SEUL LE PRONONCÉ FAIT FOI 1 Tous en marche ! 12 juillet 2016 - Bonsoir. D’abord
SEUL LE PRONONCÉ FAIT FOI 1 Tous en marche ! 12 juillet 2016 - Bonsoir. D’abord, waouh, parce que c’est très impressionnant d’être avec vous que soir. Je suis Axelle Tessandier, j’ai 35 ans, je suis entrepreneur, j’ai habité six ans à San Francisco. Mais j’ai décidé de rentrer en France en janvier. J’ai un peu décidé de rentrer à cause de vous, pour vous dire la vérité. Parce que j’ai eu l’impression qu’en France, il se passait plein de choses cruciales, j’ai eu l’impression que les lignes bougeaient et que l’avenir ne se jouait peut-être pas pour moi dans la Silicon Valley. Il faut écouter ce qui nous chuchote à l’oreille. En marche, ce soir, on est 3000, à Amiens, c’était 200 personnes. Donc pour ça, bravo à vous. Et cet engagement-là, il a aussi motivé mon retour. Je voulais m’engager, différemment. Vous savez aussi, les révolutions personnelles, celles qui font que vous rentrez dans votre pays, elles sont toujours liées à des circonstances extérieurs, à un déclic, un timing. Moi, j’ai eu l’impression qu’on allait entrer dans un moment de transition et que des forces contraires s’affronteraient. La peur et la colère contre la curiosité par exemple. C’est maintenant qu’il faut s’engager. J’avais envie de le faire. Je me suis un peu planquée, pour vous dire la vérité. Parce que j’ai tendance à dire que l’engagement, c’est tout le temps, que votre vie, c’est votre message, qu’il n’y a pas de petit pari, tout part de la société dans laquelle vous croyez. Et puis j’ai décidé ce soir qu’il fallait faire un pas de plus. J’avais envie de le faire avec vous. Ce soir, je m’engage au-delà de ma façon de vivre et d’exercer mon métier. En marche, c’est vous, c’est nous, c’est les pas qu’on va faire ensemble, les pas de ceux qui vont nous rejoindre. L’innovation, ce n’est pas un concept qui se balade dans l’air, ce sont des innovateurs. L’engagement, c’est pareil. On n’est jamais sauvé de soi-même. Ce n’est pas pour une société du marche ou crève, mais ça veut dire que quand on retrouve confiance en soi, on trouve confiance en l’autre, quand on se rend compte de son pouvoir sur le réel, ça ouvre des portes inimaginables. Vous allez entendre plein d’intervenants qui croient en ça ce soir, ils partagent comme nous une certaine idée de demain, une société plus européenne, plus empathique, une société qui croit en elle. Je vous demande d’accueillir notre première intervenante, Zineb Mekouar. Zineb Mekouar: Bonjour, je suis très heureuse d’être ici ce soir avec vous. J’ai 25 ans, je viens d’être diplômée, et c’est mon premier engagement politique. Et c’est pour le mouvement d’En marche que j’ai décidé de m’engager aujourd’hui. D’abord, j’aimerais vous raconter une histoire. C’était l’un de mes tout premiers porte-à-porte. Je mets mon T-shirt en marche, et je vais dans les rues du 15e arrondissement de Paris pour frapper aux portes. Et un monsieur m’entrouve à peine la porte, comme quand on laisse la chaînette parce qu’on sait qu’on va fermer juste après. Je me présente et je lui dis que j’aimerais simplement avoir son avis sur l’état de la France. Là, après quelques secondes de réflexion, il me dit qu’il a 3 minutes à m’accorder. Et en fait, ce dialogue dura 20 bonnes minutes, et au-delà des réponses très détaillées à mon questionnaire, SEUL LE PRONONCÉ FAIT FOI 2 ce monsieur m’a dédicacé et offert un livre d’histoire qu’il avait écrit. Moi-même, je n’ai pas ouvert toujours la porte, je n’avais pas envie, je n’avais pas le temps. On a tous nos raisons. Mais sur dix portes, si une seule s’ouvre sur un dialogue, c’est gagné, parce qu’on a restauré le dialogue, et on est sur le bon chemin. Après coup, je pense que ce monsieur, au-delà du diagnostic pays, ce qui l’amusait, c’était cette jeunesse qui de manière complètement inattendue venait frapper à sa porte et venait lui demander son avis. J’ai 25 ans, c’est jeune, mais je pense que chacun de nous s’engage d’une manière personnelle et en fonction de son histoire. Je suis née et j’ai vécu au Maroc, avec la nationalité marocaine mais une très forte double culture, et puis j’ai eu la nationalité française ensuite, et je pense que pour mon engagement, j’ai eu de la chance de l’acquérir plus tard cette nationalité, parce que j’ai réfléchi, et je me suis dit qu’ au-delà d’une carte d’identité, j’avais envie de m’engager. Mais j’ai pris du temps, parce qu’on est trop assillis de discours qui nous disent qu’il faut faire de la politique autrement. Mais avec En marche, quand il y a eu la Grande Marche, je me suis dit : j’aimerais bien qu’on vienne chez moi me demander ce que je pensais de la France. Alors je suis allée voir les adhérents du mouvement, et j’ai aimé leur énergie, c’est très intéressant et agréable de travailler avec des gens aussi dynamiques. Ensuite, la bienveillance. C’est très rare, et je pense que vous êtes d’accord avec moi, déjà dans la vie, et au-delà de ça, en politique. Je pense que la signature d’En marche, c’est cette bienveillance-là, et on va essayer de la garder. Et enfin, au-delà de la bienveillance, il y a cette volonté concrète d’aller sur le terrain. Et c’est ce qu’on fait, c’est ce que font les centaines de coordinateurs, les milliers de volontaires, que je salue, je vous demande de les applaudir. C’est ce qu’on fait en tant que volontaire, que coordinateur. On adopte une posture d’écoute, on va vers les gens et on leur pose des questions toutes simples comme : qu’est-ce qui marche en France, qu’est-ce qui ne marche pas en France? Qu’est-ce qui vous inquiète pour l’avenir ? Qu’est-ce que vous demandriez à la politique ? Je pense que c’est là que réside l’innovation, c’est être à l’inverse de la posture qui veut qu’on trouve un bouc émissaire. Parce que c’est encore trop fait. Nous, on va vers les autres, on leur demande leur avis, et on les écoute, même s’ils ont des idées différentes. En fait, surtout s’ils ont des idées différentes, parce que c’est comme ça qu’on dialogue et qu’on avance. L’anecdote de tout à l’heure, c’était une très belle rencontre humaine, mais elle n’est pas rare, et je ne suis pas la seule à l’avoir vécue. Tous les volontaires et les coordinateurs en ont vécu de semblables. Et au-delà des rencontres avec les citoyens, c’est une très belle expérience humaine, qu’on vit aujourd’hui, vous êtes tous là, on est tous là ensemble, et qu’on vit aussi au quotidien, depuis trois mois. J’ai de la chance, au-delà d’être coordinatrice, de faire partie du QG d’En marche, et avec Clara, Vincent, Victor, Thomas, Mathilde, on essaie vraiment SEUL LE PRONONCÉ FAIT FOI 3 d’être là pour vous 24h/24, de vous répondre au téléphone, de répondre à vos mails, de vous appeler. Et au-delà de ça, de vous dire et de vous répéter que sans vous, En marche, ce n’est rien du tout. Parce que c’est un mouvement participatif, et sans vous, on n’a pas atteint notre but, parce que notre but, c’est de nous remettre tous au cœur de la politique, de vous remettre au cœur de la politique, c’est en ça que c’est nouveau. Moi, d’une porte à l’autre, avec mon questionnaire sous le bras et mes idéaux en tête, vous savez ce que je fais ? Je marche. Voilà. Merci beaucoup. - Axelle Tessandier: Je vais vous demander d’accueillir chaleureusement le deuxième intervenant, le président de la chambre des métiers de la Seine Saint Denis, Patrick Toulmet. - Patrick Toulmet: Je ne vous cache pas que j’ai le trac, parce que là, franchement, chapeau, ça, c’est une belle salle. Je m’occupe d’un centre de formtion d’une capacité de 3000 apprenants, que vous connaissez monsieur le ministre. Pour casser un peu les idées reçues de la presse, qui dit que vous êtes un financier, froid, glacial, vous êtes l’inverse de ce qui est dit. Je vous ai rencontré lors d’une remise de prix de CAP à des fleuristes, des coiffeurs, coiffeuses, boulangers, boulangères, qu’est-ce que j’étais fier, parce que j’ai dit : ce mec-là est différent. Ça faisait une heure que vous étiez en train de remettre des prix, vous n’avez pas regardé votre montre, contrairement à beaucoup de ministres que ça emmerde poliment… Mais j’ai senti que vous étiez un homme différnt, encore plus quand à la sortie vous êtes venu me saluer et m’avez demandé si je pouvais passer du temps à votre cabinet, vous m’avez reçu une heure et demie, pour proposer des choses pour les jeunes. Vous m’avez demandé : Quelles sont les idées que vous auriez à proposer tout de suite ? Et là, vous m’avez vraiment étonné. On est parti sur une mesure qui a été prise, qui a traîné pendant trois ou quatre mois, mais c’était la gratuité de l'apprentissage pour les moins de 18 ans, pour les employeurs, c’était une uploads/Politique/ les-interventions-au-meeting-du-12-juillet-de-en-marche.pdf
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- Publié le Fev 05, 2021
- Catégorie Politics / Politiq...
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