A la Gloire du Grand Architecte de l’Univers A la Gloire du Grand Architecte de
A la Gloire du Grand Architecte de l’Univers A la Gloire du Grand Architecte de l’Univers Rite Ecossais Ancien et Accepté Rite Ecossais Ancien et Accepté Ordo Ab Chao Ordo Ab Chao Au Nom et Sous les Auspices de la Grande Loge de France Au Nom et Sous les Auspices de la Grande Loge de France Liberté Egalité Fraternité Liberté Egalité Fraternité RL N°422 "L'ACTION ECOSSAISE" Le Sacré pour le Franc-Maçon Pierre Fichet le /02/2022 1/ Vénérable Maître, et vous tous mes frères, L'EQUERRE, sur l'Autel des Serments, dérive d'un Carré (Terre, monde sensible) dont elle constitue un Angle. Ses côtés sont d'égales longueurs. Celle portée par le Vénérable Maître est, par contre dérivée du Triangle Rectangle dit de Pythagore (Triangle Sacré), dont les côtés ont les proportions de 3-4-5 et qui possède de nombreuses propriétés symboliques p7 Les FF∴de la L∴s'assemblent entre-temps sur le Parvis, en observant le silence, car le Parvis est un lieu de transition entre le profane et le sacré. P10 Mes Frères, les Travaux de ce jour sont terminés, nous avons droit au repos. Il ne nous reste plus, suivant l'usage ancien, que d'enfermer nos secrets dans un lieu sûr et sacré, et de nous unir en Fraternité. P20 Je vous informe que votre Serment sera prêté sur les Trois Grandes Lumières de la Franc-Maçonnerie qui sont : le VOLUME DE LA LOI SACRÉE, le COMPAS et L'ÉQUERRE, et que dans cette Loge de la Grande Loge de France, ce Volume est la Bible. P39 LE VÉNÉRABLE MAITRE Nos mains vous unissent à nous et à l'Autel de la Vérité ! Leur étreinte vous annonce que nous ne vous abandonnerons pas, aussi longtemps que la Vérité, la Justice, la Discrétion et l'Amour fraternel vous resteront sacrés. Mes Frères, ouvrons la Chaîne. Le Volume de la Loi Sacrée est le symbole de la Tradition. P44 Les Secrets du grade sont : la position d'ordre, le Signe pénal, la marche, l'attouchement de reconnaissance, le Mot Sacré, la batterie, l'acclamation. P47 La charité cesse, en effet, d'être une vertu si elle est faite au préjudice de devoirs plus sacrés et plus pressants: une famille à entretenir, des enfants à élever, de vieux parents à soutenir, des engagements civils à remplir : ce sont là les premiers devoirs que la nature et la conscience nous imposent P54 D - Que vous indique la manière d'épeler le Mot Sacré ? R - La méthode de la F∴M∴qui sollicite les efforts intellectuels de chacun, tout en évitant d'inculquer des dogmes. On met le Néophyte sur la voie de la Vérité, en lui donnant symboliquement la première lettre du Mot,' il doit trouver lui-même la deuxième,' puis on lui indique la troisième, afin qu'il devine la quatrième P62 Constitutions d'Anderson Art 1 Quelle que soit la religion de l'homme ou sa manière d'adorer, il n'est pas exclu de l'Ordre, pourvu qu'il croie au glorieux Architecte du ciel et de la terre et qu'il pratique les devoirs sacrés de la morale. Lors des sacrifices d’animaux, le « sacrum » était cet os porteur des entrailles qui était abandonné aux Dieux, chez les Romains et surtout dès les Grecs. Le « sacrum », ce mot français directement emprunté au latin grâce à l’hospitalité du domaine médical envers les latinismes, n’est en fait que l’« os sacrum »[6], dont l’équivalent latin « os sacrum » est un calque du grec ancien « τὸ ἱερὸν ὀστέον » (Galien ; les victimes se disant « τὰ ἱερά »). Les progrès de la science médicale ont multiplié les termes de cette famille, sous étudiés par les dictionnaires notamment en ce qui concerne les attestations (trace regrettable de l’ancien privilège dont bénéficiait la langue littéraire dans les études linguistiques). Aussi formulera-t-on cinq remarques générales : Pierre Fichet le /02/2022 2/ - le vocabulaire médical hésite constamment entre latin et français (parlera-t-on de « sacro-iléite », du latin « ileum », ou bien de « sacro-iliite », de la « région sacro-iliaque » datée de 1836 ?), à l’exception de « (lombo)-sacralisation » (1912) – qui a été peut-être repris à l’anglais « sacralization » (mais « sacral » est bien plus fréquent que « sacralization », et seul attesté avant 1912) et désigne une anomalie de la cinquième vertèbre lombaire qui se soude au sacrum (l’« hémi-sacralisation » est caractérisée par une néo-articulation entre un processus transverse hypertrophique et l'aileron sacré) – et de « sacrectomie » (excision chirurgicale du sommet du sacrum ; d’« ἐκτομή », « ablation »), composé gréco-latin hybride (l’anglais a créé aussi « sacrotomy », de « τομή », « incision »), - le vocabulaire médical préfère le trait d’union à la formation de mots nouveaux liés (« sacrodynie », du grec « ὀδύνη », la douleur ; et « sacralgie », XXe s.), sans doute par souci d’analyse et description, - les compositions sont parfois indifférentes du point de vue sémantique : quand un ligament ou un système ou une douleur relie A à B et (aussi bien) B à A (« système crânio-sacré / sacro-crânial ou sacro- crânien », « sacro-lombalgie / lombo-sacralgie » de l’ancien « sacro-lombaire », 1560), quand il s’agit d’un axe ou d’un équilibre que l’on peut décrire, au choix, dans les deux sens : « axe occipito-sacré / sacro-occipital », - quelques hésitations : « sacro-fémoral » ou « sacro-fémorien » (1805), « sacro-crânial » ou « sacro- crânien », « sacro-épineux » (Littré) ou « sacro-spinal » (Larousse), - la composition à droite est bien plus nombreuses que la composition à gauche moins parce que l’on décrirait le corps humain à partir des os et du centre qu’à cause d’une loi phonétique qui veut qu’un mot composé de plus de quatre syllabes soit préférentiellement (« sacro-tubéral » = 23, « sacro-trochantérien » = 24, « sacro-cotyloïdien » = 25 ; une exception ici pour confirmer la règle : l’axe « occipito-sacré » en 42, d’ailleurs parfois abrégé en « OS ») accentué en cadence majeure – que son contre-accent ou que ses contre- accents suive(nt) un nombre de syllabes inférieur à celui des syllabes qui précèdent l’accent principal (final) du mot ; le préfixe « sacro- » est ainsi devenu courant en médecine, d’autant plus qu’il était simple phonétiquement et graphiquement (ligaments « sacro-sciatiques » en 1765 et « sacro-ischiatique »), et qu’il permettait d’éviter la possible ambiguïté de domaines entre le « sacré » abstrait et concret (« nerf pré- sacré », bien que les adjonctions à gauche (« tronc lombo-sacré »), parfois lourdes (« corset dorso-lombo- sacré »), toujours spécialisées (« plan pubo-sacré »), désambiguïsent largement le « sacré » dont il s’agit. - les mots formés sont plus souvent des adjectifs (« complexe sacro-fémoral », « appui sacro-fessier », « centre de masse sacro-pelvien », « angle sacro-vertébral ») que des noms (exception : « kyste sacro- coccygien » en 1765 face à « sacro-coxalgie » en 1876 et « sacro-coxite »), y compris dans des formes complexes (« diamètre sous-sacro-rétro-pubien », « lames sacro-(recto)-génito-(vésico)-pubiennes ». fœtales qui se peuvent rencontrer : Près de 150 mots en français dérivent du latin « sacer » et composent une très grande famille de mots dans laquelle l’étymologie, l’observation des formes et le souci de la sémantique permettent au locuteur de se constituer des outils de pensée. L’étymon « sacer », du latin archaïque « sacros »[1], vient lui-même – par dérivation en « -ro » – d’une racine indoeuropéenne « sac- » (Grandsaignes d’Hauterive) ou « sak- » (Ém. Benvéniste) qui signifie soit « saint, révéré » soit même « sanctifier, établir un contrat » (J. Pokorny), qui n’est sans doute pas en rapport avec les grecs « γιος ἅ » et « γνός ἁ » (« consacré, exempt de souillure ») < « ζομαι ἅ » (« craindre »)[2], comme on l’avait cru un temps (Ernout et Meillet, Chantraine ont douté puis tranché contre le rapprochement). Ailleurs que dans le groupe roman de l’indoeuropéen, on trouve des mots proches de « sacros », à tel point que Stuart Mann considère même que « sakros » est de l’indoeuropéen (« revered, dedicated »), au contraire de Benvéniste qui disait le terme absent de l’indoeuropéen commun. Sans remonter si loin, contentons-nous d’analyser la famille française des mots qui font corps autour de « sacré », en ignorant donc la variante à infixe nasal présente en français dans « saint, sanction, sanctifier »[3] et dès le latin dans « sanctus » et « sancio »[4] – tout comme les noms propres[5]. Mais l’analyse en termes d’ensembles ne permet pas de comprendre le passage de l’un à l’autre. La « consécration » rend sacré(e)(s) en dédiant aux Dieux quelque chose ou quelqu’un, ou plutôt elle reconnaît le caractère sacré de cet être. La distinction est de poids : dans le 1er cas, c’est l’homme qui « (con)sacre », dans le second c’est la divinité qui « (con)sacre » et l’homme ne fait qu’attester ce « sacré », qu’il uploads/Religion/ le-sacre-pour-le-franc-macon 1 .pdf
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Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Dec 08, 2022
- Catégorie Religion
- Langue French
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