LA MORT, UNE RENAISSANCE SPIRITUELLE par Jean Bazerque Nous publions ci
LA MORT, UNE RENAISSANCE SPIRITUELLE par Jean Bazerque Nous publions ci-après une communication dictée par un frère spirituel familier du Centre, dans laquelle est décrite une scène de l'au- delà. Cette description nous montre ce qui se passe dans le monde spirituel au moment de la désincarnation d'un être humain ou si l'on veut "de sa mort". La plupart des personnes savent ce qui se passe dans les derniers instants d'un moribond jusqu'au moment où, dans son regard s'éteint la dernière lueur de vie. Puis après ?... C'est l'inconnu. C'est cette méconnaissance qui fait que la mort a, pour la majorité des individus, un aspect terrifiant. Les religions n'ont pas atténué cette impression car les indications qu'elles donnent sur ce sujet sont très vagues ; d'où ce cérémonial sombre qui entoure l'ultime départ. Il appartenait au Spiritisme de soulever un coin du voile qui cache à nos yeux humains le soi-disant mystère de la mort. Les adeptes spirites, les lecteurs du "Livre des Esprits" d'Allan Kardec et autres livres traitant de la question, connaissent ce qui, pour les profanes, est une énigme. Nous renvoyons le lecteur à nos annotations en fin d'article afin de lui faciliter la compréhension de certains passages. Nous attirons en outre l'attention des lecteurs sur l'entrée en matière de cette communication. Elle semble en dehors du sujet. Elle a cependant un grand intérêt. Le moyen qui est proposé pour l'étude des multiples problèmes qui tourmentent l'homme surprendra car il est assez éloigné des moyens enseignés et pratiqués dans les universités et par la plupart des hommes de science. LE CENTRE SPIRITE LYONNAIS - 1 - http://spirite.free.fr COMMUNICATION RECUE PAR L'INTERMEDIAIRE DU MEDIUM PARLANT M.B. (Après une causerie du frère R. sur l'Amour) Tu viens de dire : Tout est Amour et rien sans l'Amour ne peut être réalisé. Effectivement, l'Amour est cette attraction, celle force mystérieuse présidant aux transformations et aux créations qui se produisent dans l'univers. Rien, sans l'Amour, ne pourrait se mouvoir, rein ne pourrait évoluer, rien ne pourrait vivre, rien ne pourrait exister. Ce serait partout le néant. Si chez l'être humain, l'Amour ne se décèle pas d'une façon concrète et palpable, il se manifeste néanmoins sous forme de sentiment. Et il faut convenir que, sous cette apparence, il est encore une nécessité. En effet, nul parmi les hommes ne pourrait se dispenser de sentiment car c'est le sentiment qui donne à la vie tout l'attrait, tout le charme qu'elle peut avoir. Né de la souffrance, l'Amour est un art dont personne ne pourrait se passer. Car vivre sans amour, ce serait vivre sans aucun but et sans satisfactions réelles ; ce serait vivre sans raisonner, sans comprendre, sans vibrer, sans joie ni peine, comme une chose inerte. En un mot se serait ne pas vivre. C'est dans l'Amour qu'il faut chercher la solution des multiples problèmes qui tourmentent l'homme. Et tant que ce dernier n'aura pas une notion exacte de ce qu'est-réellement l'Amour, il continuera de se heurter vainement contre la muraille des "pourquoi" et des "comment". Une des plus grandes préoccupations de l'homme, c'est le soi-disant mystère de la mort. En effet, qu'est-ce que la mort ? La séparation de l'âme et du corps qui, unis, composent l'être vivant. Cette séparation est due, en somme, à la désagrégation de la matière qui se dissout, change de forme et d'état, mais reste matière, pendant que l'esprit continue ailleurs son évolution. Cette métamorphose du corps a pu être étudiée scientifiquement mais il n'en est pas de même pour celle de l'esprit, celui-ci échappant aux lois purement matérielles. De toute façon, si, après la mort, le corps d'une part et l'esprit de l'autre, ne sont pas anéantis mais changent simplement d'état, c'est donc que la mort n'existe pas, du moins dans le sens qu'on lui donne généralement. Ce n'est pas la fin de l'être, ce n'est pas la destruction complète, ce n'est qu'une simple transformation. Donc la vie est éternelle et malgré les apparences, elle continue sans arrêt, dans de nouvelles conditions. LE CENTRE SPIRITE LYONNAIS - 2 - http://spirite.free.fr Alors pourquoi ces pleurs et ce chagrin à la disparition d'un être chéri ? Comment faire comprendre aux hommes ce qui se passe en réalité ? Cette connaissance n'est pas encore à leur portée parce qu'il faudrait d'abord qu'ils puissent apprécier l'infinie puissance de l'Amour. Et l'amour comme l'art, ne peut être vraiment apprécié que lorsqu'on le connaît. Quand l'homme aura fait ce pas, il comprendra facilement le pourquoi de la mort. Il saura que cette séparation du corps et de l'âme n'est que momentanée, comme d'ailleurs la nature elle-même le montre. En effet, lorsqu'une plante s'étiole, meurt et disparaît, elle laisse une graine, et à la saison suivante, on voit croître à la même place, une autre plante, plus jeune, plus belle, plus vivace. De même, la disparition du corps humain après le départ de l'âme qui l'entretenait est temporaire. Il faut conclure que ces associations et dissociations alternatives des éléments matériels et spirituels sont dues à une loi de la nature, une loi d'amour, qui a sa raison d'être- Et celle raison l'homme ne pourra la pénétrer s'il ne fait aucun effort pour l'étudier. Pour le moment, il n'admet que cette décomposition de la matière, puisque le fait est probant. Plus tard, lorsqu'il aura une connaissance plus approfondie des combinaisons des éléments matériels des forces de la nature et de leurs relations réciproques, il comprendra mieux le fonctionnement de ce mécanisme et il saura les raisons profondes qui provoquent ces phénomènes, raisons qui lui paraissent obscures actuellement parce qu'elles lui échappent. Une des principales causes qui empêchent l'homme d'arriver à cette compréhension, c'est son obstination à ne voir que le côté matériel des faits. C'est justement cela qui berne son jugement et c'est ainsi qu'il néglige les choses spirituelles ; il réserve toute son attention et tous ses soins à ses besoins matériels, fanant tous ses efforts à maintenir son corps et à le faire durer le plus longtemps possible ! Erreur ! Et lorsque la mort survient brusquement, alors que rien ne la faisait prévoir, on accuse la fatalité. Autre erreur ! Car ce n'est pas une cause fortuite qui a provoqué la mort, mais une cause voulue, un enchaînement de faits combinés d'avance, réglés avec précision et répondant à un but défini. (1) Lorsque le chimiste déverse une quantité déterminée de liquide corrosif sur un produit et provoque ainsi la dissolution de ce dernier, est-ce la fatalité ? C'est pourtant ce qui se passe lors de la dissolution du corps vivant. Non, on ne peut rien imputer à la fatalité. C'est ailleurs qu'il faut chercher l'origine et les causes des faits qui se produisent. Et ces causes sont d'une LE CENTRE SPIRITE LYONNAIS - 3 - http://spirite.free.fr puissance bien supérieure à celle de l'homme puisque celui-ci, malgré son désir, malgré ses efforts, malgré sa science, ne peut s'y soustraire. C'est vers ces causes qu'il faut aiguiller les recherches et non sur les effets matériels qui en sont les conséquences. Moi-même, je me suis lancé dans cette voie et j'ai pu obtenir d'intéressants résultats. La nature même donne lieu à quantité d'observations qui peuvent s'adapter ou être assimilées à de multiples cas, permettant ainsi de résoudre, par simple comparaison, de nombreux problèmes. Il est par exemple un point que l'on peut constater dans tout ce qui compose la nature : c'est l'harmonie, l'équilibre qui règnent dans les êtres et les choses. Un autre point, plus difficile à distinguer, et qui est pourtant essentiel, c'est l'opportunité des faits et des phénomènes qui se déroulent dans la nature. En allant au fond des choses, on s'aperçoit que le moindre événement répond à une nécessité qui n’apparaît pas toujours de prime abord. Tout se passe comme si une intelligence guidait et réglait ce qui se produit dans la création. Et l'homme dans son ignorance attribue ces phénomènes à l'aveugle fatalité, au hasard, ou à d'autres causes qui, si elles ne sont pas inexistantes ne sont que des instruments passifs, Pour pénétrer la réalité, il faut chercher au travers de la trame des faits qui s'enchevêtrent et par delà le bras qui agit. Un des grands problèmes de la science humaine consiste à tâcher de prolonger la vie le plus longtemps possible. Eh bien, l'homme ne veut pas se rendre compte que, malgré les immenses et incontestables progrès de cette science dont il est si fier, lorsque l'heure a sonné, rien n'empêche la mort de faire son œuvre. Que faut-il conclure de tout cela ? Que le terme assigné étant échu, la désagrégation du corps doit inévitablement suivre son cours, d'une façon ou d'une autre. Sa lâche terminée, tout être, qu'il soit sceptique ou athée, matérialiste ou croyant, dévoyé ou fanatique, bon ou mauvais, doit quitter son enveloppe matérielle et rendre compte de ses actes. Tous doivent y passer, sans exception, qu'ils le veuillent ou non. Beaucoup, au dernier moment au dernier quart de seconde qui les séparent de l'instant où uploads/Religion/ la-mort-une-renaissance-spirituelle.pdf
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- Publié le Jui 08, 2021
- Catégorie Religion
- Langue French
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