MENSONGE : « De Gaulle était pour l’Europe. » Tous les mensonges de la propagan
MENSONGE : « De Gaulle était pour l’Europe. » Tous les mensonges de la propagande européiste enfin dévoilés Chapitre 1 La prétendue responsabilité historique de la France dans la construction européenne MENSONGE n°1.3 « De Gaulle était pour l’Europe. » Retrouvez tous les autres mensonges européistes sur notre site www.u-p-r.fr Contact courrier : UPR - 60, avenue de la République - 75011 PARIS Contact courriel : contact@u-p-r.fr Date de parution janvier 2009 NOTE : UTILISATION DE NOS DOSSIERS Les dossiers de l’UPR sont mis en ligne sur le site de l’Union Populaire Républicaine (UPR) pour une large diffusion, dans un objectif d’information du public et de militantisme politique. Les analyses et les informations contenues dans ces documents demeurent néanmoins la propriété intellectuelle de leur auteur. 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L’objectif poursuivi par les medias qui font écho à cette réécriture de l’histoire est plus vaste : il vise d’abord les Français nés avant 1960, qui ont, plus que d’autres, la nostalgie de ce que fut la France de Charles de Gaulle puisqu’ils en ont des souvenirs personnels. Il vise aussi à donner aux moins de 50 ans une idée fausse - car bien trop dérangeante de nos jours - de ce que furent la pensée et l’action de De Gaulle. Exemples-types de cette propagande MENSONGE n°1.3 : « De Gaulle était pour l’Europe » « De Gaulle aurait voté Oui à la Constitution européenne ». Déclaration de Patrick Ollier, député (UMP) des Hauts-de-Seine, mercredi 6 avril 2005, en présentant à la presse une liste de 140 signatures de parlementaires qui s'engageaient « pour un oui gaulliste à la Constitution européenne » En quoi consiste cette propagande ? Quel est le public spécialement visé ? « On dit qu’il est anti-européen parce qu’il croit à l’idée de nation. Et pourtant c'est lui qui fait l’amitié franco-allemande. Que serait l'Europe aujourd'hui sans l'amitié franco-allemande ? Rien. On dit que de Gaulle est anti-européen et pourtant c'est lui qui met en œuvre le marché commun ». Discours de Nicolas Sarkozy, Président de la République, pour l’inauguration de l’Historial Charles de Gaulle Hôtel National des Invalides, Paris, vendredi 22 février 2008 « Le Général de Gaulle a fait de l'Europe l'arme de la paix et la réponse au développement sans précédent de l'économie mondiale. Avec le chancelier Konrad Adenauer, en tournant définitivement la page des guerres fratricides, il a inversé le cours de l'histoire et jeté les bases de la construction européenne. Ensemble, le Chancelier et lui-même ont fait de l'Europe de l'agriculture, des grands projets, de l'innovation, le fer de lance de cette construction. À l'heure où nous travaillons à une relance de l'idée européenne, dans un monde marqué par l'émergence de nouveaux géants, cette vision nous montre la voie. Car l'avenir de la France est dans une Europe ambitieuse et indépendante, une Europe qui assure à tous ses habitants la paix, la démocratie et le progrès auxquels, à juste titre, ils aspirent. Discours de Jacques Chirac, Président de la République, pour la pose de la première pierre du Mémorial Charles de Gaulle, Colombey-les-Deux-Eglises, jeudi 9 novembre 2006 Cette propagande vise à faire croire aux Français, d’une part que Charles de Gaulle aurait été un ardent partisan et promoteur de la construction européenne, d’autre part que les évolutions de celles-ci depuis sa mort se sont inscrites dans la droite ligne de sa pensée politique et stratégique. Prenant appui sur quelques citations éparses du général, toujours savamment tronquées et sorties de leur contexte conjoncturel (par exemple le slogan de « l’Europe de l’Atlantique à l’Oural » prononcé à Varsovie en 1967), cette manipulation joue sur le registre de l’affectif et de la mémoire. Son objectif est d’embrouiller les esprits et de faire taire l’opposition des Français qui se veulent fidèles à l’héritage politique et moral du gaullisme, et plus largement de tous les Français amoureux de la France. Car si l'on se laisse convaincre, en son for intérieur, que même Charles de Gaulle était « pour l’Europe », comment pourrait-on raisonnablement être contre ? L’effet d’intimidation, reconnaissons-le, est puissant. Union Populaire Républicaine - Date de parution : janvier 2009 - Droits réservés 3 Affirmer que Charles de Gaulle était un partisan de la construction européenne est un acte de réécriture de l’Histoire qui n’a pas vraiment fait l’objet de la mise au point qui convient. La pression de la propagande est sans doute trop intimidante pour certains. Le risque, réel, de voir briser sa petite carrière parce que l’on ose dire la vérité invite peut-être d’autres à une réserve prudente. Pourtant, pour qui veut bien se donner la peine d’entrer dans la profondeur de la pensée gaullienne, aucun doute n’est permis : assurer que de Gaulle était pour l’Europe, ou pire encore qu'il aurait approuvé les évolutions de la construction européenne survenues depuis qu'il quitta le pouvoir il y a 30 ans, constitue une escroquerie intellectuelle et morale de première grandeur vis-à-vis de l’Homme du 18 juin et du fondateur de la Ve République. Examinons précisément et sereinement pourquoi. Les traités européens ont été conclus sans de Gaulle, et par les opposants à de Gaulle Rappelons tout d’abord une donnée historique, trop souvent perdue de vue : Charles de Gaulle fut à l’écart du pouvoir de 1946 à 1958. C'est-à-dire pendant les douze années fatidiques où se mirent en place les institutions européennes et où les journaux martelèrent dans l’opinion l’idée que la construction européenne était souhaitable et inéluctable. Pendant toute cette période, le chef de la France Libre ne fut mêlé ni de près ni de loin à la Déclaration Schuman (1950), aux négociations du traité CECA (1951), au traité EURATOM (1957), non plus qu’au traité de Rome (1957). D’ailleurs, tous ces traités furent négociés et signés par ceux-là mêmes qui comptaient parmi les plus atlantistes et les plus farouches adversaires du gaullisme : − Jean Monnet (à gauche sur la photo ►), dont de Gaulle savait qu'il était un agent de Washington et qu'il qualifia un jour de « malade avant tout soucieux de servir les Américains » (1) ; − Robert Schuman (à droite sur la photo ►), auquel il avait eu la magnanimité d’épargner, en 1945, la sanction infâmante de l’indignité nationale qui le menaçait du fait de sa participation au premier gouvernement de Vichy ; − plus généralement les responsables de la IVe République, qu'il estimait coupables de se comporter en vassaux des Américains, de brader sans vergogne la souveraineté de la France, de se complaire dans le régime des partis, et d’être incapables de remédier à la perte d’autorité de l’Etat(2). Plus révélateur encore de son état d’esprit : alors qu'il était en pleine « traversée du désert », uploads/Politique/ mensonge-de-gaulle-etait-pour-l-x27-europe.pdf
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- Publié le Jan 02, 2022
- Catégorie Politics / Politiq...
- Langue French
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