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Histoire/thème 1 L’Europe face aux révolutions Question 1 : La Révolution franç

Histoire/thème 1 L’Europe face aux révolutions Question 1 : La Révolution française et l’Empire : une nouvelle conception de la Nation Introduction : Dans la mémoire collective la prise de la bastille le 14 juillet 1789 est l’évènement de la Révolution française. Durant cette période la monarchie absolue et la société d’ordre sont abolies et la France est reconstruite sur de nouvelles bases : égalité entre les citoyens et émergence d’une nation (communauté ayant une unité linguistique, culturelle et historique, souhaitant vivre ensemble et se doter d’un Etat.) La France diffuse ses principes, dès le début de la révolution mais surtout lorsque Napoléon Bonaparte est au pouvoir. Problématique : Comment la période de la Révolution et de l’Empire instaure-t-elle de nouveau rapport entre nation et pouvoir politique en France et en Europe. I-1789-1792 : une nation unie et souveraine A-Les bouleversements de l’année 1989 Les états généraux sont une assemblée des représentant des 3 ordres réunis par le roi en cas de crise Droits seigneuriaux : ce sont les avantages attribués à un seigneur, comme celui de faire travailler un paysan sur ses terres ou de prélever des impôts. Souveraineté : principe selon lequel le pouvoir appartient à la nation formée de citoyens ayant des droits et des devoirs B- La construction d’une France nouvelle - Paris redevient la capitale du royaume Le 5 octobre 1789, des Parisiennes marchent sur Versailles pour réclamer du pain, le château est pris d’assaut et elles prennent la famille royale pour la ramené à Paris dans le palais des Tuileries et donc Paris redevient capitale du royaume - Une monarchie constitutionnelle est mise en place L’Assemblé nationale rédige une constitution qui est achevé en 1791 ->monarchie constitutionnelle (monarchie dans laquelle le pouvoir du roi est encadré par une constitution) La nation délègue ses pouvoirs à l’Assemblée pouvoir législatif et le roi a le pouvoir exécutif. Cette Assemblée est élue au suffrage censitaire (système de vote dans lequel il faut payer un impôt (le cense) pour pouvoir voter) - Des droits politiques sont accordés aux français On accorde le droit de réunion, d’association, liberté de la presse et le droit de fonder des clubs (association dont les membres débâtent des sujets politiques) Les femmes profitent de ces droits mais n’ont pas le droit de vote. - Un nouveau découpage administratif En 1790 le royaume est découpé en 83 départements (taille proche, chef-lieu Central, tirent des cours d’eau) - L’Eglise est réorganisée En juillet 1790 est adopté la constitution civile du clergé qui décide que les évêques et les curés sont désormais élus par les citoyens et les salaires sont versé par l’Etat. Le pape ne peut plus les nommer C- La fin de la monarchie constitutionnelle -La fête de la Fédération : la nation unifié…en apparence Le 14 juillet 1790 = fête de la fédération sur le champ de Mars à Paris qui réunit tout le monde. Louis XVI prête serrement devant tout le monde de ne pas trahir la nation et de respecter la constitution - Mais la monarchie constitutionnelle ne fait pas l’unanimité, les nobles émigrent et poussent les monarchies européennes à intervenir pour établir la monarchie absolue en France. Le Pape Pie VI condamne la constitution civile du clergé. Le clergé est divisé entre les prêtres « jureur » et les prêtres « réfractaire » - La tentative de fuite du roi Le 20 juin 1791, la famille royale fuit Paris pour rejoindre les troupes d’Autriche. Le roi est reconnu a Varennes et ramené à Paris il perd donc la confiance des Français et l’assemblée nationale déclare la guerre à l’Autriche en avril 1792 Un sans culotte est un révolutionnaire issu du petit peuple des villes II- 1792-1799 : une nation déchirée et affaiblie ? A-1792-1793 : la nation divisée et envahie - La bataille de Valmy Le 20septembre 1792, la France remporte une victoire importante contre l’Autriche à Valmy et le 22 septembre 1792, la République est proclamée par la convention (nouveau nom donné à l’Assemblée nationale). - La Convention est divisée en trois groupes politiques rivaux - Les girondins : droite modérée, ils sont attachés aux valeurs de 1789 mais ils se méfient du peuple. Chef de file = Brissot. Ils vont être au pouvoir de septembre 1792 et juin 1793 - Les montagnards : ils sont à gauches et sont proches des sans culottes avec pour chefs de file : Danton et Robespierre. Ils sont au pouvoir de juin 1793 à juillet 1794. - La plaine : députés modérés avec pour chef de file : Sieyès Les Girondins et les Montagnards ont due s’associer avec la Plaine pour avoir une majorité. - Le procès de Louis XVI divise la nation Fuite à Varennes (Juin 1791) : le roi perd la confiance du peuple Manifeste de Brunswick (Juillet 1792) : L’Autriche menace d’envahir la France Famille royale emprisonnée Fin de la monarchie (10 août 1792) La prise des tuileries par les sans culottes (10 août 1792) Doc. 1 : Déclaration du député Bertrand Barère pour l’ouverture du procès Doc. 2 : Déclaration du député Louis-Antoine Moisson à la Convention Doc. 3 : Déclaration du député montagnard Robespierre à la Convention le 3 décembre 1793 Présentez brièvement l’auteur du doc. ,et la position qu’il défend Barère est député et président de la convention et il défend l’idée d’un procès équitable au sein de l’assemblée élue Moisson : député modéré. S’oppose à ce que le roi soit condamné. Robespierre : député Montagnard, radical Considère que le roi est déjà condamné et doit être exécuté Relevez les arguments mis en avant par le député. Le procès du roi permet l’expression de la souveraineté nationale Les crimes reprochés au roi ont été commis avant la rédaction de la constitution L’exécution du roi est nécessaire pour défendre et sauver la Révolution menacée par la coalition Selon vous, quel est l’enjeu derrière la position du député. Renforcer la légitimité de la jeune République Sauver le roi pour empêcher une rupture de la nation Faire de la violence un moyen d’expression légitime de la souveraineté nationale. Septembre 1792 Octobre 1792 Septembre-décembre 1792 : Novembre 1792 enquête est menée par la convention sur les Agissement passé par louis Decembre1792 10 decembre-26 décembre 1792 : Procès devant la convention (chef d’inculpation : tentative de bloquer les reformes de l’année 1789, double jeu avec l’arme autrichiennes, responsabilité dans les massacre du 10 aout 1792 15 janvier 1793 : Verdict : louis XVI condamné a mort par 366 voix su 718 21 janvier 1793 : Louis XVI guillotiné sur la place de la république -Les attaques des coalisés et la révolte -La chute des girondins et l’insurrection fédéraliste A Paris, les sans-culottes exigent des mesures fortes pour défendre la république. Le 22 juin 1793 ils font arrêter 22 députés girondins sont arrêtés et les montagnards prennent le pouvoir mais certaines villes restent fidèles au girondins et se révoltent à leur tour = insurrection fédéraliste. B- La nation reprise en mains : 1793-1794 -La « terreur » Face à tous ces dangers, la Convention désigne un « comité de salut public » (12 hommes dont Robespierre qui est le chef sont nommés pour prendre des mesures radicales. - Levée en masse (permet de recruter 1M de soldats) - Déchristianisation (calendrier révolutionnaire remplace le calendrier grégorien) - Instauration d’un prix maximum sur les produits de première nécessité - La loi des suspects (permet d’arrêter tous ceux qui sont considérés comme ennemi de la République) => nombreuses arrestation et procès expéditifs Mme Roland évolue dans un milieu aisé et instruit d’abord à Lyon puis à Paris Manon Roland utilise 2 moyens principaux pour agir politiquement : - Elle tient un salon qui devient un des hauts lieux de débats politiques à Paris elle reçoit des figures comme Brissot chef de file des girondins. - En 1792, son mari devient ministre de l’Intérieur et madame Rolland joue un rôle actif à ses coté notamment en maniant la plume (rédaction de lettres, de lois, etc.) Son rôle illustre bien celui des femmes à cette époque, active mais en retrait Manon Rolland appartient au camp des girondins et se retrouve au cœur du conflit avec les montagnards. Ces derniers lui reprochent de manipuler son mari et de soutenir les journaux girondins aux détriments des journaux montagnards. Madame Rolland déplore la radicalisation de la révolution et le recours à la violence durant la période de la « terreur » Elle sera exécutée en Novembre 1793. - Les victoires de l’armée française et la fin de la Terreur En 1794 le soulèvement vendéen est écrasé et l’ordre est rétablit dans les villes fédéralistes. Par ailleurs les montagnards se divisent : les indulgents (parmi eux Danton) demandes l’arrêt de la terreur et les enragés veulent encore plus de terreur). En mars-avril 1794 Robespierre les fait exécuter et il établit une dictature personnelle. Les députés de la convention craignant pour leur vie font arrêter et guillotiner Robespierre le 28 juillet 1794. C- La nation fragilisée et instable - Le Directoire - uploads/Politique/ histoire 21 .pdf