Chronologie des crimes du terrorisme Islamiste. AUX MARTYRS DE LA REPUBLIQUE: L

Chronologie des crimes du terrorisme Islamiste. AUX MARTYRS DE LA REPUBLIQUE: LE DEVOIR DE MEMOIRE Les évènements en Algérie connaissent une accélération particulière et un tournant des plus tragiques. Les islamistes rackettent, mutilent, égorgent, décapitent, brûlent et exterminent dans les villes comme à la campagne. Le génocide est à l'échelle de l'Holocauste. Aujourd'hui “les défenseurs du petit peuple” sèment la mort sans vergogne dans les quartiers populaires, les cafés, les marchés publics, les écoles et sur les lieux de travail. Ils n'hésitent même pas à commettre leurs crimes dans l'espace sacré des mosquées. Le terrorisme islamiste a un seul but : inhiber et tétaniser une société qui s'ingénie tous les jours à puiser dans ses ultimes ressources pour exprimer sa résistance multiforme et dire non à la soumission. Le livre noir contre l'intégrisme reste encore à écrire. Sans prétendre être exhaustif, cette chronique sommaire (1970-1997) voudrait être un modeste témoignage des atrocités et des crimes perpétrés par l'intégrisme islamiste en Algérie. --------------------------------------------------------------------------------- 1970 Dès le début des années 1970, les étudiants progressistes sont agressés et les femmes contrevenant aux "valeurs" islamiques vitriolées. 1975 Mahfoud Nahnah, actuel chef du parti islamiste "modéré" Hamas est condamné par le tribunal militaire de Blida à quinze ans de réclusion criminelle pour avoir scié avec un de ses groupes terroristes des poteaux électriques et téléphoniques. Il est libéré au lendemain de l'accession de Chadli à la Présidence de la République. C'est encore Mahfoud Nahnah qui a organisé les premiers réseaux de jeunes Algériens envoyés en Afghanistan via l'Arabie Séoudite et le Pakistan en vue de leur assurer une formation militaire. On connaît la suite : Ceux qui sont retournés en Algérie se sont transformés en coupeurs de têtes sans foi ni loi. 1982 Kamel Amzal, un étudiant démocrate et militant de la cause berbère est empalé au sabre par un groupe d'intégristes à la cité universitaire de Ben Aknoun (Alger). 1985 - Implantation des premiers maquis islamistes dans la région d'Alger. - Attaque de la caserne de police de Soumaâ le jour de l'Aïd Es-seghir : deux sentinelles sont assassinées et un important lot d'armes est récupéré par les islamistes. 1990 12 juin, premières élections municipales "libres" majoritairement "gagnées" par le FIS. 1991 23 mai ABASSI Madani, chef du FIS lance une grève pour “protester” contre la loi et le découpage électoraux en vue des premières législatives, et appeler à des présidentielles anticipées. 25 mai La grève, peu suivie, est soutenue par des “marches” dans les grandes villes du pays, avec des effectifs de plus en plus nombreux amenés de l'intérieur du pays. 26 mai Les policiers sont obligés d'intervenir pour bloquer les manifestants en route vers la Présidence. Les unités d'intervention font usage de gaz lacrymogènes pour disperser les “marcheurs” devant l'université centrale d'Alger. 27 mai “Un accord verbal” a lieu entre les chefs islamistes et Mouloud Hamrouche, à l'époque chef du gouvernement, pour que les manifestants n'occupent que quatre places à Alger. Juin 1er juin Début de la campagne électorale des législatives. Chadli donne des assurances aux responsables du parti dissous pour coopérer avec tout gouvernement issu de la nouvelle assemblée populaire. 2 juin Les forces de sécurité demandent aux islamistes d'évacuer les places publiques. A. Madani refuse. Entre temps le climat politique se détériore de plus en plus et les manifestants tentent d'obliger les citoyens à rejoindre les grévistes. 4 juin Dans la nuit du 3 au 4 juin, les forces de l'ordre interviennent pour déloger par la force les manifestants des places du premier Mai, des Martyrs, de Tripoli, et d'El- Harrach. ALI Benhadj, le n°2 du FIS dans un prêche enflammé demande aux policiers de “retourner leurs armes contre leurs supérieurs”. 5 juin Certains islamistes tentent de “reprendre” la place du premier Mai à partir de la mosquée “Kaboul” de Belcourt. Les unités d'intervention ripostent et les obligent à faire demi-tour. Le bilan des victimes est lourd. Au moins une dizaine de morts du côté des manifestants et un officier de gendarmerie tué. Des policiers sont enlevés, jugés et torturés par les militants de l'ex-FIS qui transforment le sous-sol de l'hôpital Mustapha en lieu de séquestration et de torture. Dans plusieurs villes du pays, le bilan ne fait que s'alourdir. Chadli décrète l'état de siège pour une durée de quatre mois. Les pouvoirs de police sont confiés, en vertu de ce décret, aux militaires. Mouloud Hamrouche démissionne et Sid-Ahmed Ghozali est chargé de former un autre gouvernement, tandis que les élections sont annulées. 6 juin La situation sécuritaire critique pousse les pouvoirs publics à instaurer le couvre- feu dans l'Algérois. Un accord est trouvé entre Ghozali,chef du gouvernement, Madani et Benhadj, chefs du fis,pour l'arrêt de la grève insurrectionnelle contre l'organisation des élections législatives et des présidentielles anticipées. 7 juin La suspension du mouvement de grève est annoncé par A.Benhadj à la mosquée “Essouna” de Bab El Oued lors de la prière du vendredi. 19 juin Benhadj appelle “tout musulman qui trouve une arme de la garder” en affirmant que “la charia n'interdit pas aux musulmans de prendre les armes contre l'état impie”. Les mosquées se transforment alors en casemates, où d'importantes quantités d'armes sont stockées. 21 juin Les éléments de l'Armée Nationale Populaire (ANP) interviennent pour remettre sur le fronton des mairies islamistes les anciennes appellations républicaines « Par le peuple et pour le peuple » à la place de la devise islamiste « Municipalité islamique » 24 juin Benhadj appelle la population à violer le couvre-feu en organisant des “concerts” nocturnes de casseroles dans les quartiers populaires. 28 juin Madani donne quarante huit heures à l'ANP pour évacuer les villes et menace de déclarer le “djihad”. 30 juin A. Benhadj est arrêté devant les locaux de la télévision et A. Madani quelques heures plus tard, au siège de l'ex-FIS situé à la rue Charras pour atteinte à la sécurité de l'état au même titre que Kamel Guemmazi, Abdelkader Boukhamkham, Ali Djeddi, Omar Abdelkader et Noureddine Chigara. Décembre - A la veille des élections législatives de décembre 1991 les intégristes attaquent la caserne de Guemmar : plusieurs jeunes du service national y sont affreusement mutilés avant d'être assassinés. 1992 FEVRIER - Les militants islamistes attaquent la caserne située à l'amirauté et massacre dix militaires à l'arme blanche 4 avril interdiction du FIS 29 JUIN Assassinat du Président Boudiaf lors d'un meeting organisé au centre culturel d'Annaba. AOUT - Attentat à la bombe à l'aéroport Houari Boumediene d'Alger : neuf morts et une centaine de blessés dont des émigrés de retour en France après des vacances passées en Algérie. Y est impliqué le syndicat islamiste (SIT) affilié au FIS dont un commandant de bord, militant de ce syndicat. SEPTEMBRE - Assassinat du premier militant d'un parti politique : Abderrahmane Belazhar, militant d'Ettahaddi, syndicaliste et cadre universitaire. NOVEMBRE - Le secrétaire général de la principale centrale syndicale des travailleurs (UGTA) Abderzak BENHAMOUDA échappe à un attentat. Un de ses proches parents y succombe. 1993 JANVIER - A Telagh, un hôtel est incendié sur ordre du FIS sous prétexte que l'on y fêtait le nouvel an et qu'on y servait de l' alcool. FEVRIER - Le général major K.Nezzar, échappe à la mort. Un véhicule piégé a explosé au moment où sa voiture passait dans le quartier d'El Biar à Alger. MARS - Hafid SENHADRI, cadre, syndicaliste, un des fondateurs du Comité National de Sauvegarde de l'Algérie (C.N.S.A.), organe créé au lendemain des élections suicidaires de décembre 1991, figure parmi l'une des premières cibles du terrorisme intégriste. - Djilali LIABES, Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique est assassiné au pas de sa porte. L'université de Sidi-Bel-Abbès porte aujourd'hui son nom. AVRIL - Karima BELHADJ, secrétaire dactylographe à la direction de l'action sociale et des sports de la sûreté nationale tombe sous les balles dans un quartier périphérique d'Alger. - Amar Guendouz, militant progressiste est kidnappé puis lâchement assassiné aux environs de Boufarik. - El Hachemi Cherif Le secrétaire général du mouvement Ettahaddi-Tafat, échappe miraculeusement à un attentat en plein centre d'Alger. Le mouvement Ettahaddi-Tafat paiera le prix fort les positions courageuses qu'il aura adoptées face à l'islamisme politique. MAI - Tahar DJAOUT, romancier, directeur de la rédaction de l'hebdomadaire "Ruptures" est tué par balles alors qu'il accompagnait sa fille à la crèche. La "MAISON DE LA PRESSE" qui abrite plusieurs titres de journaux immortalise son nom. - L'ÉPOUSE DE L'IMAM SAÏD BELARBI témoigne à la télévision à visage découvert contre les méfaits de l'intégrisme. A titre de représailles elle subit un viol collectif. JUIN - M'hamed BOUKHOBZA, sociologue, auteur de l'essai "La Modernité ou la disparition " est éventré puis égorgé sous les yeux de sa famille. - Mahfoud BOUCEBSI, professeur de psychiatrie, est poignardé à mort au moment où il s'apprête à regagner son cabinet médical à l'hôpital. JUILLET - Les SAHEB, RACHIDA enseignante et son mari MOHAND OUBELAÏD, agronome, sont assassinés dans leur domicile au milieu de la nuit par une horde d'intégristes. On retrouvera le lendemain leurs deux enfants terrés dans une armoire. AOUT - Kasdi uploads/Politique/ chronologie-des-crimes-du-terrorisme-islamiste.pdf

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