Fin de l’histoire – Fukuyama = fin des conflits insolubles Nous sommes dans un

Fin de l’histoire – Fukuyama = fin des conflits insolubles Nous sommes dans un processus de globalisation économique, mais celui-ci n’a pas entraîné les effets que l’on pouvait espérer. Au contraire on assiste à une consolidation des Etats, à l’affirmation de puissances. L’une des caractéristiques est que le monde n’est plus organisé et régenté par les puissances occidentales : un certain nombre d’autres puissances contestent l’ordre international mis en place au sortir de la 2GM. On assiste alors à un certain nombre de revendications que l’on pensait appartenir au passé (religieuse, territoriale – ex : Chine qui conteste la situation actuelle en mer de Chine). Les relations internationales est un domaine extrêmement complexe ; il n’y a pas d’explication simple aux phénomènes internationaux. L’objectif de ce cours est de distinguer l’approche scientifique des relations internationales par rapport à la connaissance médiatique. Introduction PAC = intégration des syndicats agricoles sur la scène internationale. A la chute du mur de Berlin, la création du Mercosur est apparu comme la nouvelle façon d’organiser le monde : l’intégration du monde à travers la constitution de blocs régionaux. L’UE a vu là un signal fort, et a voulu donner son appui politique à cette conception. Cette intégration portait d’une part sur le domaine industriel et d’autre part le domaine agricole. Le problème c’est que ces quatre pays sont des produits d’élevage, et le coût de production y est bien moins élevé. Ainsi si on signait des accords sur le modèle néolibéral, l’agriculture française aurait complètement coulé. C’est un problème politique, en ce que c’est un modèle de société, une composante de l’identité nationale. En ce sens, les syndicats agricoles sont devenus des acteurs des relations internationales, parce qu’ils ont empêché la signature de cet accord avec le Mercosur. Ainsi, si certains acteurs sont par définition acteurs des relations internationales (ex : Etats et personnalité juridique), d’autres n’ont pas ce statut a priori. Autre exemple, médecin sans frontière : un médecin n’est pas a priori acteur des relations internationales, mais par le biais de l’action collective de l’asso il le devient. Les questions de défense ne sont pas au centre – ex : débat Macron-LP : les questions de politique étrangère ont été ramenées au second plan. Depuis 30ans, des questions de politique étrangère, de défense sont toujours reléguées dans le dernier volet des débats. Pour bien cerner le cadre de notre analyse, il faut mettre en perspective historique la réflexion sur les relations internationales. C’est une réflexion très ancienne (ex : Thucydide, Confusus…). Mais le monde a considérablement changé, donc on a des cadres d’analyse anciens qui montrent que certaines choses sont intangibles (violence), mais d’autres qui sont liés à des phénomènes en mutation constantes (globalisation et rapidité). Si l’on part de la fin du XIXe, il y a sur la planète 1milliards 500milles personnes – ajd on est à 7milliards – 2050 on prévoit 10 milliards. Cette évolution n’est pas sans conséquence : depuis le mois d’août on a dépassé le seuil de consommation des biens régénérés par la planète. Il s’agit d’un problème majeur, pour lequel on n’a pas de réponses même si des initiatives ont été prises pour essayer de limiter les individus sur terre – ex : planning familial des NU  échec, politique enfant unique Chine… Le deuxième élément c’est le progrès technologique : les progrès dans le domaine de la santé ont eu des conséquences très fortes sur cette explosion démographique, en particulier la mortalité infantile a globalement bcp chuté ; l’espérance de vie s’est considérablement accrue. Bien évidemment cela est très variable entre les pays, donc cela exprime les inégalités qui peuvent exister dans le monde. Il y a de très forts décalages, de très fortes différences même à l’intérieur des pays – ex : Mexique. Cela crée une pression sur le plan démographique, et les réponses que l’on peut donner à cette pression vont exprimer les inégalités entre les pays dans le monde. Le rapport que l’on a au monde et au temps est différent – ex : dans le domaine des armements, aujourd’hui l’une des grandes questions est l’hypothèse de développer des « robots tueurs » cad des armes qui agiraient indépendamment de toute décision humaine. Il y a ici une question philosophique qui se pose : celle de la relation à la vie et à la mort, et donc on peut se demander si on ne touche pas une limite car le droit de vie ou de mort serait en quelques sortes indépendant de toute décision. Ce qui est en cause est la rapidité d’exécution de ce type d’arme. Au-delà des dimensions technologiques, il faut évoquer la question des transformations politiques. Cette question appelle des réponses moins tranchées, puisqu’il faut prendre en compte deux éléments : la constante des comportements humains au fil des siècles (qui renvoie à des visions des relations internationales qui ont à la base une certaine conception anthropologique – théorie réaliste (= l’homme est un loup pour l’homme, Hobbes) et la conception idéaliste (vision de Rousseau)) et l’organisation politique des sociétés humaines (il faut prendre en compte un phénomène majeur = la chute du mur de Berlin et la dislocation de l’URSS, car c’est à partir de là qu’on a eu tendance à considérer que nous entrions dans une ère nouvelle de l’humanité, que désormais il n’y avait plus de conflit irréductible au sujet des modalités d’organisation de la société – le communisme et le capitalisme étaient inconciliables – la seule voie qui s’offrait à l’humanité dans un contexte de mondialisation, c’était l’économie de marché devenant le moteur des sociétés, les Etats n’ayant qu’un rôle assez périphérique, qui allait amener un essor des sociétés civiles et des libertés publiques). On a vu se développer une querelle dans les années 90 entre les tenants de cette vision du monde, et les « grincheux » qui disaient que rien ne changerait, que le monde deviendrait même plus dangereux que le précédent car il y avait un certain équilibre entre les deux visions. Aujourd’hui il y a une autre question qui se pose, celle de la démocratie : on a pensé que ct la seule voie possible d’évolution des régimes politiques. Mais de fait, la démocratie est un terme que ce sont appropriés l’ensemble des acteurs politiques de la planète. Là encore certains ont montré que la démocratie s’arrêtait à la démocratie procédurale (élections trafiquées en amont). On a pendant longtemps conservé l’idée qu’on ne pouvait pas avoir une crédibilité politique si on ne se revendiquait pas de la démocratie. Or depuis quelques années on voit bien que cette revendication tend à perdre de sa force : il y a des régimes politiques qui ne se cachent pas de leur aversion contre la démocratie, les valeurs démocratiques occidentales. Dans les années 90 et 2000 les discours vont tous dans le sens de l’inéluctabilité de la consolidation démocratique. Cela suppose donc que les digressions ne sont que des crises passagères, or aujourd’hui on se rend compte que nous n’en sommes pas là – ex : Turquie. On a eu du mal à admettre que finalement la démocratie n’était pas universelle. Les régimes ont considérablement changé aussi : tous les régimes monarchiques ont globalement été balayés ; ceux qui subsistent sont ceux qui ont évolué vers des monarchies constitutionnelles, qui sont des démocraties – ex : Espagne, GB… Par contre il y a des régimes autoritaires qui ne sont pas sans rappeler des modèles d’organisation politique qui sont considérés comme archaïques, par le fait notamment de l’appropriation patrimoniale du pouvoir. Aujourd’hui le subterfuge de l’élection laisse croire que le peuple prend part à l’élection de ses dirigeants. Une fois de plus, on constate que si la démocratie est installée de manière relativement solide, elle se porte bien uniquement dans les pays qui ont connu une histoire d’évolution démocratique (occident). Dans le reste du monde on constate que la démocratie est loin d’être assurée. La question des régimes politiques, il faut l’analyser avec bcp de prudence parce que le présupposé selon lequel on a soutenu que les évolutions s’inscrivait dans un sens de démocratisation, on voit bien qu’il n’est pas très avéré aujourd’hui. La démarche du politologue par rapport à ce phénomène Un premier niveau d’analyse et l’analyse journalistique : il a pour vocation de donner de l’information sur des faits, et est élaboré dans un temps très court. Ainsi on va souvent trouver des analyses très schématiques, qui ne sont que des suites chronologiques d’évènements qui n’ont pas beaucoup d’intérêt. La deuxième approche que l’on va trouver est l’approche normative : elle consiste à dire ce qu’il faudrait faire. Elle joue un très grand rôle au tournant du XXe, à une époque où imprégné par le positivisme on a bcp cru aux vertus du droit international. Elle est importante, parce qu’elle constitue une partie de la réalité internationale. Mais l’approche de l’analyse des relations internationales ne peut pas s’en tenir là : on doit analyser les phénomènes tels qu’ils sont, et non pas tels qu’on voudrait uploads/Politique/ relations-internationales 4 .pdf

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