Conférence L’interprétation des rêves Le 16/12/2010 au SPA d’air et d’eau à Sey

Conférence L’interprétation des rêves Le 16/12/2010 au SPA d’air et d’eau à Seyssinet-Pariset de 20h à 21h30 Patricia Gros d’Aillon – Thérapie Brève 61 Avenue de la république – 38170 Seyssinet-Pariset www.therapiepaillon.fr Tél : 06 65 53 15 57 – 04 76 21 76 14- mail : patriciagrosdaillon@yahoo.fr SIRET : 51471404700016 – APE 8690 F 1 L’interprétation des rêves Quels sont les messages que notre inconscient veut nous faire passer ? Vous savez que le sommeil est réparateur et essentiel pour notre survie, indispensable pour une bonne hygiène de vie et utile à notre bien-être. Et qu’en est-il du rêve ? Est-ce aussi important de rêver ? Nous verrons ce qu’en pensait Freud, Jung et d’autres, les pionniers de l’interprétation des rêves. Nous aborderons ensuite la fonction fondamentale du rêve et son mécanisme, puis nous parlerons des différents types de rêves et enfin comment trouver des pistes pour les interpréter. I – Les cycles du sommeil Grâce au sommeil, nous « rechargeons nos batteries » épuisée du flux de nervosité de la journée. Le sommeil est composé d’une succession de 4 cycles après l’endormissement. Chaque cycle de sommeil dure environ 90 minutes. Au cours d’une nuit 4 à 6 cycles de sommeil peuvent se succéder. La présence de bref éveil à la fin des cycles, (au total 12/15 minutes) est tout à fait normale. La plupart du temps, nous ne nous souvenons pas de ces éveils, le matin au lever. Conférence L’interprétation des rêves Le 16/12/2010 au SPA d’air et d’eau à Seyssinet-Pariset de 20h à 21h30 Patricia Gros d’Aillon – Thérapie Brève 61 Avenue de la république – 38170 Seyssinet-Pariset www.therapiepaillon.fr Tél : 06 65 53 15 57 – 04 76 21 76 14- mail : patriciagrosdaillon@yahoo.fr SIRET : 51471404700016 – APE 8690 F 2 Une fois le calme installé, le cerveau ralentit, la respiration devient régulière, à ce stade nous pouvons encore entendre les bruits. Nous passons de la somnolence à l’assoupissement. Phase 1 : Endormissement : transition entre l’éveil et le sommeil. Elle est caractérisée par une réduction de la vigilance, du tonus musculaire et de la fréquence cardiaque. Normalement, la durée de l’endormissement est inférieure à 20 minutes. Au-delà, nous parlons d’insomnie. A noter : l’endormissement n’est presque jamais conscient, d’où le risque de s’endormir au volant. Phase 2 : Le sommeil léger : il occupe environ 50% du temps de sommeil total. Nous dormons, mais nous ne sommes pas encore très sensibles aux stimuli extérieurs. D’ailleurs, 50 % des bons dormeurs et 80 % des mauvais dormeurs pensent ne pas vraiment dormir à ce moment-là. Phase 3 : Le sommeil profond ou lent : c’est la période la plus difficile pour réveiller un dormeur. A ce stade le cerveau, les muscles et tout l’organisme, sont au repos. Le dormeur se coupe du monde extérieur. C’est une des phases clé du sommeil qui est la période dite de récupération. Cette étape est primordiale, elle agit sur la récupération de la fatigue physique. Elle occupe environ 100 minutes du temps de sommeil, que l’on soit un petit ou un grand dormeur. Cette phase a tendance à diminuer avec l’âge au profit du sommeil léger. Parfois, nous pouvons observer une très discrète activité musculaire et les mouvements oculaires ont quasiment disparu. Phase 4 : Le sommeil paradoxal : c’est celui des rêves, des cauchemars, des terreurs nocturnes et pour certains, du somnambulisme. Il s’appelle « paradoxal » car les ondes émises par le cerveau sont rapides, le visage s’anime, la respiration devient irrégulière comme si nous allions nous éveiller alors que paradoxalement le sommeil à ce stade est très profond. Il associe des signes de sommeil profond (atonie musculaire, seuils d’éveil élevés) et des signes d’éveil (rapides mouvements oculaires, respiration irrégulière). Le sommeil paradoxal correspond à 25% de notre temps de sommeil total. C’est la période propice aux rêves, bien que les rêves puissent survenir pendant le sommeil profond. Il correspond environ à 20/25% du temps total de sommeil. Cette phase se répète toutes les 90 minutes et sa durée s’allonge avec la succession des cycles du sommeil pour devenir maximale en fin de nuit. Vient au final la phase de sommeil intermédiaire : cette phase comprend des micro-réveils qui débouchent soit sur un autre cycle de sommeil, soit, à la fin de la nuit, sur le réveil complet. Dans la plupart des cas, vous ne vous en souvenez pas. Dans le cas contraire, vous aurez la sensation de ne pas avoir fermé l’œil de la nuit. Le somnambulisme (du latin : somnus, somme, et ambular, marcher), survient généralement durant les phases 3 et 4 du sommeil et même parfois très rapidement après l’endormissement. C’est un état second : nous semblons éveillés, nous avons les yeux ouverts, nous sommes capables de répondre à des ordres ou à des questions par oui ou non, mais en fait nous continuons de dormir. Les déambulation sont la plupart du temps limités au lieu d’habitation, mais nous avons vu certains somnambules sortir de chez eux, prendre leur voiture, conduire… Conférence L’interprétation des rêves Le 16/12/2010 au SPA d’air et d’eau à Seyssinet-Pariset de 20h à 21h30 Patricia Gros d’Aillon – Thérapie Brève 61 Avenue de la république – 38170 Seyssinet-Pariset www.therapiepaillon.fr Tél : 06 65 53 15 57 – 04 76 21 76 14- mail : patriciagrosdaillon@yahoo.fr SIRET : 51471404700016 – APE 8690 F 3 Après ça, nous n’avons aucun souvenir de ce que nous avons fait, pas même de s’être levé pendant la nuit. Le somnambulisme s’observe le plus souvent chez les enfants, surtout les garçons entre 7 et 12 ans, mais nous estimons qu’entre 10 et 20 % des adultes seraient sujets au somnambulisme. Les troubles du sommeil : nous distinguons deux sortes de troubles du sommeil : les parasomnies, par exemple les cauchemars ou les terreurs nocturnes, le somnambulisme ou l’énurésie, qui sont des manifestations pouvant accompagner le sommeil (de manière pathologique ou non) et les dysosmies, par exemple l’insomnie ou les excès de sommeil, consistant en une altération de la quantité et qualité du sommeil. Les cauchemars sont parfois douloureux mais ils sont surtout salvateurs. Ils sont le signes que quelque chose en nous cherche à résoudre un conflit, une difficulté, une souffrance. S’il reviennent fréquemment c’est que le conflit est toujours actif. En prendre conscience permettra à forte chance de le faire s’arrêter. Les terreurs nocturnes : c’est un trouble du sommeil de l’enfant, on l’observe rarement chez un adulte, survenant en début de nuit et en phase de sommeil lent profond. L’enfant a ensuite une amnésie complète de l’épisode. Elle se manifeste par un réveil brutal accompagné de cris de panique : l’enfant a l’air terrifié, hurle et se débat lorsque ses parents tentent de le calmer. La crise dure jusqu’à 20 minutes de tachycardie, polypnée, agitation, sudation, cris, rougeur du visage ou parfois pâleur. A son réveil, l’enfant ne se souvient plus de rien. Nous estimons que 6 % des enfants d’âge préscolaire et que 3 % des enfants de moins de 15 ans sont sujets à des terreurs nocturnes répétées, susceptibles de causer une détresse ou de gêner de manière notable le fonctionnement affectif et social. II – En quoi c’est important de rêver Certains scientifiques pensent que le rêve est considéré comme une simple réaction physiologique provoquée par des sensations venues du corps et de l’environnement. D’après eux, il est dénué de sens et chercher à l’interpréter n’est que pure fantaisie. D’autres estiment que nos rêves servent à entretenir notre mémoire. Les images du rêve seraient une conséquence des réorganisations qui ont cours dans le cerveau pendant la nuit. Elles constitueraient une compilation de souvenirs à archiver ou à éliminer. Selon Freud, nos rêves nous permettent de réaliser la nuit nos désirs les plus secrets du jour. Pour lui, le rêve est la voix d’accès royale à l’inconscient. Il fonctionne avec les images, les sensations, les émotions, les désirs censurés. C’est également, selon lui, le retour du refoulé dans la conscience, le témoin de notre relation avec notre partie masculine et notre partie féminine et aussi les différents personnages qui nous habitent. Jung introduit la notion d’inconscient collectif. Selon lui, lorsque nous rêvons, nous avons accès à des symboles communs à toute l’humanité. Conférence L’interprétation des rêves Le 16/12/2010 au SPA d’air et d’eau à Seyssinet-Pariset de 20h à 21h30 Patricia Gros d’Aillon – Thérapie Brève 61 Avenue de la république – 38170 Seyssinet-Pariset www.therapiepaillon.fr Tél : 06 65 53 15 57 – 04 76 21 76 14- mail : patriciagrosdaillon@yahoo.fr SIRET : 51471404700016 – APE 8690 F 4 A l’origine les rêves provenaient du monde de Dieu. Les Égyptiens croyaient que les rêves étaient prophétiques et connaissaient la clé des songes. Dans la mythologie Grecque, c’est Morphée, fils d’hypnos (sommeil) et Nyx (la nuit) qui, en effleurant un dormeur avec une fleur de pavot, lui procure un rêve. Dans presque toutes les religions, on enseigne que la communication avec le ciel s’effectue pendant le sommeil, au moment où l’âme s’éveille. Les rêves uploads/Religion/ interpretation-des-reves.pdf

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  • Publié le Jul 11, 2022
  • Catégorie Religion
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