En bref L’Arabie saoudite verse 5 milliards de dollars au Soudan Rejetant la ce
En bref L’Arabie saoudite verse 5 milliards de dollars au Soudan Rejetant la cessation des hostilités, plusieurs groupes rejoignent Al-Qaïda Ahrar al-Sham change de nom pour participer à la cessation des hostilités Cessation provisoire des hostilités en Syrie Focus Comment la Turquie soutient les jihadistes par Thierry Meyssan DAMAS ﴾SYRIE﴿ La Russie a posé la question de l’avenir de la Turquie en remettant au Conseil de sécurité un rapport de renseignement sur les activités de soutien de ce pays aux jihadistes. Le document comprend une dizaine de révélations mettant en cause les agissements du MIT. Le problème est que chacune des opérations citées renvoie à d’autres opérations dans lesquelles les mêmes acteurs ont oeuvré avec les États‐Unis ou leurs alliés contre la Russie. Ces renseignements s’ajoutent à ceux déjà disponibles sur les liens personnels du président Erdoğan avec le banquier d’Al‐Qaïda et sur le recel par son fils du pétrole volé par Daesh. Dossiers Turquie / Guerre globale au « terrorisme » / Droit international Rapport de renseignement russe sur l’aide actuelle turque à Daesh MOSCOU ﴾RUSSIE﴿ Recrutement de combattants terroristes étrangers à destination de la Syrie, facilitation de leurs mouvements transfrontières vers ce pays et livraisons d’armes aux groupes terroristes opérant sur son territoire Selon les informations disponibles, des représentants de l’État islamique d’Irak et du Levant ﴾ÉIIL﴿ ont créé un vaste réseau à Antalya, avec l’aide des services spéciaux turcs, pour recruter en Turquie des personnes originaires de pays de l’ex‐Union des Républiques socialistes soviétiques en vue ﴾...﴿ Soixante-dix ans de harcèlement contre les gouvernements et le peuple européens par Andrey Fomin MOSCOU ﴾RUSSIE﴿ Contrairement aux apparences, si les États‐Unis ont décidé d’enquêter et de mettre au jour d’éventuels soutiens russes aux partis anti‐européens, leur but n’est pas de protéger les Européens de quelque ingérence étrangère. C’est même plutôt l’inverse. Depuis soixante‐dix ans, Washington manipule la politique de l’Europe de l’Ouest et empêche la mise en place d’une véritable démocratie. Controverses « L’ART DE LA GUERRE » Alarme rouge nucléaire par Manlio Dinucci ROME ﴾ITALIE﴿ Attention : l’Arabie saoudite, bien que signataire du Traité de non‐prolifération des armes nucléaires, vient en violation de sa signature d’acquérir des bombes atomiques auprès du Pakistan. Le mensonge, la nausée et les sanctions par Michel Raimbaud PARIS ﴾FRANCE﴿ Ancien ambassadeur de France, ayant été en poste en Syrie, Michel Raimbaud dénonce l’horreur des sanctions occidentales contre le peuple syrien. Selon lui, il convient de mettre un terme dès aujourd’hui à la Fil diplomatique Tribune conjointe de Jean-Marc Ayrault et Frank- Walter Steinmeier sur l’Ukraine Compromis UE- Royaume-Uni Entretien de Bachar el-Assad à l’AFP Réseau Voltaire Entretien de Bachar elAssad à l’AFP par Bachar elAssad RÉSEAU VOLTAIRE | DAMAS ﴾SYRIE﴿ | 12 FÉVRIER 2016 ESPAÑOL Journaliste : Monsieur le président quels sentiments vous inspire la vue de dizaine de milliers de vos compatriotes affamés sur les routes qui tentent de rejoindre la Turquie pour échapper aux bombardements de vos alliés russes sur Alep, et aussi la vue d’enfants syriens qui sont noyés en tentant de traverser la mer pour rejoindre l’Europe ? Bachar el‐Assad : Si vous voulez qu’on parle des sentiments, j’appartiens bien à ce peuple. Il est donc évident que j’éprouve les mêmes sentiments que lui. Tout spectacle douloureux nous fait tous ressentir de la peine en tant que Syriens. Mais en tant que responsable, la question devrait être non pas quel est votre sentiment, mais qu’est‐ce que vous allez faire devant une telle situation. Lorsque la cause n’est pas véritablement les bombardements russes, comme le prétendent aujourd’hui les médias occidentaux, mais plutôt les terroristes ; lorsque l’embargo imposé par l’Occident depuis déjà cinq ans est l’une des causes de la migration, il est normal que ma première mission, comme celle de tout responsable dans ce pays, dans cet État, soit d’abord de lutter contre le terrorisme, essentiellement par des moyens syriens, tout en demandant le soutien de nos amis pour combattre ce terrorisme. Le problème des réfugiés qui se trouvent à l’étranger, de même que celui de la famine comme vous dites, sont deux problèmes auxquels ont contribué les terroristes et l’embargo imposé au peuple syrien. Journaliste : Justement nous parlons d’actes pour alléger cette souffrance, est‐ce que vous pourriez envisager de cesser les bombardements sur la population civile et surtout le siège des villes, comme le demande d’ailleurs l’opposition, comme condition pour retourner à Genève. Bachar el‐Assad : Depuis le début de la crise, le conflit portait sur qui pourrait gagner la base populaire en Syrie. Théoriquement parlant, il nous est impossible de bombarder les civils et de vouloir en même temps les gagner à nos côtés. Quant à la pratique, vous pouvez vous‐même effectuer des tournées en Syrie, dans les régions contrôlées par l’État. Vous trouverez alors que toutes les composantes de la société syrienne, y compris les familles des hommes armés, vivent sous la protection de l’État. En plus, pour ce qui est de la ville de Rakka qui est totalement sous la domination de Daech, nous payons toujours les salaires des fonctionnaires et envoyons les vaccins aux enfants qui s’y trouvent. Il est donc illogique que l’État bombarde les civils en offrant tous ces services ; à moins qu’il y ait des erreurs, qui peuvent d’ailleurs se produire dans n’importe quel combat. La règle générale c’est qu’il y a dans toute guerre des victimes innocentes, mais ce n’est certainement pas la politique de l’État syrien. Journaliste : Que dites‐vous des gens s’en vont pour l’Europe, vous leur dites revenez, qu’est‐ce que vos leur dites ? Bachar el‐Assad : bien sûr. J’espère certainement que toute personne ayant quitté la Syrie y retourne. C’est normal, mais cela ne suffit pas. Les sentiments ne suffisent pas. Ces gens‐là vont me demander qu’est‐ce qui nous pousse à revenir ? Est‐ce que le terrorisme a cessé ? Est‐ce que les premières nécessités de la vie sont désormais disponibles ? Beaucoup de ceux qui ont émigré ne sont pas contre l’État, ni pro‐terroristes. Mais il y a parfois des circonstances qui vous obligent à émigrer. Aussi ma réponse à cette question sera‐t‐elle la suivante : lorsqu’il y aura un recul du terrorisme et que les choses s’amélioreront, ils retourneront de leur propre gré sans invitation. Plutôt donc que d’inviter ce citoyen à revenir, je vais appeler les gouvernements européens qui ont contribué directement à cet exode en assurant d’abord une couverture aux terroristes, et en imposant l’embargo à la Syrie, à aider au retour des Syriens chez eux. Journaliste : Est‐ce que la reprise d’Alep est une question de jours, et après quelles sont les prochaines étapes : la reprise totale de Lattaquié, d’Alep, d’Idleb ? Bachar el‐Assad : Actuellement, le combat à Alep n’a pas pour but de récupérer la ville, car nous y sommes déjà. La bataille principale vise plutôt à couper la route entre Alep et la Turquie qui constitue la voie principale de ravitaillement des terroristes. Nous menons actuellement des combats sur plus de dix fronts, du Nord au Sud, à l’Est et au Nord‐Est, de même qu’à Lattaquié à l’Ouest. Il y avait également des combats à Homs, lesquels ont maintenant pris fin. Toutes les étapes vont donc en parallèle. Journaliste : Pensez‐vous être capable de reprendre tout le territoire syrien et dans quel délai ? Bachar el‐Assad : Que nous soyons capables de le faire ou non, c’est vers ce but que nous œuvrerons sans hésitation. Il n’est pas logique de dire qu’il y a une partie de notre territoire à laquelle nous renoncerons. Quant au délai, cela dépend de deux cas : à supposer d’abord que le problème est uniquement syrien, c’est‐à‐dire que la Syrie est isolée de son entourage, dans ce cas‐là, nous pouvons régler le problème sur deux axes : le combat contre le terrorisme, et l’action politique. Dans le deuxième cas, le cas actuel où il y a ravitaillement permanent des terroristes à travers la Turquie, la Jordanie, et parfois encore à travers l’Irak bien sûr, puisque Daech s’y trouve avec le soutien saoudien, turc, et qatari, il est évident que les délais de la solution seront longs et les prix lourds. Il est donc difficile de donner une réponse précise quant aux délais. Journaliste : Vous ne pouvez pas dire dans combien d’années la paix reviendra en Syrie ? Bachar el‐Assad : La question est de savoir combien d’années la Turquie et l’Arabie Saoudite maintiendront leur soutien au terrorisme. Telle est la question. Et quand l’Occident fera–t‐il pression sur ces pays pour qu’ils cessent leur soutien au terrorisme. Journaliste : Monsieur le président, pouvez‐vous me dire quel est votre ennemi principal. Est‐ce qu’il s’agit de l’opposition modérée et de leurs alliés islamistes ou des djihadistes de Daech ? Beaucoup de gens se posent cette question, parce qu’ils notent que vos forces actuelles visent surtout des villes tenues par l’opposition dite modérée et ses alliés islamistes et pas tellement par Daech. Bachar el‐Assad : Je ne pense pas que le terme « opposition » puisse désigner chez vous en France comme partout uploads/Politique/ reseau-voltaire-fev-2016.pdf
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- Publié le Aoû 25, 2021
- Catégorie Politics / Politiq...
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