ANDRIAMAHAZO Andy Julien Master Etudes Diplomatiques Semestre 3 - Temps Normal

ANDRIAMAHAZO Andy Julien Master Etudes Diplomatiques Semestre 3 - Temps Normal Fiche de lecture : l’acte II de la ‘diplomatie économique ». 15 propositions pour approfondir le soutien de nos entreprises dans la mondialisation. Février 2016. C’est un travail élaboré après la mise en œuvre de la diplomatie économique en 2015 dans une optique de consolidation et de perfectionnement au dispositif de soutien aux entreprises. C’est un travail qui se fonde à partir des expériences et analyses des jeunes professionnels du commerce international dans le but d’apporter leur contribution sur le redressement de la balance commerciale. Leur proposition est axée sur trois principes majeurs à savoir une simplification de la politique publique pour les entreprises, une modernisation des outils plus adaptés pour faire face l’internationalisation de l’économie, et un dépassement des clivages et guerres administratives et ministérielles. Cette note est composée d’un constat marqué par six points illustrant un état de lieu de la situation de la diplomatie économique, conduisant à plusieurs réformes optimum favorisant l’économie, et l’entreprise. Dans un premier temps, cette note met en évidence ses principales propositions (1. Création de haut-représentants par zones géographiques sous l’autorité du MAEDI. 2. Détermination d’une seule administration tutelle d’un opérateur. 3. Organiser des assises du « made in France dans la mondialisation » pour construire avec le secteur privé une stratégie économique nationale et internationale unique, cohérente, et offensive. 4. Adopter une charte éthique de la diplomatie économique pour clarifier les pratiques et lutter contre les conflits d’intérêt.) Parallèlement cette partie met en lumière les différents raisonnements et argumentation issues de cette proposition. Notamment sur l’existence antérieure des relations entre la diplomatie et commerce extérieure ainsi que l’importance du commerce dans la diplomatie. Le deuxième raisonnement vise par contre l’utilité d’une intervention publique en fonction de l’évolution de l’économie mondialisée. Le troisième argument vise l’interrelation des entreprises et de l’Etat notamment sur la contribution du développement en matière de PIB. Le point suivant donne une corrélation entre la nécessité d’une diplomatie économique avec l’évolution du commerce international afin de mettre en place les réformes nécessaires relatif à l’entreprise française. La présente note dispose d’une présentation succincte de la proposition en Acte I et Acte II de la nouvelle Diplomatie Economique, section en sous partie chacune. L’acte I de la nouvelle diplomatie économique est présenté en quatre grands points majeurs, à savoir les objectifs de la diplomatie économique, la contradiction entre diplomatie économique et valeurs, le bilan de la réforme Fabius et l’évaluation de la performance de la diplomatie économique la note étale les objectifs de la diplomatie économique sur trois niveaux distincts émanant du soutien des entreprises sur les marchés, l’attractivité française ainsi qu’une adaptation de la stratégie régionale et internationale sur l’implication de la compétitivité économique. Dans le premier point intitulé “Les objectifs de la diplomatie économique », le premier objectif est n’un niveau politique. La note met en évidence l’importance de la politique étrangère sur la balance commerciale et la capacité de production et surtout d’exportation, ce premier objectif vise également à une valorisation de la territorialisation de la France. Le deuxième objectif est d’un niveau administratif, sur lequel énonce la primordialité d’une administration compétente et bien organisé sur l’orientation de la politique étrangère. L’idée principale de cet objectif est en effet de « rationnaliser et renforcer le dispositif public d’accompagnement des entreprises à l’export et de rationaliser l’organisation des acteurs publics de l’économie internationale.» A cela s’ajoute la nécessité d’une adaptation des structures administratives favorable à la diplomatie économique. Le troisième objectif concerne le niveau public-privé. Cette partie rappelle la fonction de la diplomatie économique, dans une perspective de support aux entreprises et d’un moyen favorable à l’efficience de production. Cette partie met également en valeur l’importance des acteurs publics et privés sur l’exploitation des stratégies et accompagnement disposé par la diplomatie économique. Dans la deuxième partie, intitulé “contradiction entre diplomatie économique et valeurs ? » Elle, suppose d’une controverse entre la politique établie de l’Etat et les valeurs. Elle suppose l’implication de la politique, source de la diplomatie économique sur les besoins à combler de l’économie. Elle suscite l’action politique pour permettre à l’économie d’élargir ses champs d’action notamment dans les pays où des restrictions politiques et économiques imposent. La troisième partie concerne le bilan de la réforme sous Laurent Fabius. Une partie représentée en trois éléments majeurs repartie sur trois sous partie de niveau différents. Un niveau politique est traité en premier lieu, il s’agit en effet d’une lecture de remise à niveau de la défaillance en matière de politique étrangère et économique sous Nicolas Sarkozy par le Gouvernement de Fabius. Avec une illustration bien structurée de constantes défaillances engendrées par Sarkozy, il structure convenablement le contenus du réforme administrative qui s’établie sur trois logiques à savoir la réorganisation de l’administration, le renforcement du rôle économique du réseau diplomatique et la rationalisation des opérateurs. Le reforme de Fabius concerne en effet, vise « le renforcement des compétences du MAE sur le suivi sectoriel et le développement de filières », « le renforcement du rôle économique du réseau diplomatique, est le corollaire du recul du réseau de Bercy», « rationaliser l’action des représentations françaises à l’étranger et replacer l’ambassadeur au cœur du dispositif. », le troisième élément de cette partie parle du renforcement du lien avec les PME et ETI. Dans un premier temps, il met une comparaison entre les PME français et les autres pays de l’Union Européenne tels que l’Allemagne, ou encore l’Italie ainsi qu’une démonstration par des exemples de la faible capacité des entreprises français en concurrence avec ses voisins. Le quatrième point de cette note concerne l’évaluation de la diplomatie économique. Notamment sur les limites de l’exercice, ainsi que les tendances depuis 2012. Les limites de l’exercice de la diplomatie économique résident en effet dans l’incertitude et l’immesurable de son efficience sur le volet économique. La note décrit dans cette qu’il est en effet “difficile de calculer les performances de la diplomatie économique, par nature microéconomique, informelle et qualitative » et que la part de l’action de l’intervention publique dans le domaine de l’export ou dans les décisions d’investissement demeure difficile à déterminer. Comme la diplomatie est un outil de négociation, le réseau diplomatique élargi est un meilleur moyen d’instauration des liens économiques, afin de promouvoir la politique d’attractivité et d’augmenter la production destinées aux exportations. La deuxième partie concerne la proposition pour un acte II de la diplomatie économique Cette proposition se concentre sur trois axes majeurs : La poursuite de la rationalisation du dispositif public. Dans lequel la note souligne la création de haut-commissaire du gouvernement chargés de zones géographique sous l’autorité du MAEDI, la poursuite du rapprochement opérationnel des services de Bercy et du Quai sur les questions de diplomatie économique, le principe d’une seule administration tutelle d’un seul opérateur, un guichet unique dans chaque région et dans chaque pays, le portage et coproduction des EI/PME/VIE ; l’approfondissement de la stratégie économique internationale, qui concerne la stratégie de développement international, la prolongation à L’international des politiques économiques, industrielles, de financement et d’investissement, des assises du « made in France dans la mondialisation, l’alignement de la stratégie de développement international avec le secteur privé, d’une stratégie économique nationale et internationale unique, cohérente et Offensive, de la capitalisation sur l’attractivité de notre enseignement supérieur, et par la mise en place d’un travail pour déterminer le nombre exact et le profil des entreprises exportatrices. Et en dernier axe un commerce plus éthique qui s’intéresse sur une adoption d’une charte de diplomatie économique, d’une intégration des règles dans les accords commerciaux internationaux, les normes OCDE et les standard d’appels d’offres et en dernier point, une adoption d’un principe éthique d’incompatibilité pour cause de conflit d’intérêt dans le statut de CCEF avec toute activité de conseil, d’intermédiation ou d’accompagnement. uploads/Politique/ andy-julien-fiche-de-lecture-01-master-etudes-diplomatiques-s3-tn.pdf

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