ACTION LE 29 OCTOBRE Retraite : l’intersyndicale menace d’une grève illimitée P .3 Archives/Liberté A près le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) et Talaie El-Houriat, c’est au tour du Front des forces socia- listes (FFS) de rendre publique sa réponse à la correspondan- ce de la présidence de la République sur la no- mination d’Abdelwahab Derbal à la tête de la Haute commission de surveillance des élections (HCSE). D’entrée, le parti se démarque de la démarche du palais d’El-Mouradia, notant qu’en “l’absence des prérequis politiques et ins- titutionnels” censés entraîner “un apport effec- tif à l’amélioration de l’exercice électoral”, en Algérie, il n’est point utile pour le FFS de li- vrer “un jugement” sur la personne de M. Der- bal, et ce, d’autant que ses “réserves” portent avant tout sur “la démarche” de la présidence de la République ayant conduit à la création de cette haute instance. “Le FFS estime que commenter une nomination à la tête d’une structure est un usage qui n’a de sens que si l’on cautionne les conditions de mise en place de la structure en question qui éma- ne d’une Constitution non consensuelle”, in- dique la missive signée par le premier secré- taire du FFS, Abdelmalek Bouchafa. Saisissant l’opportunité de ces “consultations”, ce dernier a réitéré sa proposition “de changement des pra- tiques politiques en usage depuis des décennies”, qui font de la consultation politique “un for- malisme” sans prolongement positif. D’ailleurs, le FFS fait savoir qu’il ne croit ni au “simple for- malisme dans le dialogue et la concertation (…) susceptible d’améliorer les conditions de l’exer- cice politique” ni au “formalisme dans l’exer- cice démocratique dans notre pays”. Aussi, il prend à témoin l’opinion publique qu’il n’a pas cessé de faire “des propositions de sortie de cri- se pacifique, organisée et contractuelle dans la- quelle le dialogue et la concertation ne seraient pas de pure forme”. “Le FFS considère l’absen- ce de consensus national sur les conditions d’exercice du pouvoir et sur les conditions de la gouvernance du pays comme la cause principa- le des dysfonctionnements qui sapent la confian- ce des citoyens dans la représentation sociale et politique”, poursuit Bouchafa, qui, plus loin, signale que “le manque de confiance des citoyens dans la qualité de l’exercice politique est l’indi- ce de la gravité de la crise politique nationale”, qui a commencé, écrit-il, dans “la fracture” entre gouvernants et gouvernés, puis s’est élar- gie à l’ensemble de l’exercice politique et ins- titutionnel, avant de s’aggraver en “une dépo- litisation quasi générale” de la société, approu- vée et encouragée par certains, pour ne pas avoir de comptes à rendre à personne. Pourtant la dépolitisation de la société consti- tue, pour le FFS, une “menace extrêmement grave” sur la cohésion sociale, la paix civile, la foi dans le rôle de l’État et le devenir national. “On ne peut répondre au changement effectif du monde par un changement de pure forme dans l’exercice du pouvoir”, insiste le FFS, en plaidant pour “un changement en profondeur des conditions de l’exercice institutionnel et po- litique”, habilité à créer les conditions d’une “saine représentation sociale et politique”. HAFIDA AMEYAR Jeudi 27 octobre 2016 2 LIBERTE L’actualité en question IL REFUSE DE S’INSCRIRE DANS LA LOGIQUE POLITIQUE ET INSTITUTIONNELLE DU POUVOIR Le FFS plaide pour un changement en profondeur Le FFS a réitéré sa proposition “de changement des pratiques politiques en usage depuis des décennies”, qui font de la consultation politique “un formalisme” sans prolongement positif. L e bureau politique du Front de libération nationale, qui s’est réuni hier, pour la première fois, sous la présiden- ce du tout nouveau secrétaire général du parti, Djamel Ould Abbes, s’est voulu rassurant auprès de sa base militan- te, martelant un discours rassembleur, destiné, notamment, à ceux qui s’étaient dressés contre la ligne Saâdani. L’appel du BP du FLN fait écho aux déclarations de Djamel Ould Abbes qui n’a eu de cesse, depuis son intronisation à la tête du parti samedi dernier, de réaffirmer sa volonté et sa dé- termination d’aller vers une réunification des rangs de l’ex-par- ti unique, éprouvé par le règne très singulier d’un Amar Saâ- dani délirant. À travers le communiqué, au demeurant très soft, rendu pu- blic hier, le BP appelle tous les militants du FLN “là où ils se trouvent à se mobiliser pour renforcer la position de leur forma- tion” et assure que “les portes du parti demeurent ouvertes à tous sans exclusive et sans marginalisation, mais dans le strict res- pect des statuts et règlement intérieur du parti”. Pour son pre- mier communiqué de l’ère Ould Abbes, le BP du FLN semble avoir renoué avec la langue de bois qui a toujours caractérisé sa littérature. Le langage employé tranche, faut-il le noter, pro- fondément avec le discours épicé et à l’emporte-pièce de son désormais ex-SG. Le BP sous Ould Abbes préfère distribuer féli- citations et louanges à tout-va, à commencer par le nouveau secrétaire général, sans oublier, dans la foulée, son prédécesseur. Il salue ensuite les membres du comité central pour leur posture lors de la session de samedi dernier à l’égard de l’élec- tion du secrétaire général. Comme on pouvait s’y attendre, le président de la République et néanmoins président du parti a eu droit, lui aussi, à sa part de louanges pour, précise-t-on, “les efforts consentis pour la sauve- garde des acquis sociaux et la protection des couches vulnérables de la société à travers les me- sures prises dans le cadre du projet de loi de fi- nances” et énoncées par le chef de l’État lui-même lors d’un précédent Conseil des ministres. Le BP s’est également réjoui de la position des militants du parti par rapport aux changements intervenus à l’occasion de la réunion du comi- té central du parti, tout comme il n’oublie pas, dans son élan, de saluer les efforts de l’ANP et des différents corps de sécu- rité pour la sauvegarde de la sécurité du pays. Le BP du FLN appelle, par ailleurs, ses deux groupes parlementaires, à l’APN et au Conseil de la nation, à “la mobilisation” et à “la vi- gilance” et les instruits, à l’occasion, de voter pour l’adoption de la loi de finances en préparation. H. SAÏDANI PREMIÈRE RÉUNION DU BP DU FLN SOUS LA DIRECTION D’OULD ABBES Satisfactions et louanges à tout-va APS Abdelmalek Bouchafa, premier secrétaire du FFS. V isiblement, le nouveau se- crétaire général du FLN et les redresseurs ne sont pas près de composer en bonne intelligence. Abderrahmane Belayat, chef de file des contestataires du congrès du parti de 2013, et donc, des structures qui en ont émané et des hommes qui les composent, refuse de se laisser convaincre, encore moins intimider par Djamel Ould Abbes. “Médecin qu’il est, Djamel Ould Abbes se trompe de diagnostic”, ré- plique-t-il, en effet, aux déclara- tions du SG du parti qui l’accusait d’“ambitions démesurées”, mardi, en marge d’une session plénière au Conseil de la nation. “Je n’ai ni ambition dans le sens qu’il insinue, encore moins démesu- rée”, a précisé le chef de file des re- dresseurs FLN, joint, hier, par télé- phone. Abderrahmane Belayat qui était, au même moment, en réunion avec les membres de la direction des redresseurs, ne comprend pas, aus- si, comment Djamel Ould Abbes ose les inviter, au lendemain de son in- tronisation à la tête du FLN, à se rap- procher des kasmas et autres struc- tures du parti s’ils veulent à nouveau militer. “Personne ne nous a jamais empêchés de nous rapprocher des kasmas pour que nous le fassions aujourd’hui. C’est nous-mêmes qui refusions d’y al- ler parce qu’il s’agissait uploads/Politique/ 6-7370-c5bb1771-pdf.pdf
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- Publié le Nov 04, 2021
- Catégorie Politics / Politiq...
- Langue French
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