5, avenue Marceau, Paris 16 e 5, avenue Marceau, Paris 16 e EXPOSITION DU 17 JU

5, avenue Marceau, Paris 16 e 5, avenue Marceau, Paris 16 e EXPOSITION DU 17 JUIN AU 5 DÉCEMBRE 2021 LES COULISSES DE LA HAUTE COUTURE À LYON YVES SAINT LAURENT Croquis et modèles © Yves Saint Laurent - Photographies (détails) © Sophie Carre - Conception Graphique : Yannick Bailly / collectif item En collaboration avec le musée des Tissus En partenariat avec Contact Presse Isabelle Baragan, Babel Communication isabellebaragan@orange.fr +33 (0)6 71 65 32 36 Du 17 juin au 5 décembre 2021, le Musée Yves Saint Laurent Paris présente « Yves Saint Laurent, Les coulisses de la haute couture à Lyon ». Fruit d'une collaboration étroite avec le musée des Tissus de Lyon, qui l’avait accueillie dans ses espaces en novembre 2019, l'exposition met en lumière les liens privilégiés entretenus par le couturier durant quarante ans de collaboration avec les fabricants et fournisseurs de tissus et étoffes de la région lyonnaise. 1 Yves Saint Laurent Les coulisses de la haute couture à Lyon Communiqué de presse 27 mai 2021 1 Commissariat Aurélie Samuel conservatrice du patrimoine, directrice des collections, Musée Yves Saint Laurent Paris Esclarmonde Monteil conservatrice en chef du patrimoine, directrice générale et scientifique, musées des Tissus de Lyon En collaboration avec le musée des Tissus En partenariat avec 2 Dossier de presse...................................................3 Yves Saint Laurent et les tissus : « la base de tout ».................................................6 Les fabriquants et fournisseurs de tissus lyonnais...................................................9 La robe « Shakespeare » ou le mariage des savoir-faire lyonnais.................20 Le studio d'Yves Saint Laurent : les sortilèges des enroulements de tissus......................23 Proposition culturelle...................................................................26 Informations pratiques.................................................................27 Le Musée Yves Saint Laurent Paris...............................................28 À Marrakech................................................................................29 Sommaire 1 - Page précédente : Yves Saint Laurent à son bureau, studio du 5 avenue Marceau, Paris, 1976. Photographie de Guy Marineau. © photo Guy Marineau 3 2 - Robe de soir portée par Chrystele Saint Louis Augustin, collection haute couture printemps-été 1996. Photographie de Guy Marineau © Yves Saint Laurent / photo Guy Marineau Dossier de presse L’univers et le talent hors norme d’Yves Saint Laurent se mêlent aux sublimes étoffes des emblématiques maisons lyonnaises. Le chuchotement des mousselines, le chatoiement des façonnés, la douceur des velours se dévoilent dans cette exposition, qui illustre plus de quarante ans d’étroite et fidèle collaboration au service de la création. À travers une trentaine de modèles haute couture accompagnés de documents nombreux et variés, l’exposition explore de manière originale le processus créatif du couturier. 2 Un hymne à la matière L'exposition retrace avant tout la rencontre entre un couturier de génie qui « pourrait faire une robe les yeux fermés tant il connaît les tissus » et l'une des industries textiles les plus reconnues au monde qui met au service de la haute couture parisienne un savoir-faire technique et créatif sans pareil. Le parcours met à l’honneur sept maisons lyonnaises sur lesquelles Yves Saint Laurent s'est appuyé pour la réalisation de ses modèles. L'exposition est aussi une invitation à la découverte des secrets des tissus : crêpes, mousselines, taffetas, velours, etc. Les caractéristiques des matières et techniques offrent une plongée inédite au coeur de la création de l'un des plus grands couturiers du XXème siècle. Un nouveau regard sur le processus créatif d'Yves Saint Laurent « Questionner le rapport entre le couturier et les fabricants et fournisseurs de tissus de la région lyonnaise nous permet d'offrir un nouveau regard sur les créations d'Yves Saint Laurent. Nous démontrons que la dimension créative et la dimension technique du travail du couturier ne sauraient être opposées. Au contraire, elles sont indissociables et se nourrissent l'une de l'autre. Présenter cette exposition au 5 avenue Marceau, dans le lieu historique de la maison de couture, c'est en même temps rendre un hommage mérité à l'emblématique savoir-faire de tout un territoire, mais c'est aussi permettre à nos visiteurs d'appréhender le processus de création du couturier de manière renouvelée. L'exposition donne également une nouvelle mesure à la visite du studio d'Yves Saint Laurent qui se trouve au coeur du parcours. Il était l'antichambre de la création et le lieu d'expérimentation de toutes ces magnifiques étoffes qui y prenaient vie. » — Aurélie Samuel, co-commissaire de l'exposition et directrice des collections du Musée Yves Saint Laurent Paris 4 « Cette exposition est l'occasion de voir des robes conservées par le Musée Yves Saint Laurent Paris, peu montrées ou qui n'avaient jamais été montrées. On a choisi des robes dont on connaissait les fournisseurs de tissus, que l'on pouvait identifier à Lyon ou dans les environs. C'est aussi l'occasion d'utiliser les savoir-faire du musée des Tissus en analyse des textiles. Nous avons analysé ces tissus, qui sont du XXème siècle et qui sont parfois moins étudiés que les tissus plus anciens. Nous montrons que la technicité est très importante et qu'il y a des innovations technologiques qui sont mises à profit par le couturier pour créer des robes qui n'auraient pas été possibles avec des techniques plus anciennes. C'est l'un des intérêts majeurs de l'exposition : montrer ce rapport à la matière d'un très grand couturier ». — Esclarmonde Monteil co-commissaire de l'exposition Directrice générale et scientifique du musée des Tissus de Lyon 3 - Yves Saint Laurent, Anne-Marie Muñoz et Pierre Bergé dans le studio, 5 avenue Marceau, 1977. Photographie de Guy Marineau © photo Guy Marineau 3 5 « […] c’est vous en face « […] c’est vous en face du tissu et de la couleur, du tissu et de la couleur, vous qui devez, de la vous qui devez, de la même manière que le même manière que le peintre avec ses pinceaux, peintre avec ses pinceaux, le sculpteur avec sa glaise, le sculpteur avec sa glaise, taper dans la matière. » taper dans la matière. » Yves Saint Laurent Yves Saint Laurent – – Le Monde Le Monde, 1983 , 1983 6 4 - Page précédente : Robe de soir (détail), collection haute couture printemps-été 1996 © Yves Saint Laurent / photo Sophie Carre 5- Paper doll Véra vêtue d'une robe de jour et son verso comportant l'annotation « coton de Ducharne », 1953-1955 © Fondation Pierre Bergé - Yves Saint Laurent Yves Saint Laurent et les tissus : « la base de tout » Un intérêt précoce Yves Saint Laurent découvre la soierie lyonnaise par les journaux de mode qu’il feuillette à Oran, sa ville natale. Il entrevoit le savoir-faire des fournisseurs de tissus dans les pages de publicités où les photographies des collections détaillent les caractéristiques des étoffes. Cette découverte est fondamentale pour Yves Saint Laurent, qui, à l’instar de ses prédécesseurs, et notamment de Christian Dior dont il est l’assistant puis le successeur en 1957, passe commande aux manufactures lyonnaises dès sa première collection. Les modèles exécutés dans des lainages et des soies de Ducharne du printemps-été 1962 en attestent. Yves Saint Laurent va commander tout au long de sa carrière à ces maisons dont la virtuosité n’a cessé de se perfectionner au fil du temps et qui sont restées les pourvoyeurs des plus beaux tissus de la haute couture française. Pour Yves Saint Laurent, les tissus « sont la base de tout, [ce sont] eux qui déterminent la pensée, la ligne. Si je me trompe dans leur emploi, mes modèles sont ratés et je dois les abandonner. Leur choix c’est pour moi l’un des temps les plus forts de la création, celui qui requiert la plus forte concentration et lui donne aussi le maximum de joie » (Le Figaro, 1979). Les « Paper-dolls » Autour de ses seize ans, Yves Saint Laurent imagine une « maison de couture de papier ». À partir des magazines de mode, le jeune homme réalise onze poupées, les « paper dolls », en découpant des silhouettes de mannequins célèbres du milieu des années 1950. Il invente pour chacune une garde- robe complète grâce à un patron, relevé sur la pose de la poupée. Sur les deux programmes de collection de l’automne-hiver 1953-1954 et 1954-1955 qui accompagnent ses « paper dolls », les différentes maisons lyonnaises telles que Ducharne, Bianchini-Férier ou Bucol sont citées. On les retrouve aussi au verso de certains vêtements. 5 8 6 - Page précédente : Couverture du programme de collection des paper dolls, collection automne- hiver 1953-1954 © Fondation Pierre Bergé - Yves Saint Laurent 7 - Intérieur du programme de collection des paper dolls, collection automne-hiver 1953-1954 © Fondation Pierre Bergé - Yves Saint Laurent 8 - Manteau de la paper doll Ivy comportant l'annotation « faille de Bi. Ferier » au verso, 1953- 1955 © Fondation Pierre Bergé - Yves Saint Laurent 9 - Robe de jour La Mañola pour la paper doll Ivy comportant l'annotation « satin de Ducharne » au verso, 1953-1955 © Fondation Pierre Bergé - Yves Saint Laurent 6 7 7 6 8 9 9 10 - Ensemble de soir (détail), collection haute couture automne-hiver 2000 © Yves Saint Laurent / photo Sophie Carre Une histoire de la soierie lyonnaise Le commerce et l’industrie de Lyon, depuis au moins 500 ans, sont intimement liés à la uploads/Religion/ exposition-yves-saint-laurent-les-coulisses-de-la-haute-couture-a-lyon.pdf

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  • Publié le Mar 18, 2021
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