Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Traicté de l'oeconomie

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Traicté de l'oeconomie politique : dédié en 1615 au Roy et à la Reyne mère du Roy / par Antoyne de Montchrétien [sic] ; [...] Montchrestien, Antoine de (1575?-1621). Traicté de l'oeconomie politique : dédié en 1615 au Roy et à la Reyne mère du Roy / par Antoyne de Montchrétien [sic] ; avec introd. et notes par Th. Funck-Brentano. 1889. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. 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TRAICTÉ I/ŒCONOM1E POLITIQUE DE L'auteur et les éditeurs déclarent réserver leurs droits de tra- duction et do reproduction & l'étranger. Cet ouvrage a été déposé au ministère de l'intérieur (section de la librairie) en septembre 1889. PARIS. Ttf. M t. pl.ON, NOUMtT ET C", RUE CAKtNCttXS, 8. L'ÉCONOMIE POLITIQUE PATRONALE TRAICTË D F: ~(ECONOMIE POLITIQUE DEDI~'M 1615 AU ROY ET A \A RE~NE MERE DU ROY ANTOYNE DE MONTCHRËTIE~ AVEC INTRODUCTION ET NOTES PAK Tu. FUNCK-BRENTANO PARIS LIBRAIRIE PLON E. PLON, NOURRIT FT C' !MPR!MEURS-ÉMTEURS RUF GARANOEK)!, 10 1889 ToutdtOtttfMet'MM INTRODUCTION L'ÉCONOMIE POLITIQUE PATRONALE 1 MONt'CHRÉftEN, SA VIE ET SON OEUVRE. L'histoire de la vie d'un auteuret la publicationde son œuvreprincipale,égalementoubliés ou méconnus, ont pré- senté de telles difficultés, que jecrois devoir, en commen- çant, remercier mes amis, MM. G. Paris et H. Pigeon- neau, ainsi que MM. de Beaurepaire,archiviste de la Seine-Inférieure, et L. Marlet, attaché à la Bibliothèque Sainte-Geneviève, pour la gracieuseté avec laquelle ils m'ont donné les conseils ou les renseignements que je leur ai demandés. Je dois en outre exprimer ma reconnaissance à MM. les membres du bureau de la Bibliothèque nationale, pour la complaisance qu'ils ont mise dans leurs recherches, souvent fort longues et fort difficiles. Parmi les victimes de nos luttes intestines, il n'en est aucune qui ait trouvé dans les contemporains et dans la postérité autant d'injustice et d'ingratitude que Mont- chrétien. Il fat un des écrivains les plus brillants de son ~LsesœuvresT~ëunëssë7tt'agedtes et poésies, accueillies avec succès, virent leurs éditions se succéder; et son ?V<Mc~e d'<BcoHONttc ~oK~Mc~ œuvre de l'âge mur, en a fait le créateur d'une science dans laquelle les conceptions du vieux maître n'ont plus été dépassées. M est le véritable représentant de notre ancienne et glo- rieuse école d'économistes d'État, qui commence avec Henri IV, se continue par Richelieu et finit avec Col- bert. Observateur 6n et consciencieux, Montchrétien ne laisse échapper aucun détail de la production industrielle et commerciale; esprit éminent, il surprend par la har- diesse de ses aperçus, l'étonnante grandeur de ses vues. Sa nature ardente se passionna pour la prospérité de sa patrie il adressa ses conseils, ou plutôt ses supplications à Louis XIII et à la Reine mère mais tous ses efforts échouèrent. Alors, désespéré, il se jeta, lui catholique, dans le parti des huguenots. 11 fut tué par surprise, les armes à la main; son cadavre fat traîné sur la claie, écar- telé, brûlé, les cendres jetées au vent. Voilà notre pre- mier économiste. Encore s'il n'était tombé que dans l'oubli! Mais il tomba dans un tel discrédit, que les documents de l'é- poque, à l'exception d'une lettre de Malherbe, en font un aventurier de mauvaise espèce, bretteur, duelliste, faux monnayeur, l'un d'eux va jusqu'à le traiter de K canaille qui ne mérite d'être mentionné que pour quelques tragédies informes et la curiosité du titre de son traité. Ce n'est qu'après 1856 que les auteurs de la France protestante, et à leur suite MM. Joli et Duval, l'un, dans une lecture faite à l'Académie des sciences morales et politiques, l'autre, dans une étude spéciale, s'efforcèrent de réhabiliter sa mémoire. Ce fut en vain Montchrétien continua à rester l'aventurier ou l'escroc que le ~-cMre~M~Men avait fait'. Les calomnies et les erreurs qui se sont attachées à la mémoire de Montchrétien proviennent en effet d'une source unique le portrait qu'en trace le J~-eMre en rendant compte de sa mort K Anthoine Mauchrétien, et non pas Montchrétien, estoit fils d'un apoticaire nommé Mauchrétien, qui estoit venu demeurer à Falaize, sans qu'on ait jamais sçu de quel pays il estoit, ny qui estoit son pere ny sa mère, comme il se justifie par l'acte de tutelle dudit Anthoine Mauchrétien car, apres le decez de son dit pere, le pro- cureur du Roy à Falaize fit assigner les voisins pour eslire un tuteur audit Anthoine fils et, faute de toute autre aUiance, le sieur de Sainct-André-Bernier, comme proche voisin, fut condamné en justice d'entreprendre la tutelle, en laquelle, pour le peu de bien qu'il y avoit, il ne fit aucune formalité ny inventaire. Anthoine estant grandelet, d'un esprit vif, il fut pris pour servir au collège et servit les sieurs de Tour- nebu et des Essars frères il estudie, il s'adonne à la poésie françoise et fait bien des vers devenu âgé de vingt ans, il apprend avec ses maistresà tirer des armes, à monter à cheval, et, en hantant les nobles, il faict le noble, le vaillant, le hardy, l'homme de querelle pour se porter sur le pré et se fait appeler Vatteville, mais de terre ny de fief de Vatteville, non <~c~M?' tit. de feu- ~M\ Voy. Bibliographie les auteurs qui ont parlé de Montchrétien, p. 374. L'auteur de La memoraôte e.);ec!t<t0)t <<M )-e6eHM d Sa j)f(t~et<e', factum du de La mémorable exécution des rebelles VatteviUe Majesté, factum du temps, en fait un tout autre portrait « Vatteville Mont- chrétien, qui faisoit profession de la religion dite réformée, fut des premiers employez en cest rebellion; sa naissance ne le pouvoit pas porter à si hauts desseins, mais son esprit et son courage (Ma!- Pendant plus de deux siècles, nul n'a douté de la Me- lité de ce portrait ni pensé que les traits en avaient peut-être été déformes par les haines religieuses et les rancunes politiques de F époque. Nous lisons dans le même Mercure, quelques pages plus loin, que Montchrétien avait eu un cousin nommé des Ventes'. Malherbe, dans une lettre à son ami Pie- resc, le nomme Les Ventes s et place ce Les Ventes parmi les cinq gentilshommes qui combattaient avec Montchrétien au moment où il fut tué. Ni Montchrétien ni son père, quoique apothicaire, n'ont donc été de famille inconnue, même pour le JtfcrcM~'e. Quant aux biens laissésau Ris, il en avait si bien été fait formate et inventaire » que le tuteur de Montchrétien, et c'est encore le Mercure qui nous le dit, fut obligé par la justice de lui restituer plus tard mille livres sur la ges- tion de sa fortune. Il n'y a donc pas lieu d'en faire un domestique, bien que le jeune « Anthoine, grandelet et d'un esprit vif ait peut-être servi de répétiteur ou donné des leçons aux petits de Tournebu et des Essars. Mais son père s'appela bien Mauchrestien « ce fut le nom de sa maison dit Malherbe. Le fils l'altéra en Montchrétien et y ajouta n de Vatteville » Dans les actes conservés aux Archives de Rouen, Montchrétien prend le uploads/Politique/ traicte-de-l-x27-oeconomie-politique-montchrestien-antoine.pdf

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