LA VIVALDI En route pour une législature de querelles NETHYS Les quatre premièr
LA VIVALDI En route pour une législature de querelles NETHYS Les quatre premières « mains invisibles » identifiées Pourquoi l’Italie plébiscite les ex-banquiers LE VIF 39e année no 07- L’EXPRESS no 3633 hebdomadaire du 18 au 24 février 2021 BEL/LUX 6,10 € - P509558 - ISSN 0774-2711 LES JEUNES KO 25 Disponible dès maintenant chez votre libraire ou via l’app Trends-Tendances Ce sera dans six mois, dans un an ou dans deux ans, mais un jour, l’économie repartira. Peut-être pas tout à fait comme avant, peut-être avec de nouvelles contraintes, mais elle repartira. Comment saisir les opportunités de cette reprise ? Comment anticiper les évolutions du marché ? Comment éviter la surchauff e d’un redémarrage trop brutal ? Comment mobiliser son personnel ? Une vingtaine de patrons et de patronnes de PME belges apportent leurs témoignages, au départ de situations très diff érentes : certaines entreprises sont en arrêt forcé, d’autres explosent leurs ventes ou ont réussi leur entrée en bourse ; certaines ont dû changer de fournisseurs dans l’urgence, d’autres ont basculé vers un nouveau secteur ou un nouveau business model etc. LA REPRISE, ÇA SE PRÉPARE ! 20 PATRONS DE PME TÉMOIGNENT LA REPRISE ÇA SE PRÉPARE AUJOURD’HUI 20 patrons de PME témoignent Mobiliser le personnel, anticiper les évolutions, explorer de nouveaux secteurs… É C O N O M I E E T F I N A N C E S 46E ANNÉE · N°7 · €6,60 · 18 FÉVRIER 2021 INFRASTRUCTURES La société belge qui fabrique l’éclairage public du futur BUZZ Nous avons testé Clubhouse, le réseau social audio sur invitation 18 FÉVRIER 2020 WWW.TRENDS-TENDANCES.BE APRÈS UN LONG ARRÊT FORCÉ (1) Retrouver la magie Scénographe mondialement connu, le Belge Luc Petit subit la crise sanitaire de plein fouet. Mais l’homme de spectacles garde espoir et se bat pour une reprise progressive de ses activités. FRÉDÉRIC BRÉBANT LA REPRISE... e coronavirus a momentanément brisé ses rêves d’enfant, mais l’homme n’a pas baissé les bras pour autant. Il observe, digère la pandémie et se prépare douce- ment à de meilleurs lendemains. Car le spectacle, c’est toute sa vie. A six ans déjà, Luc Petit s’était mis en tête d’organiser des shows ébouriffants. Et depuis, il n’a jamais dérogé à sa promesse d’émerveiller les gens. Reconnu à l’international, le scé- nographe belge s’est aussi bien illustré dans la réalisation de grands opéras urbains ou patrimo- niaux –Décrocher la Lune, Les Nocturnales, Les Féeries de Belœil, etc.– que dans des superproducti- ons en espace fermé comme Peter Pan joué dans plusieurs pays ou Eight Immortals spécialement conçu pour un nouveau théâtre en Chine. Inauguré au printemps 2019, ce spectacle permanent –18millions de budget– était pro- grammé sur 10ans, mais là aussi, le coronavirus est venu jouer les trouble-fêtes. Les représentations chinoises ont été suspendues, tout comme les projets de Luc Petit en Belgique dont le réputé Noël des cathédrales sacrifié cet hiver. “J’ai 58ans, je ne suis pas à la rue et je peux envisager de ne pas me payer pendant un certain temps, confie le scénographe. Mais autour de moi, j’ai plus de 2.000 personnes qui travaillent habituel- lement sur mes spectacles. Et là, A la une tout est l’arrêt. Paradoxalement, je ne me suis jamais autant battu pour faire bouger les choses et contribuer à relancer le secteur. On se serre les coudes, on se parle plus qu’avant avec les directeurs de théâtre et on interpelle le monde politique en espérant que ça bouge enfin.” Reprise en douceur Concernant la reprise de ses activi- tés, Luc Petit n’en reste pas moins inquiet et pessimiste. Le metteur en scène ne voit pas un retour à la normale avant 2022, voire 2023 pour les toutes grandes manifesta- tions censées drainer les foules. Cette reprise, il la devine donc pro- gressive, à l’instar de ce qu’il a déjà pu mettre en place l’été dernier, entre les deux confinements, avec son spectacle Tournai d’été conçu pour 200 personnes dans le res- pect des règles sanitaires. C’est dans cette fenêtre de tir créatif que Luc Petit entrevoit aujourd’hui son lent retour à la vie professionnelle. Il espère que, cet été, les autorités politiques mar- queront leur accord pour l’organi- sation d’événements en extérieur pour 400 personnes, histoire de dupliquer son expérience Tournai d’été dans d’autres villes comme Mons, Binche, Arlon et Bastogne. Ce serait, à ses yeux, une façon de réamorcer la pompe de cette féérie qui lui manque tant aujourd’hui. “Il est vrai que, moralement, c’est assez compliqué, conclut Luc Petit. Aujourd’hui, le monde artis- tique se sent abandonné et tout le secteur est fatigué de cette non-perspective de reprise. Cela joue bien sûr sur notre moteur qui est la création, mais nous devons malgré tout rester dans la volonté de continuer à développer des projets. Pour tenir et, surtout, continuer à faire rêver.” z LE SCÉNO- GRAPHE LUC PETIT espère que, cet été, les autorités poli- tiques marque- ront leur accord pour l’organisation d’événements en extérieur pour 400 personnes, comme à Tournai en 2020. F. SIERAKOWSKI / ISOPIX L 18 FÉVRIER 2020 WWW.TRENDS-TENDANCES.BE APRÈS UN LONG ARRÊT FORCÉ (1) Retrouver la magie Scénographe mondialement connu, le Belge Luc Petit subit la crise sanitaire de plein fouet. Mais l’homme de spectacles garde espoir et se bat pour une reprise progressive de ses activités. FRÉDÉRIC BRÉBANT e coronavirus a momentanément brisé ses rêves d’enfant, mais l’homme n’a pas baissé les bras pour autant. Il observe, digère la pandémie et se prépare douce- ment à de meilleurs lendemains. Car le spectacle, c’est toute sa vie. A six ans déjà, Luc Petit s’était mis en tête d’organiser des shows ébouriffants. Et depuis, il n’a jamais dérogé à sa promesse d’émerveiller les gens. Reconnu à l’international, le scé- nographe belge s’est aussi bien illustré dans la réalisation de grands opéras urbains ou patrimo- niaux –Décrocher la Lune Nocturnales Les Féeries de Belœil etc.– que dans des superproducti ons en espace fermé comme Pan joué dans plusieurs pays ou Eight Immortals spécialement conçu pour un nouveau théâtre en Chine. Inauguré au printemps 2019, ce spectacle permanent –18millions de budget– était pro- grammé sur 10ans, mais là aussi, le coronavirus est venu jouer les trouble-fêtes. Les représentations chinoises ont été suspendues, tout comme les projets de Luc Petit en Belgique dont le réputé Noël des cathédrales sacrifié cet hiver. “J’ai 58ans, je ne suis pas à la rue et je peux envisager de ne pas me payer pendant un certain temps, confie le scénographe. Mais autour de moi, j’ai plus de 2.000 personnes qui travaillent habituel lement sur mes spectacles. Et là, A la une tout est l’arrêt. Paradoxalement, je tout est l’arrêt. Paradoxalement, je tout est l’arrêt. Paradoxalement, je tout est l’arrêt. Paradoxalement, je tout est l’arrêt. Paradoxalement, je ne me suis jamais autant battu ne me suis jamais autant battu ne me suis jamais autant battu ne me suis jamais autant battu ne me suis jamais autant battu pour faire bouger les choses et pour faire bouger les choses et pour faire bouger les choses et pour faire bouger les choses et pour faire bouger les choses et contribuer à relancer le secteur. contribuer à relancer le secteur. contribuer à relancer le secteur. On se serre les coudes, on se parle On se serre les coudes, on se parle On se serre les coudes, on se parle plus qu’avant avec les directeurs plus qu’avant avec les directeurs plus qu’avant avec les directeurs de théâtre et on interpelle le de théâtre et on interpelle le de théâtre et on interpelle le monde politique en espérant que ça bouge enfin.” Reprise en douceur Concernant la reprise de ses activi- tés, Luc Petit n’en reste pas moins inquiet et pessimiste. Le metteur en scène ne voit pas un retour à la normale avant 2022, voire 2023 pour les toutes grandes manifesta- tions censées drainer les foules. Cette reprise, il la devine donc pro- gressive, à l’instar de ce qu’il a déjà pu mettre en place l’été dernier, entre les deux confinements, avec son spectacle Tournai d’été conçu pour 200 personnes dans le res- pect des règles sanitaires. C’est dans cette fenêtre de tir créatif que Luc Petit entrevoit aujourd’hui son lent retour à la vie professionnelle. Il espère que, cet été, les autorités politiques mar- queront leur accord pour l’organi- sation d’événements en extérieur pour 400 personnes, histoire de dupliquer son expérience Tournai d’été dans d’autres villes comme d’été dans d’autres villes comme Mons, Binche, Arlon et Bastogne. Ce serait, à ses yeux, une façon de réamorcer la pompe de cette féérie qui lui manque tant aujourd’hui. “Il est vrai que, moralement, c’est assez compliqué, conclut Luc Petit. Aujourd’hui, le monde artis- tique se sent abandonné et tout le secteur est fatigué de cette non-perspective de reprise. Cela joue bien sûr sur notre moteur qui est la création, mais nous devons malgré tout rester dans la volonté de continuer à développer des projets. Pour tenir et, surtout, continuer à faire rêver. F. SIERAKOWSKI / ISOPIX 25 APRÈS AVOIR REVU SA uploads/Politique/ les-jeunes-la-vivaldi 1 .pdf
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- Publié le Nov 27, 2022
- Catégorie Politics / Politiq...
- Langue French
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