LA COMMUNICATION AVEC LE MONDE SPIRITUEL Les lois et les buts Expériences perso
LA COMMUNICATION AVEC LE MONDE SPIRITUEL Les lois et les buts Expériences personnelles d’un prêtre catholique Johannes Greber Jusqu'à la mort lutte pour la vérité, le Seigneur Dieu combattra pour toi. (L’Ecclésiastique ou Sirac, 4 : 28) Titre original : Der Verkehr mit der Geisterwelt © Johannes Greber memorial foundation, U.S.A., 1932. Les passages bibliques et leurs références sont extraits de : La Bible de Jérusalem © Cerf / Ecole Biblique de Jérusalem, 1998, sauf si mentionné autrement. Les textes en grec ancien sont extraits du : Nouveau Testament interlinéaire grec - français © Alliance Biblique Universelle, 1993. Ce n’est pas le Christianisme inventé par les hommes des Eglises, mais c’est le Christianisme du Christ qui vous rendra libres. 2 Johannes GREBER (1876 – 1944) 3 Introduction Mais ces gens-là, ce qu’ils ne connaissent pas, ils l’insultent ; et ce qui savent à la manière instinctive et stupide des bêtes, cela ne sert qu’à les perdre. Jude 1 : 10 L’homme connaît-il une existence consciente après son décès ? Existe-t-il un au-delà, un monde spirituel que rejoint l’esprit de l’homme, lorsqu’il se sépare de son corps ? Et comment faut-il se représenter la vie dans cet autre monde ? Quel sort nous y attend ? Ou alors, tout s’achève-t-il au cimetière ? A l’instar du corps, l’esprit y trouve-t-il sa sépulture ? Et l’homme, avec ses espérances et ses craintes, ses peines et ses soucis, ses joies et ses souffrances, ses bonnes et ses mauvaises actions, ne reste-t-il rien d’autre que le crâne ou une poignée de cendres ? Ce sont là des réflexions qui nous touchent. Elles tourmentent le malade qui, gravement atteint, passe de longues heures à méditer dans sa chambre. Et chaque fois que nous nous trouvons au pied d’un lit de mort, chaque fois que nous suivons un cercueil, ces mêmes questions nous préoccupent. Chaque tertre funéraire évoque ces interrogations, elles sont gravées sur chaque pierre tombale. Qui donc résoudra pour nous cette grande énigme de l’au-delà ? A qui nous adresser avec nos doutes pour connaître la vérité ? Interrogeons-nous les religions et leurs serviteurs ? Il est vrai qu’ils enseignent la croyance en l’au-delà et la survie de l’esprit humain. Mais pourtant, ils affaiblissent grandement leur doctrine en niant la survie de l’esprit des animaux. Car si l’animal ne survit pas, pourquoi l’homme survivrait-il ? L’homme et la bête possèdent un destin semblable. L’un et l’autre sont engendrés et naissent de la même façon. L’un et l’autre éprouvent la joie, la douleur et la mort également. C’est ce que la Bible confirme en ces termes : Car le sort de l'homme et le sort de la bête sont un sort identique : comme meurt l'un, ainsi meurt l'autre, et c'est un même souffle1 qu'ils ont tous les deux. La supériorité de l'homme sur la bête est nulle, car tout est vanité. Tout s'en va vers un même lieu : tout vient de la poussière, tout s'en retourne à la poussière. Qui sait si le souffle de l'homme monte vers le haut et si le souffle de la bête descend en bas, vers la terre ? (L’Ecclésiaste ou Qohélet, 3 : 19 - 21). A cela s’ajoute que les diverses doctrines se contredisent à propos des questions les plus fondamentales de l’existence. Ces divergences d’opinion proviennent avant tout des différences d’interprétation de textes anciens. Elles ne sont pas le fruit d’expériences méthodiques ou d’observations pratiques. Il ne faut donc pas s’attendre à recevoir de ce côté-là une réponse qui soit vérifiable. Un seul chemin peut mener à la connaissance. S’il existe un au-delà et un monde des Esprits, la preuve ne peut nous être livrée que si les Esprits eux même viennent jusqu’à nous pour nous instruire. Ils représentent les seuls témoins capables de nous parler de la survie. Tant qu’il ne s’établit pas une communication entre les Esprits et nous, nous ne pouvons pas sortir de l’incertitude. Mais aujourd’hui encore, beaucoup tournent en dérision quiconque prétend parler de la possibilité de dialoguer avec l’au-delà. Des hommes rient et se moquent comme ils l’ont fait de tout temps, dès que l’on s’écarte de l’opinion commune de leur époque. Les démarches expérimentales mettent pourtant en évidence les principes naturels qui établissent les liens entre la Terre et le Ciel. Ces principes immuables appartiennent aux lois éternelles de l’univers et sont le fruit de la création divine. Ainsi si, en tant qu’amis fidèles de Dieu ou bien en tant que chercheur sincère de la vérité, nous nous efforçons de communiquer avec les bons Esprits, alors nous réalisons un progrès positif en harmonie avec 1 Pour Qohélet, le « souffle » désigne la partie immortelle des êtres vivants qui retourne à Dieu après la rupture du fil d’argent, c’est à dire après le décès : Avant que lâche le fils d’argent, que la coupe d’or se brise, que la jarre se casse à la fontaine, que la poulie se rompe au puits et que la poussière retourne à la poussière comme elle est venue, et le souffle à Dieu qui l’a donné (Qohélet 12 : 6 – 7). 4 les lois du Créateur. C’est la raison pour laquelle, tout au long de l’Ecriture Sainte, les hommes en quête de vérité ne sont pas renvoyés à leurs semblables mais sont encouragés à s’adresser à Dieu et à ses Esprits. Sous la direction de Moïse, le peuple hébreu côtoie en permanence les anges de Yahvé. Au moment de quitter cette Terre, le Christ a encore beaucoup de choses à communiquer à ceux qui l’ont suivi. Il leur annonce que des explications seront données ultérieurement, non pas par un homme mais par un esprit de vérité qui sera perceptible par les sens humains : J’ai encore beaucoup à vous dire mais vous ne pourriez pas le supporter à présent. Quand il viendra, lui, l’esprit de vérité, il vous guidera dans toute la vérité. En effet, il ne vous parlera pas de lui-même, mais il parlera de tout ce qu’il entendra et il vous annoncera les choses à venir. Celui-là, il me glorifiera parce que c’est de moi qu’il recevra ce qu’il vous communiquera. Tout ce que possède le père, m’appartient également, voilà pourquoi j’ai dit que ce qu’il prend auprès de moi, il vous le communiquera 2 (Jean 16 : 12-15). Voici ce que nous apprend l’Ancien Testament et les Evangiles. C’est aussi l’enseignement des apôtres. Cette pratique suivie à la fois par les tribus d’Israël et par les premiers chrétiens fut cependant délaissée. Certains hommes décidèrent de se substituer à Dieu et à ses messagers. L’élaboration et la diffusion des préceptes religieux devint un métier. On se mit à apprendre la religion par le biais d’un enseignement humain, tout comme n’importe quelle discipline de ce monde. Les guides spirituels du peuple devinrent des décideurs en matière de foi, ce qui leur permit du même coup, d’accroître leur pouvoir temporel. L’ancienne liberté que Dieu accorde à chacun de ses enfants se transforma en servitude religieuse. Durant des siècles, quiconque résistait et prétendait vivre selon ses convictions personnelles rencontrait les tourmenteurs et le bourreau. Le sang de millions d’hommes a coulé au nom de dogmes théologiques inventés par les hommes. Au fil du temps, les textes bibliques connurent de nombreuses traductions et adaptations qui les firent évoluer. Les rédacteurs appartenaient sans exception à des ordres religieux. Il leur importait avant tout de donner à ces écrits une tournure qui favoriserait les institutions humaines qu’ils représentaient. Il se répéta ce que dans l’Ancien Testament Dieu avait exprimé par la bouche des prophètes en guise de plainte et d’amers reproches : Comment pouvez-vous dire : nous sommes sages et la loi de Dieu est chez nous ? Oui, voici que le style mensonger des scribes a produit le mensonge ! Les sages sont confondus, consternés et pris à leur propre piège. Voici qu’ils ont rejeté la parole du Seigneur, et quelle sagesse ont- ils encore ? (Jérémie 8 :8-9). Les écrits de l’antiquité furent ainsi arrangés au profit d’opinions religieuses en vogue à l’époque de leur recopie. Tout cela se passait à l’insu du petit peuple qui devait accepter aveuglément et sans contrôle les prétendues vérités et leurs commentaires rédigés par le clergé. Ainsi la tradition religieuse devint un héritage obligatoire transmis à chacun sans aucune possibilité de formuler un avis sur son contenu. Il n’en était pas ainsi au temps où les hommes entretenaient des relations directes avec le monde des Esprits de Dieu. Ils pouvaient s’adresser au Ciel et obtenir une réponse. C’est la raison pour laquelle Paul engageait les premiers chrétiens qui ne seraient pas d’accord avec lui à interroger Dieu : Nous tous donc les plus avancés, comportons donc nous ainsi et si d’une quelque autre manière vous vous comportez différemment, là dessus aussi Dieu vous éclairera3 (Philippiens 3 :15). Une telle invitation à emprunter ce chemin vers la connaissance devint impensable pendant les siècles qui suivirent. Cette attitude conduisit immanquablement à l’excommunication, à d’atroces tortures et enfin au bûcher. uploads/Religion/ le-livre-mysterieux-de-l-x27-au-dela-johaness-greber.pdf
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- Publié le Mar 14, 2021
- Catégorie Religion
- Langue French
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