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Éi/iA '*i 1 * -J ' ' t. 'J.S- '. •* . * V^-i<^^ •' «ir .t. ES Ai NT VîNCCNT MOXTI\E\r DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE DE LA THÉOLOGIE CATHOLIQUE TOME VII. PROPRIÉTÉ. CORBESPONDANTS-DEPOSITAIRES ! EN FRANCE Agen, Michel. Le Mans, Le Guicheux-Gallicnne Angers, Barassé. Limoges, V^ Dilhan-Vivès. — Laine frères. Marseille. Chauffard. Annecy, Burdet. — Crespin. Arius, Brunet. — Mingardon. — Théry. Meaux, Leblondel. Besançon, Turbergue. Metz, Rousseau-Pallez. Blois, Dezairs-Blanchel. MOiNTPELLIEU, V Malavialle. Bordeaux, Chaumas. — Séguin. — Coderc et Poujol. Mulhouse, Perrin. BOURGEvS, Dilhan. Nantes, Mazeau. Brest, Lefournier. — Libaros. Caen, Chenel. Nancy, Thomas et Pierron. Carcassonne, Fontas. — Vagner. Chamréry, Perrin. Orléans, Blanchard. Clermont-Ferrand, Dilhan. Poitiers, Bonaray. Dijon, Gagey. Reims, Raive. Langres, Dallet. Rennes, Hauvespre. Lille, Qaarré. — Verdier. — Berges. Rouen, Fieury. Lyon, Briday. Toulouse, Ferrère. — Girard. Strasbourg, Bordes. — Josserand. Tours, Cattier. A L'ETRANGER Amsterdam, Van Langenhuysen. Leipzig, Dûrr. Bois-le-Duc, Bogaerts. Londres, Burns et Oates Breda, Van Vees. LOUVAIN, Desbarax. Bruges, Beyaert-Defoort. — Peeters Bruxelles, Goemaere. Madrid, Bailly-Bailiière Dublin, Dowling. — Tejado frères. — James Duffy. Milan, Besozzi. Fribourg, Herder. Rome, Merle. Genève, Marc Mehling. Saint-Pétersbourg, Wolff. __ Duraford. Turin, Marietti. GÊNES, Fassi-Como. Vienne, Gérold et lils. Liège, Spée-Zelis. p.-li.- T; p!;gia|.hi(' A(l(,lphe Laine, rue des Saints-Pères, 19. DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE DE LA THÉOLOGIE CATHOLIQUE REDIGE PAR LES PLUS SAVANTS PROFESSEURS ET DOCTEURS EN THÉOLOGIE DE L'ALLEMAGNE CATHOLIQUE MODERNE COMPRENANT le LA sciBMCB OB w.A X.BTTRB , savoir : la philologie biblique de l'Ancien et du Nouveau Testament, la géographie sacrée , la critique , l'herméneutique; 3» LA. sciBNCB DBS PRIIVCIPB8 , Savoir : l'apologétique, la dogmatique, la morale, la pastorale, les catéchèses , l'homilétique , la pédagogique, la liturgique , l'art chrétien , le droit ecclésiastique ; 3° LA sciBNCB DBS FAITS, Savoir : l'histoire de l'Église, l'archéologie chrétienne, l'histoire des dogmes, des schismes, des hérésies , la patrologie, l'histoire de la littérature théologique, la biographie des principaux personnages; 4° LA SCIBNCB DBS STUtBOLES, OU l'exposiliou Comparée des doctrines schismatiques et hérétiques, et de leurs rapports avec les dogmes de l'Église catholique , la philosophie de la religion , l'histoire des religions non chrétiennes et de leur culte. PllUI.IÏ PAR LBS SOINS DU D' WETZER Proft!S?eur de philologie orientale à l'université de Fribourg en Brisgau, ET Dl] D' VVELTE Professeur de théologie à la faculté de Tubingue , Approuvé par S. G. K^' l'Archevêque de Fribourg TBADUIT DE L'ALLIIMAND Par I. GOSCHLEU CHANOINE, DOCTEUR ÈS-LETTRES , LICENCIÉ EN DROIT TROISIÈME ÉDITION TOME VII DRUSILLE — EPISTOL^ PARIS GAUME FRÈRES ET J. DUPREY, ÉDITEURS 3 , RUE DE l'abbaye, 3 1869 Droits de reproduction et de traduction réservés APPROBATION DE S. G. Mgr HERMANN DE VICARI, ARCHEYÊQUE DE FRIBOLRG, MÉTROPOLITAIN DE LA PROVINCE ECCLÉSIASTIQUE DU HADT-RHIN. « Nous accordons à l'ouvrage intitulé : Dictionnaire encyclopédique de la THEOLOGIE CATHOLIQUE, publié dans la librairie de Hebdeb, par les soins de t L7^™^ ''f' ^^™' ' ^''^'"'S '" ^'•^^S^"^ ^«t»'^ approbation, vu qu'il ne renferme rien de contraire à la foi et à la morale catholiques, et nous le re- commandons le plus chaudement que nous pouvons, en raison de son excellence, aux^pretres et aux laïques. (Und empfehlen es wegen seiner rortrefflichkeit ouf s H^armste Priestern und Laien.) » t Hebmann, Archevêque de Fribourg. Fribourg, le 20 octohfe 18^'. HE ÎNSTITUTE CF ^^EDIAEVAl SÎUDi£â IC ELTi^ILEY PLACE TORONTO ë, CANADA, DEC 3 01931. DICTIONNAIRE ENCYCLOPÉDIQUE DE LA THÉOLOGIE CATHOLIQUE D DRUSILLE (ApouaîxXa), fille d'Hérode Agrippa P*" et de Cyprus, sa parente, par conséquent de race juive (1), fut, dans sa tendre jeunesse, promise par son père à Épiphane, prince de Com- magène ; mais , celui - ci ayant hésité à se faire circoncire, elle fut mariée par son frère Agrippa II à Azizus, roi d'Émesse, qui accepta toutes les condi- tions imposées (2). Drusille ne fut pas fidèle à son mari et céda aux séduc- tions d'un magicien juif, Simon de Chy- pre, qui avait servi d'interprète aux propositions du procurateur Félix. Elle consentit, dit Josèphe, à violer les tra- ditions et les mœurs de ses pères (3) , abandonna son mari et contracta une union avec Félix (4). Elle lui donna un fils, nommé Agrippa, avec lequel elle perdit la vie lors d'une éruption du Vésuve, au temps de Titus (5). ; Tacite fait mention d'une autre Dru- sille, petite-fille d'Antoine et de Cléo- patre, également femme de Félix (6). j (1) Jet, 2a, 2tx. Anllq., XVIII, 5, k. Bell. 'Jud., 11,11,6. ' (2) Antiq., XIX, 9, 1 ; XX, 7, 1. (3) lEsdr., 9 etlO,el II, 13,3. (a) Act., 2U, 25. (5) Antiq., XX, 7, 2. • (6) Hist., V, 9. ENCYCL. TIIÉOL. CATH. — T. VII. drusius(Jean), remarquable savant des Pays-Bas, naquit le 28 juin 1550 à Oudenarde , petite ville des Flandres. Son père , Clément Van der Driesche, d'où Drieschius, et plus souvent Drusius, était en grande estime parmi les siens et avait une fortune considérable, qu'il perdit en embrassant le protestantisme, tandis que sa femme restait fidèle à l'Église catholique. Sa famille fut ainsi réduite à une situation précaire. Ses biens furent confisqués ; il fut proscrit, et obligé, au commencement de 1567, de fuir en Angleterre. Il se fixa à Lon- dres, et fit tous ses efforts pour y attirer son fils aîné, Jean, que sa mère avait gardé près d'elle. Il finit par réussir. Drusius, qui avait fait de notables pro- grès dans les langues anciennes, arriva à Londres à la fin de 1567 et y fut soi- gneusement élevé et instruit par son père. Il continua à Londres même et à Cambridge, sous les maîtres les plus habiles, dont il conquit l'estime, ses études approfondies des classiques grecs et latins , s'adonna plus spécialement aux langues hébraïque et aramaïque et à l'étude de la Bible. En 1572, quoiqu'il n'eût que vingt-deux ans, on I <i H^a 2 DRUSIUS hii proposa une chaire d'hébreu à Cam- bridge et à Oxford ; il accepta la der- nière et y professa pendant quatre ans l'hébreu, le chaldéen et le syriaque. Il retourna alors dans sa patrie, revint à Londres vers son père, qu'il finit par accompagner à son retour de l'exil, après la pacification de Gand, en 1576. Drusius fut bientôt placé à Leyde ; mais ses appointements étaient peu considé- rables, et ce ne fut qu'après un ensei- gnement glorieux de sept années qu'il reçut diverses invitations avantageuses d'Angleterre et de la Frise. Il se rendit à ce dernier appel en 1585, et remplit à Franeker la chaire d'hébreu et d'exé- gèse de l'Ancien Testament jusqu'à sa mort, arrivée le 12 février 1616. Ses le- çons, dit son gendre Abel Curiander, étaient tellement courues qu'on y voyait une foule d'étudiants de la Suisse, de l'Allemagne, de la Belgique, de la France et de l'Angleterre. La plupart des hommes remarquables de son temps étaient en correspondan- ce avec lui, comme Alting, Bèze, Bux- torf, Casaubon, Cunaeus, Gentilis, Lips, Montaigne, Scaliger, Sylbourg, et une foule d'autres. Son gendre avait entre les mains 1,600 lettres adressées à Drusius et 2,300 lettres écrites par lui , sans compter une multitude de lettres hébraïques, grecques, françaises, an- glaises et belges. Il publia un grand nombre de livres et de traités et laissa beaucoup de manuscrits qui furent en partie imprimés après sa mort ; ils trai- tent en général des matières d'exé- gèse, et sont en majeure partie réunis dans Critici sacri^ sive Annotait, doctîssimorum virorum in vêtus et novuvi Testamentum, Londr., 1662, Amsterd., 1698. On en peut trouver le détail dans Nicéron, Mémoires pour servir à l'histoire des hommes il- lustres dans la république des let- tres, Paris, 1721-41, t. XXII, p. 67. Nous n'avons à mentionner plus spécia- lement ici que les suivants : Animad- versionum libri duo, in quibus, prae- ter dictionem Ebraicam, plurima lo- ca Scrîpturœ interpretumque veterum explicantur ^ emendantur, Leidœ, 1585. — Ta ispà xiapàxX'/iAa , Parallela sacra, h. e. locorum veteris Testa- menti cum ils quse in novo citantur conjuncta commemoratiOj Franck., 1588. Observationum sacrarum li- bri XFI , ¥ïmek., 1594 (éd. 2). Quaestionu7n Ebraicarum libri très , in quibus innumera Scripturœ loca explicantur aut emendantur^Ymaok.^ 1599 (éd. 2). — Miscellanea locutio- num sacrarum tributa in centurias duas, etc., Franck., 1586. — Prover- biorum classes dux, in quibus expli- cantur proverbia sacra et ex sacris orta; item Sententia Salomonis, etc., Franck., 1590. — lo^taSetpàx, sive Ec- clesiasticus, Grœce ad exemplar Ro- manum, etc., Franck., 1596. — Pro- verbia Ben-Sir8e, etc., in Latinam linguam conversa, scholiisque aut potius commentario illustrata , Franck., \597.—Liber Hasmonxorum., qui vulgo prior Machabœorum; Graece, ex edit. Roma/na, Franck., 1600. De Hasidaeis, quorum mentio in libris Machabœorum, libellus , Franck., 160*3. — De nomine Dei Elohim, Franck., 1603. — De nomine Dei pro- prio, quod Tetragrammaton vocant, Franck., 1604. — De patriarcha He- noch ejusque raptu, et libro e quo Ju- das apostolus testimonium p)'^ofert, Franck., 1615. Velerum interpretiim Grœcorum in totum V. T. fragmenta collecta, versa et notis illustrata^ Arnh., 1622. Ce dernier ouvrage, ainsi quQ Ad difficiliora. Pentateuchi, i, e. quinque librorum Mosis Commenta- uploads/Religion/ dictionnaire-encyclopedique-de-la-theologie-catholique-vol-7-dru-epi.pdf
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- Publié le Mai 13, 2021
- Catégorie Religion
- Langue French
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