diaconat aujourd’hui n° 172 – octobre 2014 Bimestriel – Le numéro : 8 euros – A
diaconat aujourd’hui n° 172 – octobre 2014 Bimestriel – Le numéro : 8 euros – Abonnement : 34 euros pour 6 numéros – CPPAP 0915G87023 la revue des diacres pour le monde SPÉCIAL 50 ANS La belle aventure du diaconat Des éclairages historiques et théologiques • Des témoignages Des pistes de réflexion sur l’avenir du diaconat… Accepter de fa Dans ce numér 4-5. Entretien Mgr Georges Gilson « Les diacres manifestent l’urgence de s’aimer les uns les autres » 6-7. Comprendre le contexte Mgr Hippolyte Simon Choix missionnaires : pour une Église plus proche du peuple de Dieu L eurs prénoms reviennent spontanément : André, Camille ; leurs visages aussi. Ils ne se sont pas connus. Leurs diocèses étaient des deux côtés du Massif central. Chacun est au point de départ de la restaura- tion du diaconat permanent dans son église particulière. Ils sont les premiers. Point de départ qui est un double acte de foi, celui de jeunes évêques convaincus de la route ouverte par le Concile : « Il faut appeler des diacres, et là, on peut y aller, on a confiance ! » Et leur foi à eux, simple — leur foi et celle de leurs épouses, toutes deux s’appelaient d’ailleurs Madeleine : « Père, si vous croyez, oui ! » Les premières années furent longues. Ils sont restés seuls. Ils allaient de soirées en réunions pour « témoigner »… « Enfin, un diacre, ça sert à quoi ? Ça change quoi ? » Sous la question que l’on veut penser maladroite plutôt que Mgr François Blondel Évêque de Viviers Accompagneur du CND Éditorial Directeur de la publication : Bruno Roche Rédactrice en chef : Marie-Françoise Maincent Comité de rédaction : Bruno de Thieulloy, Gérard Gorthcinsky, P . Yves Guiochet, Marie-Françoise Maincent, Patrice Maincent, Jean-Louis Paccoud, Hubert Ploquin et Bruno Roche. Rédaction – Administration : Comité national du diaconat 58, avenue de Breteuil – 75007 Paris Photos de couverture : Corinne Mercier/Ciric Stéphane Ouzounoff/Ciric Alain Pinoges/Ciric Photos : Sauf mention, Diaconat aujourd’hui Revue bimestrielle Commission paritaire : n° 0915G87023 Dépôt légal : à parution Éditeur : Bayard Service Méditerranée 40, avenue de Lascours Parc d’activités de Napollon 13400 Aubagne Tél. : 04 42 98 14 10 Journaliste secrétaire de rédaction : Émilien Droniou Maquette : B. Renault, É. Droniou Imprimerie : J.-F. Impression – 34072 Montpellier Vous voulez réagir à un article, au contenu de la revue : redaction@diaconat-aujourdhui.net Contact abonnements : Diaconat aujourd’hui chez Bruno de Thieulloy Vandoeuvre — 72550 Fay E-mail : bdethieulloy@orange.fr Vous voulez communiquer avec le CND pour toute question relative au diaconat : Comité national du diaconat 58, avenue de Breteuil 75007 Paris Tél. : 01 72 36 68 16 E-mail : diaconat@cef.fr Site Internet www.diaconat.cef.fr spécial 50 ans la belle aventure du diaconat 2 diaconat aujourd’hui n° 172 J.-Fr. Kieffer Diacre du diocèse de Verdun Abonnez-vous ! Diaconat aujourd’hui est la revue des diacres pour le monde. Parution : cinq numéros par an, dont un double. Formulaire d’abonnement en dernière page. aire signe ro suspicieuse, il y avait une ligne vraie : recevoir le sacrement de l’ordre dans le degré du dia- conat, c’est accepter de faire signe — pas tout seul bien sûr, mais quand même ! Et ça, c’est compliqué à faire saisir. On se sent pauvre, on l’est, et si le signe était là, d’ailleurs ? Des vies qui font signe dans la vie de tous les jours, travail, rencontre, engagement. Une trace de sacrement. Peu à peu sont arrivés des plus jeunes, ils étaient moins seuls, moins devant, comme en vitrine. Spontanément, ils se sont appelés les uns les autres « frères » dans une vie amicale. Prémisse de la fraternité diaconale. Le diaconat permanent a pris sa place, une belle place dans le paysage de notre Église en France. Aujourd’hui, nous fêtons ses noces d’or. Pour les diacres, nous retrouvons la parole de Pierre : 8-9. Point théologique Jean-Françoise Delarue Le diacre, un « animateur de la diaconie » ? 10-12. Regards Édith Hodeau et Marie-Françoise Maincent Les épouses dans l’aventure Odile Bernard « Une fierté de voir notre père rayonner dans ses missions » 13-16. Expérience Jean-Yves Lescop Signe de diaconie en milieu populaire Gilles Rebèche « La diaconie nous évangélise » Bruno Girard À Meudon, un lieu pour lire la Parole à plusieurs Ernest de Neuville Aumônier de prison : accompagner sans juger 17. Perspectives Diaconat : questions d’avenir 18-19. International État des lieux du ministère diaconal à travers le monde 20-21. Textes de référence 22-23. Pour aller plus loin 23. Historique Le CND au fil des ans « De l’or ou de l’argent, je n’en ai pas, mais ce que j’ai, je te le donne, au nom de Jésus Christ, lève-toi et marche. » Allez regarder les Actes des apôtres au chapitre 3. Le moment est celui de la prière liturgique… L’office. Le lieu est la porte, le seuil du Temple. Même s’ils n’en sont pas les propriétaires, c’est aussi leur place souvent. La rencontre, celle de deux pauvretés : celle du mendiant, pauvre de naissance — excusez du peu — et celle de Pierre et de Jean, démunis, sinon de la foi en ce Christ dépouillé quelques jours auparavant sur la croix et pourtant porteur de Vie. Mendiant et ministres de l’Évangile sont à la même hau- teur : « Regarde-nous… Et ils le firent se lever. » Bon anniversaire frères diacres et bonne route pour le deuxième jubilé de cinquante ans. + Mgr François Blondel diaconat aujourd’hui n° 172 3 Entretien Successivement évêque auxiliaire de Paris, évêque du Mans, archevêque de Sens-Auxerre et évêque en charge de la Mission de France, Mgr Georges Gilson a ordonné une cinquantaine de diacres permanents. Président de la Commission des ministères ordonnés au sein de la Conférence épiscopale, c’est lui qui a présenté les Orientations pour le diaconat permanent à l’assemblée de Lourdes en novembre 1996. Entretien. « Les diacres manifestent l’urgence de s’aimer les uns les autres » Cher Père, vous qui avez vécu de près depuis cinquante ans la restauration du diaconat, comment décririez-vous l’histoire de ces cinq décennies ? S’intéresser à l’histoire, ce n’est pas faire œuvre d’archéologue, c’est remonter aux origines, à la source, en nous inter- rogeant sur notre fidélité à cette source originelle. On peut bien sûr s’intéresser aux personnalités qui ont été des précur- seurs, comme Mgr Rodhain ou certains évêques allemands et français. Mais je pense que l’essentiel, c’est de relire le concile Vatican II et très particulièrement la constitution Lumen Gentium. Dans le livre Quand le Concile prend corps paru récemment, vous avez fait une déclaration assez surprenante en disant que le diaconat dans l’Église latine est « un de ces gestes, décisions, options qui déchirent les brouillards et tracent une route ». Pouvez-vous nous commenter cette phrase ? Je dirai que le diaconat oblige à ouvrir un chemin sur la réalité théologale du sacrement apostolique. Lumen Gentium (n° 29) est le texte fondateur du diaco- nat sous sa forme nouvelle. Ce para- graphe est court. Il s’inscrit dans la conclusion du chapitre iii consacré à la hiérarchie dans l’Église et en particulier à l’épiscopat. Ce texte rétablit l’équilibre entre les ministères. Je vais y revenir. Avant tout il est nécessaire de nous ins- crire dans les perspectives très larges de Lumen Gentium. Comme le souli- gnent fortement les chapitres premier et second de cette constitution fonda- mentale, il nous faut repartir du mystère divin de l’Église. Trop souvent, la question posée par les ministres de l’Église est marquée par l’utilitarisme. C’est ainsi que l’on entend des questions telles que « À quoi sert un diacre ? » ou « A-t-on vrai- ment besoin de diacres ? » Ce sont de très mauvaises questions. Le diacre en ce qui le concerne, n’a de sens que pour vivre et manifester un certain, mais indis- pensable « reflet de Dieu ». Il n’est pas un fonctionnaire du culte. Il en est de même, encore que ce soit de façon dif- férente, pour les évêques et les prêtres. Revenons au mystère de l’Église. L’Église n’existe pas pour elle-même. Elle est là pour faire apparaître dans le monde le visage de l’Amour de Dieu, Père, Fils et Esprit, Dieu qui veut que toute per- sonne humaine soit sauvée, c’est-à-dire aimée. La Lumière des Nations (Lumen Gentium), ce n’est pas l’Église, c’est le Christ, c’est ce que proclament les premières lignes de cette constitution dogmatique. L’Église, comme le dit saint Paul, est le Corps du Christ. A-t-on aujourd’hui suffisamment intériorisé l’enseignement du Concile sur ce point ? Je pense qu’il y a encore du travail à faire. Nous sommes en retard sur l’in- telligence théologique de ce mystère. Ce qui est premier, c’est le sacrement qu’est l’Église. Il nous faut situer le terme sacramentum dans l’ensemble du mystère. Nous n’avons pas pris le temps de travailler les premières pages de Lumen Gentium, notamment le numéro 10, qui est une méditation sur le sacerdoce baptismal commun à tous les baptisés. Sur ce uploads/Religion/ diaconat-aujourdhui-172-special-50-ans.pdf
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Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Jan 28, 2022
- Catégorie Religion
- Langue French
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