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Notes du mont Royal Cette œuvre est hébergée sur « No­ tes du mont Royal » dans le cadre d’un exposé gratuit sur la littérature. SOURCE DES IMAGES Google Livres www.notesdumontroyal.com 쐰 REVUE POLITIQUE LITTÉRAIRE (frfi 439 l v 1 rx’." alffyîlfnmmr J) NC’ ., - R. fi I LA n REVUE POLITIUUE ET LITTÉRAIRE REVUE DES COURS LITTÉRAIRES (3’ SÉRIE) QUESTIONS POLITIQUES, ÉCONOMIQUES ET LITTÉRAIBES DE LA FRANCE ET DE L’ÉTRANGER ROMANS ET NOUVELLES COLLÈGE DE FRANCE - SORBONNE - SOCIÉTÉS SAVANTES TROISIÈME SÉRIE - ToME VI TOI! XXXII DE LA COLLECTION .--fi- 3m°ANNEE --2m°SEMESTRE JUILLET A DÉCEMBRE 1883 .--5)e-- PARIS BUREAU DES REVUES 4H, BOULEVARD SAINT-GERMAIN. m 1883 Notes du mont Royal Une ou plusieurs pages sont omises ici volontairement. www.notesdumontroyal.com 쐰 [122 M. useur névrite. - Les SlKHS. HISTOIRE RELIGIEUSE Les Sikhs Nous pensons ne rien exagérer en partant de la supposition que, dans notre Occident, bien peu de personnes-entonne idée claire de ce que sont en réalité ces Sikhs de l’Inda dont le nom figure si souvent dans les journaux dès qu’il est question d’une lutte armée entre le pouvoir britannique et ses ennemis. Il n’importe que ceux-ci soientfdes voisins comme les Afghans ou des révoltés a l’intérieur comme les insurgés de 1857 : il dépend toujours beaucoup de cette population héréditairement belliqueuse, atteignant le chiffre de! million 200 000 âmes et presque tout entière concentres dans le Pendjab, que l’autorité anglaise se tire a son honneur des crises qui menacent périodiquement la stabilité de son empire indoustanique. Dans le cours des derniers trente ans, les Sikhs, qui pourtant auraient pu vouloir venger les défaites sanglantes que leur avaient infligées auparaVant les armes anglaises, se sont comportés en fidèles alliés des de- minateurs de l’lnde. La dernière campagne de l’Afghanistan les a montrés au premier rang des défenseurs de l’empire britannique, de même que leur puissant concours avait fortement contribué a la répression de la grande révolte indigène d’il y a vingt-six ans. Expliquer cette alliance, qui semble désormais indissoluble, par un rapide exposé de l’histoire et de la religion des Sikhs, tel est le but que nous nous proposons. En outre des ouvrages qui traitent spéciale- ment de l’ethnologie et des religions de l’lnde, nous recom- mandons a ceux qui voudraient étudier de près les origines et l’état de ce peuple singulier une monographie très bien rédigée de M. E. Trumpp, quia vécu tout un temps au milieu, des Sikhs et quia recueilli directement leurs traditions dola. bouche de leurs chefs et de leurs prétres (i). .1. Le brahmanisme est certainement, de toutes les grandes religions historiques, la plus élastique et la plus malléable. On ne sait jamais quand il commence ni où il finit. Ce carac- tère en quelque sorte fluide est d’autant plus étrange que le brahmanisme est essentiellement et éminemment sacerdotal. Nulle part les prétentions d’un sacerdoce fondé en théorie sur le sang, sur la caste, n’ont été affichées avec plus de hau- teur, acceptées avec plus de soumission. Pourtant le brahma- nisme n’a jamais pu constituer ce qui s’appelle une ortho- doxie. un corps de doctrines plus ou moins reliées entre elles et dont le rejet total ou partiel exclut ipso facto l’hérétique de la communauté fidèle. l1 n’a jamais eu d’autorité centrale, (i) Die Religion der Sikhs, nach don Quellrn dargeatellt, von E. Trumpp. Leipzig, 188L - M. Trumpp est aussi l’auteur d’une tra- duction anglaise de l’Adi-Granlh ou livre sacré des Sikhs. (Londres, 1877). ’ de chef unique ou d’assemblée représentative souveraine, pour formuler ses dogmes nécessaires. Il vit depuis des siècles de traditions, de coutumes, de rites, de souvenirs accumulés, adorant des livres sacrés qu’il lit a peine et ne comprend plus, amalgamant d’un bout a l’autre d’un immense territoire les divinités locales et les divinités généralement reconnues, et ayant toujours déployé tout le long de son histoire une merveilleuse puissance d’agglutination et de syncrétisme. ll y a dans ses plus vieiHes légendes des traces d’une opposi- tion assez vive dirigée contre des dieux, tels que Civa et sa famille, qui toutefois sont depuis longtemps aux. premières places dans son panthéon: il ’y eut et, en un sens, il y a encore dans son sein rivalité entre ce Çiva, le dieu austère a la fois et dissolu de la région himalayenne, et Vishnu, le dieu débonnaire qui peut faire remonter jusqu’au m’y Véda ses titres de noblesse. On peut même soupçonner que le vieil Indre ne fut pas adopté sans résistance lorsque sa jeune popularité vint éclipser la’majesté de dieux suprêmes plus antiques tels que Varuna’on Djaus. Le brahmanisme se lita tout et tous. Il trouva moyen de faire une place à Bouddha lui-même dans les avatars de Vishn’u, et.:du reste, on a bien raison de s’élever aujourd’hui contre le point de vue qui fai- sait du bouddhisme un. contre-pied absolu du brahma- nisme (l). Presque partout dans t’Inde les deux religions réussirent a se fondre de manière à faire oublier l’antago- nisme de leurs principes; Le brahmanisme finit par l’em- porter sans persécution notable, avant tout par suite d’un retour en quelque sorte inconscient aux anciennes idées, aux anciennes coutumes, que le bouddhisme n’avait que très mollement combattues ou plutôt dont il était resté lui-même tout pénétré. ’ i Des sectes ou des écoles de toute couleur se formèrent au sein du brahmanisme. Aujourd’hui elles sont légion, vivent ensemble sur un pied de paix qui confond toutes nos idées européennes, le distinguent, se mélanitse’séparént, se réu- nissent, pour des motifs" dont l’importance le’plus souvent nous échappe ou ’dont la subtilité défle’notre intelligence. il en est de fort respectables par les tins qu’ellei se propo- ’ sont; par la morale élevée strettes enseignerai n’aurai sem- blentln’avoir maraudées quolibet. donner un ’blrdîgeôn t religieuxt sur penchants les plus vils. (l’estipai- ntie transition t insensible quellonlarrive’ a ces canasses seïdé’veropbenlaésf ï tendances - décidément’t atfd-Mahuianiques, "délai-silures ordinairement t’par l’influence de religions étrangères en même hostiles au «brahmanisme. Irène sa de me joins la ’ communauté du BraMo’Sbn’mdj, qui «France chrétienne, ou bien cette, bien pluralisme, des maîtrisoit redit-fera a tort retrouver’les survivants mat déguises du bouddhisme, mais qults’enmpptdchentlcërthlnement behuc’oiip’. ’ u: I M I c’est aussi sur les confins du brahmanisme ’ que se forma la religion des Sikhs, sous l’influence indirecte de l’islamisme. lqui dominait alors les bassins de l’Indus et du Gange; ce jqui ne l’empêche pas de se "poser bientôt en adversaire y (t) Voy. sur ce point Brahmanisme et bouddhisme, [par hl. René": t dans la Revue du il juillet 1883. a; Acararaéana. -- LES SlKHS. [323 acharnée de l’islam. Et ce qui est extraordinaire, c’est. que cetteqrçligiou: parvint a; former. non pas une caste, comme toutesles communautés religieuses de l’inde, cellesglà même qui s’insurgeuthçontre lardoctrine des castes- tant cette forme.sociale,.est.uu élément inévitable. indélébile, de toute constitution. indoue, fimais uueniatiou dans toute la force du taraient touttallsrzse.Palestiae pourtuouver un Phéno- m9.9?:;3ni’a1x?89°»...tn w tu a U w .t t; r - n w , r .11. menteuses sa scie dul:hrahmanisnœ des meuve maniquel tenldançlqe1 monothéiste, déterminés très probable- mepù- par. ,,l’influe,uçe . musulmanep, entre autres ,lfassai . de reforme tenté par un. nommé Kahir (daime en ne siècle), dontlesdisqïpleê,fixaient, formé une communauté d’une cer- taine importance dans l’inde. centrale, mais n’avaient pas, rompu positivement avec le. brahmanismell en talonnement chgçwlfesfiikhisnaifnsi qu’on sa le voir. A A q p , 1, l .lÎïMiQQHnaquit préside, Lahoreldans une rapaille Khan-i, (p: amenait. limettes» de. la sestemilitsirç). en ou; ce. de. mais)? été kamala; le gisement duvsihhîsmeule Saint N499? intimés: hamadas: sauneries ses inclinations. matisses Le rassasient attachement de Préférence, lamifié (195. maires imamats. il ,l’tshmseisms ; qui; erraient dans les serrasses sa tenailla ezwmîtrourearfçuspsns: l’espoir; fini-.13??? en ËQPWÆAWPFWHUE.°H.1’eliV0i8.it Meneur chez un parent qui remplissait marmottons administratives, et qui [occupal qnelqueytempa, Lail se, maria et devint. pare de deux flls.,llia.is,bientôt ses goûts mystiques et une véritable passionne poésie et de musique religieuses reprirent le dessus. Un jour qu’illse baignait dans un canal il eut une vision. Il se vit transporté devant le trône divin et reçutl une coupe dompta, (boisson d’immortalité) surligne daronne- mues. Puis il latitüintietètdisnaçncert aux hommes 16le de flammes Romane: xishrsg-Kaishus. (in 1eme mye, 01.14? shamanisme l’anus il. mita rentré relies lui. t Résolu t de sainesaquatipn, quhélique» 1h,dqnua1ce..qujil ,qvgibnaqu rainasse abandonnes! Jeunettes Je et] ses enfants. et. se: fin mgifielPËndiiWÏ-up ont ml in; milita-i tu HUI nil tu: un il Béa lenunçîeapilfioituawia aria-pour, hasarde SDWQQSGÎr-z gnsæçmscem maxime 3151111 ne: 5a nie;.ludou..ni Musulman au! Coæmntmrieflmh SéparatipnyetlasLhainqS; fondées-sur: 183.:tiiFGfEmss. 5919.1» crassasse-,davaieatlisiraplus. à’JÎunioni dans,fluentetîsioatsuréneassr mais, fluences. malmwnrllqat légende a. me site Jeaeîwnatancea site rainaiwanmntadeu ses Pâtésmmme même"? dessinassent; me museau, nons-aindîqueneros. lipases des traits [VÉBÇPRHKÆW’J en soplïzilt, il,reasusbite un éléphanteau. in! peureuse, au dies élimant lassent. Maslstldisrrœyrvictmimmemc avec lul- La tempe déliaitsimiesque-tatanes..inrap’àlla; Musset même dans.des.nsïezdantle-nomvnîaimmis fleuré surFPcunçlWhe’îm .1, il Il ww-UzlnÜ! e I. ce [qui est plusradmissihle, ,clest; qu’au cours démarie- t l. ,emnzwwt n errante ,Nttnak se rencontraaveedes disciples de,Kabir dont . les vues s’accordaient avec ses propres tendances et que, par ses entretiens avec eux, il acquit des uploads/Politique/ cette-oeuvre-est-hebergee-sur-no-expose-gratuit-sur-la-litterature.pdf

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