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Léon Blum 1 Léon Blum Des informations de cet article ou section devraient être mieux reliées aux sources mentionnées dans la bibliographie ou en liens externes. Améliorez sa vérifiabilité en les associant par des références. Pour les articles homonymes, voir Blum. Léon Blum Léon Blum en 1947. Fonctions Président du Gouvernement provisoire de la République française et Affaires étrangères (127e chef du gouvernement) 16 décembre 1946 – 16 janvier 1947 Gouvernement Blum III Législature Ire législature de la Quatrième République Prédécesseur Georges Bidault Successeur Vincent Auriol (Président de la République) Paul Ramadier (Président du Conseil) 105e & 107e président du Conseil des ministres français (117e et 119echef du gouvernement) 4 juin 1936 – 29 juin 1937 Président Albert Lebrun Gouvernement Blum I Législature XVIe législature Prédécesseur Albert Sarraut Successeur Camille Chautemps 13 mars 1938 – 10 avril 1938 Président Albert Lebrun Gouvernement Blum II Législature XVIe législature Prédécesseur Camille Chautemps Léon Blum 2 Successeur Édouard Daladier Vice-président du Conseil des ministres 29 juin 1937 – 18 janvier 1938 Président Albert Lebrun Gouvernement Camille Chautemps Prédécesseur Édouard Daladier Successeur Édouard Daladier Vice-président du Conseil des ministres 26 juillet 1948 – 5 septembre 1948 Président Vincent Auriol Gouvernement André Marie Successeur André Marie Biographie Date de naissance 9 avril 1872 Lieu de naissance Paris (France) Date de décès 30 mars 1950 (à 77 ans) Lieu de décès Jouy-en-Josas (France) Nationalité Française Parti politique SFIO Conjoint 1896-1931 Lise Blum (née Bloch, † 1931) 1932-1938 Thérèse Blum (née Pereyra, † 1938) 1943-1950 Jeanne Blum (née Levilliers-Humbert, † 1982) Enfant(s) Robert (1902) Profession Écrivain Haut fonctionnaire Religion Juif agnostique modifier [1] Léon Blum, né le 9 avril 1872 à Paris, dans le 2e arrondissement, et décédé le 30 mars 1950, à Jouy-en-Josas, est un homme d'État français et une figure du socialisme. Blum fut l'un des dirigeants de la section française de l'Internationale ouvrière (SFIO, parti socialiste), et président du Conseil des ministres, c'est-à-dire chef du gouvernement français, à deux reprises, de 1936 à 1937, puis de mars à avril 1938. Nonobstant le contexte de montée de l'antisémitisme en Europe, il accède à ses responsabilités en tant que juif. Il a marqué l'histoire politique française pour avoir refusé l'adhésion à la Troisième Internationale communiste en 1920, et pour avoir été le président du Conseil des ministres du Front populaire en 1936. Il a refusé d'aider militairement les républicains espagnols (pendant la guerre civile en Espagne), ce qui a entraîné le retrait des communistes du Front Populaire (qui était composé à la base du Parti communiste, de la SFIO, des radicaux et de Divers gauche). En juin 1937, Léon Blum démissionne une première fois du poste de président du Conseil. Il retrouve ses fonctions de chef du gouvernement, brièvement, du 13 mars au 10 avril 1938. Léon Blum 3 Chef du Gouvernement provisoire de la République française de décembre 1946 à janvier 1947, son cabinet sera chargé de mettre sur de bons rails les institutions de la IVe République. Ses réformes auront représenté de grandes avancées sociales (congés payés, femmes au gouvernement, réduction du temps de travail, etc.), et il est considéré, encore aujourd'hui, comme l'une des grandes figures du socialisme français. Naissance, études et progression politique Les parents de Léon Blum se sont mariés dans le 1er arrondissement de Paris le 4 mars 1869[2]. Son père, Abraham Blum, né à Westhoffen en Alsace le 22 juillet 1831, tient un commerce prospère de rubans et de soieries. Sa mère, Adèle Marie Alice Picart, est née à Paris, dans l'ancien 6e arrondissement, le 7 novembre 1841. André Léon Blum[3] est né le 9 avril 1872 au 243 rue Saint-Denis à Paris (2e arrondissement)[4]. Élève de différentes pensions (pensions Roux, rue d'Aboukir ; Pignerol, puis Kahn, rue des Francs-Bourgeois), des lycées Charlemagne puis Henri-IV, où il rencontre l'écrivain André Gide, il publie ses premiers poèmes à l'âge de 17 ans dans un journal créé avec celui-ci. Bachelier en 1889, année où il obtient le second prix au concours général de philosophie, il est admis en juillet 1890 à l'École normale supérieure — 23e sur 25 — où il est influencé par Lucien Herr. Mais il se désintéresse des cours et est exclu de l'ENS à la fin de sa première année, ayant échoué à l'examen de la licence (un échec entraînait alors l'exclusion de l'École). Il hésite alors entre le droit et la littérature et entreprend finalement les deux à l'université de Paris, en visant une carrière de fonctionnaire. Il fut licencié en lettres en 1891 et en droit en 1894. Léon Blum est reçu à sa deuxième présentation du concours du Conseil d'État à l'âge de 23 ans et nommé auditeur au Conseil d'État en décembre 1895. Il y fait une brillante carrière de près de 25 ans, seulement interrompue par ses fonctions de chef de cabinet de Marcel Sembat, ministre socialiste des Travaux publics en 1914 dans le Cabinet Viviani. Il a été commissaire du gouvernement dans des affaires célèbres jugées par le Conseil, comme l'arrêt « Granits porphyroïdes des Vosges » de 1912, « Époux Lemonnier » de 1918 ou encore « Compagnie générale française des tramways » de 1910, qui ont contribué à forger la jurisprudence administrative. Ses rapports avec la religion Agnostique, il respectait la religion juive de sa mère, il se sentait juif et français, et, par la suite, s'engagea dans beaucoup de mouvements sionistes après la guerre. Pour une grande partie de la population juive, Blum était un homme politique comme les autres. En revanche, une autre partie de cette population voyait d'un mauvais œil son accession au pouvoir et craignait notamment une poussée de l'antisémitisme. Blum souffrit très tôt de l'antisémitisme. Il en était déjà victime en tant que critique littéraire. Mais l'antisémitisme le frappa de plus belle dès le moment où il fut élu à la Chambre et où ses discours au Parlement commencèrent à remporter un immense succès. Il fut ainsi la cible de nombreuses attaques dans les quotidiens d'extrême droite. Par exemple, Léon Daudet se déchaîne contre cet « hybride ethnique et hermaphrodite » dans L'Action française du 2 septembre 1933. Blum, critique littéraire Léon Blum, au début du XXe siècle, écrivit des critiques de livres et pièces de théâtre. Ses chroniques données à la Revue Blanche où il collabore à partir de 1892, établissent sa réputation dans le milieu littéraire parisien. Le metteur en scène et professeur Jean-Laurent Cochet estime, pour sa part, qu'il est « le critique le plus intelligent de son époque ». Il côtoie les auteurs de l'époque (Anna de Noailles par exemple) et fait partie de la vie parisienne (se battant même en duel en 1912 pour une critique avec Pierre Veber, l'auteur de Une Loge pour Faust et ce duel fut filmé). Il se prononce pour la liberté amoureuse avant le mariage dans son ouvrage Du mariage (1907). Léon Blum 4 Voici, en exemple, la critique du Veilleur de nuit de Sacha Guitry, par Léon Blum en 1911 (date de création de la pièce) : « Le Veilleur de nuit est une des meilleures comédies de Sacha Guitry. Elle a de la gaîté, de l'esprit, de l'exubérance, de l'émotion, de l'ironie. Beaucoup d'intelligence. Elle a la désinvolture et l'audacieuse assurance de la jeunesse. Il y a du comique, et même du bouffon, et une facilité soudaine à envisager les choses sous leur aspect sérieux et quasi mélancolique. Sacha Guitry a de l'aplomb, mais il n'a pas de toupet. Il n'est jamais effrayé, jamais arrêté par les sujets qu'il aborde, par les types qu'il entrevoit, par les mots qui lui viennent à l'esprit. Et cette liberté n'est jamais affectée ni cynique ; même si on a pu évoquer à son propos le grand nom d'Henry Becque. René Benjamin a très joliment dit de lui qu'il était notre Molière. » Son entrée en politique Léon Blum Portrait par Félix Vallotton paru dans La Revue blanche en 1900. Léon Blum se lance réellement en politique durant l'affaire Dreyfus de 1894 à 1906, y jouant un rôle actif dans la coordination des « intellectuels », ce qui provoqua sa rupture avec Maurice Barrès, qu'il considérait jusqu'alors comme son maître en littérature et surtout, sa rencontre avec Jean Jaurès en 1897. Dès lors, son action militante à la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO) commence vraiment. C'est en compagnie de Jaurès qu'il participe à la fondation de L'Humanité en 1904. Si Jaurès laisse à Blum un grand héritage idéologique, ce n'est pas tant la mort de celui-ci que le début de la Première Guerre mondiale qui pousse Léon Blum à entrer en politique. C'est en effet en août 1914 qu'il devient chef de cabinet du socialiste Marcel Sembat dans le cadre de l'Union Sacrée, après avoir été réformé pour cause de myopie. Le conseiller d'État y apprend le quotidien de l'action gouvernementale. Il quitte le cabinet avec la démission de Sembat en décembre 1916 et retourne travailler au Conseil d'État. Blum ne cessa pas de soutenir l'effort de guerre et la politique de l'Union sacrée. Et uploads/Politique/ leon-blum.pdf
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- Publié le Mai 26, 2021
- Catégorie Politics / Politiq...
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