FERNANDEZ, Aida AIDA FERNANDEZ LAEZ BARI 2013-2014 Concepts et approches de la

FERNANDEZ, Aida AIDA FERNANDEZ LAEZ BARI 2013-2014 Concepts et approches de la science politique D. RAESS 2 FERNANDEZ, Aida • La République de Weimar P. 5 I. Description de la République de Weimar → Ses origines, sa fin II. Les causes de sa chute → Potentiel démocratique (INSTITUTIONS) : 3 grands partis avec 3 visons différentes → Système des partis (INSTITUTIONS) : nombreux partis, nombreux clivages, fragmentation → Système électoral (INSTITUTIONS) : système proportionnel, accès facile au parlement → Cadre constitutionnel (INSTITUTIONS) : régime présidentiel / décrets → Stratégies et politiques partisanes (INTERETS) : communistes, isolation de la SD, centre abandonné → Idéologie (IDEES) : absence d'alliances politiques à cause de différents idéologiques → Culture politique (INTERETS / IDEES) : associationnisme, crise de 1929, antisémitisme → Responsabilité individuelle (INTERETS / IDEES) : Hindenburg, Schleicher, Von Papen + 3 autres III. Explication • Qu'est-ce qu'une théorie ? Qu'est-ce qu'un concept ? P. 16 I. Théorie → 2 malentendus → 2 types de raisonnement : inductif / déductif → 2 analogies : paire de lunette / carte → 2 perspectives d'explication : Marx (instrument) / Weber (exercice grâce à la neutralité axiologique) II. Concept → Définition → Lien entre théorie et réel / concept et les cas empiriques → Lien entre concept et une mesure /indicateur → Différence entre concept et théorie • Histoire et « Etat de l'art » de la discipline P. 20 I. Etat de l'art → Explication et analyse (2 mouvements : descriptif / normatif à positif) → Renforcement de la méthode Méthode comparée (MSR) → Spécialisation → Théorie de moyenne portée (grands -ismes mis de côté, analyse empirique → Révolution : données quantitatives disponibles (bandes de donnée) II. Histoire de la discipline → Science jeune (fin début XIXème - début XXème : véritable science) → Révolution behavioraliste (2ème révolution : Ecole de Chicago) → Révolution scientifique (TCR, rigueur) → Conclusion : 5 maximes → Perspectives "progressiste-éclectique" III. Histoires alternatives → anti / post science → Post-modernisme (ontologie, épistémologie, méthodologie) → Néo marxisme et TCR IV. Qu'est-ce que la science politique ? (3 définitions) → Le pouvoir → Le politique, la politique, les politiques 3 FERNANDEZ, Aida • Les débat des "3 i " P. 34 I. Le débat des "3 i" → Introduction (débat paradigmatique) → Niveaux d'analyse (K. Waltz : individuel / interne à l'Etat / niveau externe des Etats) → Structure-agents (théories accentuant les agents / les structures) → Les "3 i" : principal débat dans le positivisme. 2 niveaux (méta-théorique / à portée limitée) II. INTERETS → Position matérielle (point de départ) → Illustration (niveau de l'individu, des groupes, des Etats → Théorie de la Stabilité Hégémonique (explique la coopération économique internationale) → La TSH de David Lake → Points forts des Intérêts → Points négatifs des Intérêts → Logique d'action collective de Olson → La Théorie du Choix Rationnel (TCR) III. INSTITUTIONS → Définitions → Influence des Institutions sur le pouvoir politique → Influence des Institutions sur les préférences → Influence des Institutions sur les stratégies → L'institutionnalisme historique ou néo-institutionnalisme → Path-dependance (Bo Rothsein) IV. IDEES → 3 types d'Idées (principled beliefs / causal beliefs / world views) → Influence des représentations normatives sur les préférences et les pouvoirs des groupes / Etats → Influence des représentations causales sur les stratégies / actions des groupes / Etats (DUDH) → Influence des représentations causales sur le pouvoir politique des groupes / Etats (Bien Phu) → Influence des représentations causales sur les préférences des Etats (interprétation de l'intérêt) V. SYNTHESE SUR LES « 3 I » • Etat, souveraineté P. 58 I. Etat et souveraineté → 3 registres de l'Etat → 3 dynamiques historique (monopole contrainte/ développement économique / légitimité) → Etats faillis II. Souveraineté → Jean Bodin → Contrat social → 4 types de souveraineté • Mondialisation, gouvernance multi-niveau P. 65 I. Mondialisation → politique, sociale, économique → protectionnisme / libre-échange → Trilème politique de l'économie mondiale : 2/3 choix II. Gouvernance → différence gouvernement / gouvernance → acteurs non-gouvernementaux → système international anarchique → 4 transfères de pouvoir (OI, infra régional, transnational, régional) 4 FERNANDEZ, Aida • Régimes politiques, démocratisation P. 75 I. Régimes politiques → Définition de la démocratie → Définition de la polyarchie → Les 8 conditions de démocratie de Dahl → 2 conceptions : procédurale, substantielle → 3 types de régime autoritaire (personnaliste / militaire / à parti unique) • Systèmes électoraux P. 81 Introduction : les systèmes électoraux → Participation → 2 grandes familles de système (majoritaire / proportionnel) I. Système majoritaire : scrutin uninominale → Vote stratégique → La variante française (vote uninominal à 2 tours) II. Système proportionnel : plurinominal → 2 lois de Duverger (scrutin majoritaire / représentation proportionnelle) • Relations gouvernement, parlement P. 88 I. Gouvernement et parlement → définition des 3 pouvoirs d'un Etat / chef d'Etat → 3 types de démocratie → motion de censure / vote de confiance II. Gouvernement → 1er ministre, cabinet, responsabilité, vote d'investiture, formateur → 4 types de gouvernement d'une démocratie parlementaire (majorité, coalition, etc) → définition d'un gouvernement minoritaire, 4 hypothèses de formation → définition de la super majorité → définition : corporatiste → formation des gouvernements américain (démocratie présidentielle) et français (semi-présidentielle) 5 FERNANDEZ, Aida La République de WEIMAR Traiter de grandes question sous forme causale est une façon peu classique d'étudier la science politique, mais cette méthode s'avère nécessaire pour parler de la chute de la République de Weimar. En effet, quels sont les facteurs qui expliquent la chute de la république de Weimar, suivie de l'arrivée d'Hitler au pouvoir ? Est-ce la responsabilité individuelle ? Une économie en berne ? Un dysfonctionnement politique ? Ou plus simplement les attraits charismatiques d'Adolf Hitler ? Quoiqu'il en soit, cet évènement intervient dans un contexte intrinsèquement intéressant (Révolution bolchévique, unification de l'Italie) qui offre un cadre propice pour une des premières études de la société : les systèmes électoraux, les institutions, les partis et les idéologies sont liés à la chute de la République de Weimar ! I. Description de la République de Weimar 1.1. Ses origines, sa fin La République de Weimar était un régime politique en vigueur de 1919 à 1933 en Allemagne. Elle fut créée à la fin de la Première Guerre mondiale, suite la révolution allemande et à ses actions communistes qui frappèrent le pays de 1918 à 1919. Cette révolte fut initiée à Kiev en 1918 par une mutinerie de marins, qui furent rapidement soutenus par leurs familles. La classe ouvrière est au cœur de ces évènements, avec le chef du courant social-démocrate Friedrich Ebert à leur tête. Le mouvement, devenu national, conclut un pacte avec l'armée : celle-ci devra protéger le futur gouvernement social-démocrate, qui ne supprimera pas les privilèges des hauts gradés. La nouvelle constitution (créée à Weimar) est adoptée en juillet 1919 et remplace l'Empire de Guillaume II par une social-démocratie, dirigée par un président et gouvernée par un chancelier, élu par et responsable devant le Reichstag (parlement). Néanmoins, la gouvernance de la République de Weimar fut très chaotique, étant donné que 20 cabinets de gouvernement successifs dirigèrent le pays entre sa création et l'arrivée d'Hitler au pouvoir. Cartes (page suivante) − 1ère carte : Frontières de l'Allemagne en 1871 − 2ème carte : Frontières de l'Allemagne en 1914, puis 1919 (application du traité de Versailles : amputation de l'Alsace-Lorraine et d'une partie de la Pologne) La coalition de Weimar est une social-démocratie avec un classe moyenne importante qui repose sur deux pactes : un pacte entre le gouvernement et l'armée et un pacte entre les industries et les ouvriers (partenariat social). Les conservateurs, eux, sont éloignés du pouvoir. Cet ordre démocratique se fragilisa progressivement, surtout après la crise financière et économique de 1929. En effet, l'accord sur partenariat social fut révoqué en 1933 par la volonté des employeurs de mettre fin à la participation systématique des syndicats dans les décisions des entreprises. Avec la méfiance des militaires à l'égard du gouvernement, les deux pactes garants de l'ordre dans la République de Weimar furent défaits. L'élection de Brüning en 1930 par Hindenburg lui-même (et non pas par le parlement) fut un premier coup dur pour la démocratie : c'est la fin du gouvernement de coalition 6 FERNANDEZ, Aida Source : Pulzer 1997 Deux ans plus tard, en 1932, Adolf Hitler, grand vainqueur des élections nationales, est considéré comme la seule alternative pour redresser le pays. Hindenburg décide de le nommer chancelier le 30 janvier 1933, en pendant que celui-ci utilisera le parlement pour gouverner. Or, il se trompe gravement. En effet, dès le 4 février, les journaux communistes et socialistes sont censurés. Mais le pire reste à venir : le 27 du même mois, l'incendie du Reichstag est utilisé comme prétexte par Hitler pour arrêter dès le lendemain les principaux leaders du parti communiste et interdire le parti. Le 15 mars, les élections nationales (qui étaient une condition imposée à Hitler par Hindenburg) voient triompher le parti nazi avec 44% des voix (et le soutient de 8% de uploads/Politique/ sciencespo-unige.pdf

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